chapitre ii

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Le lendemain, je suis réveillée par un coup sec donné à ma porte. Ils'agit de Jonathan. Je marmone et bougonne et m'habille en vitesse avant de descendre retrouver le reste de la famille.

- Salut tout le monde, je m'exclame.

Tante Amy acquiese et Dave Henry me sers dans ses bras. Jonathan se contente de me fixer étrangement. Sans aucun doute, il m'en veux encore pour hier soir. Après tout je ne peux lui en vouloir.

-Tu vas aller au même lycée que Jo, me dis Dave Henry, il va t'emmener.

-Sérieux papa ? Elle va me mettre en retard !

-Je suis presque prête, je proteste.

-Non Jonathan Pierrik. Tu accompagneras Summer tous les matins.

- Tu fais chier, dit ce dernier dans une autre langue.

-Jonathan ! Je ne tolérerais pas un tel manque de respect !

-Non c'est bon, je peux y aller à pied.

-Il n'en est pas question, Summer.

Finalement je monte dans la décapotable de Jonathan. Il bougonne et me dis de ne pas salir sa voiture.

-Sinon ça fait longtemps que vous habitez chez ma tante ? je dis afin de lancer la conversation.

-Qu'elle squatte notre maison, tu veux dire ? Ouais un an environ.

-Et ils sont quoi ? Mariés ?

-J'en sais foutrement rien et maintenant ferme ta gueule.

-Sinon quoi ?

Je le cherche mais il n'aurai pas dû me parler de cette manière, pas après tous les efforts que j'ai fourni !

-Je vais venir dans ta chambre pendant que tu dors et découper ton corps en petits morceaux, que je mettrai ensuite dans le congélateur en bas. On te mangera ensuite.

-Bah ! je m'exclame. Tu ne me fais pas peur !

Il esquive un sourire mauvais et se tourne vers moi tout en conduisant.

- Tu devrais.

Moins de trente secondes plus tard, Jonathan se gare déjà devant un bâtiment absolument splendide. On ne dirait même pas un lycée à vrai dire. Il me fais penser à la banque dans La casa del papel.

- C'est ça le lycée ? Je m'exclame.

- Tu t'attendais à quoi ? Bon voilà mon numéro, me dit-il en me passant un bout de papier de son jean. Envoie moi ton emploi du temps. Bon maintenant casse toi de ma voiture.

Quel bolose !

Je sors et me retrouve seule dans une masse humaine imposante. Très vite je me sens oppressée et ressasse de vieux souvenirs. Je suis tant bien que mal le flux humain qui pénètre dans l'établissement.

  Sauf qu'en cherchant ma salle de classe, je bouscule par inadvertance, un torse sacrément musclé.
Je lève enfin la tête et je vois Dieu. Enfin un dieu vivant quoi. Ce gars est d'une beauté à couper le souffle.

- Putain tu peux ne pas pas regarder où tu marches !?

Il me lance un regard noir cendre.

- Dé.. solé, je bougonne.

- Parle plus fort, sale pute, m'insulte t-il.

Et là le lion qui sommeillait en moi se réveille.

- Je suis pas une pute, connard !

Ah les badboys clichés !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant