PLAYBOY

Chapitre 55 Destinée

************** Salif **************

Quel belle ville fut ma première pensée en pénétrant à Barbizon.

Cet endroit était très charmant.

Des gens simples y vivaient et vaquaient à leurs occupations avec bonne humeur.

C'était apparemment jour de marché à en croire les étals qu'on voyait sur la petite place.

Le gps m' indiqua que j'étais arrivé à bon port quand je me retrouvais devant une agréable batisse.

Aprés avoir trouvé une place, j'allais toquer à la porte et fut accueilli par une dame prénommée Françoise.

Très vite, une Nancy souriante vint me retrouver à l'entrée.

- bonjour Salif, contente que tu aies pu venir.

- le plaisir est pour moi.

Je la trouvais radieuse comparée à ces deux derniers jours.

Elle m'avait annoncé hier soir qu' ils comptaient tous se rendre au Sénégal à la fin de la semaine et qu'ils seraient même venus avec moi dès demain s'ils le pouvaient.

Quelques jours.

Dans quelques jours seulement, Aisha allait retrouver les siens.

Un rêve éveillé, voilà ce que c'est.

Je retrouvais toute la famille dans le salon du haut et nous nous mettons à discuter familièrement comme si nous nous connaissions depuis des lustres.

Ils étaient vraiment unis, cela se voyait.

Aisha devra trouver sa place car c'est un bouleversement pour tous mais je fais confiance aux liens naturels qui se créeront entre eux.

Ils semblent avoir tellement hâte de la rencontrer.

Tout tournait autour d'elle et Haby.

Les questions fusaient de partout et ils semblaient toujours en vouloir plus.

Nous avons déjeuné autour d'un bon repas et d'un excellent dessert préparé par Nancy elle même.

- qu'est ce qui te fait sourire Salif?

- je sais maintenant d'où vient le talent de patissière de ma femme.

Elle me regarda surprise

- elle est douée, c'est vrai? J'adore la patisserie.

- un point que vous avez en commun alors, merci pour cet excellent repas

- non Salif, c'est toi que je dois remercier. Je te dois beaucoup. Tu as su protéger ma fille et tu as tant fait pour nous réunir. Elle a beaucoup de chance de t'avoir.

- j'aime Aisha et je suis fier d'être son mari

Elle me prit dans ses bras chaleureusement avec beaucoup d'émotions avant de me relâcher et d'essuyer une petite larme sous l'oeil bienveillant de sa famille.

Je m'éclipsais rapidement pour aller prier dans le petit salon.

En sortant de là, mon téléphone sonnait sur la petite table et c'était celle qui était à l'ordre du jour.

- salut Mr mon mari....

- salut Mme Ndao

- tu m'as délaissée aujourd'hui

- A t'entendre parler, on croirait que je te néglige

Je décidais de sortir lui parler dehors.

Arrivé dans le vestibule au rez- de chaussée, je faillis me heurter à une jeune femme qui portait un bébé dans les bras