Chapitre 25 Public Enemies

51.5K 6.6K 606
                                    

Merci ma Keny Ndione Mbaye , j'ai savouré chaque ligne de cette partie 10. Bravo à toi.

Et que d'émotions sur cette partie 34 @deekha15 j'étais au bord des larmes.
Merci

Enjoy 😘😘😘

Plein de bisous à tous nos fidèles lecteurs.

************ Aisha ***************

Mon ventre est noué.

Depuis que j'ai vu Maitre Ndoye, couché sur ce lit d'hôpital, mal en point après son opération qui l'a miraculeusement sauvé.

Je prends encore une fois la pleine mesure de ce dont est capable mon oncle Bademba.

Quelle genre de personne est- il?

Un monstre, sans aucun doute, assoiffé de pouvoir et prêt à tout pour l'obtenir.

J'étais incapable de soutenir son regard tellement j'avais honte que tout ça arrive par ma faute.

Il arrivait à peine à parler mais a essayé de nous expliquer ce qu'il a déjà dit à la police qui avait ouvert une enquête.

Des hommes cagoulés?

Une voiture volée retrouvée brulée?

Autant dire que c'était perdu d'avance!

Ohh je les maudis! Je les maudis de ne pas nous laisser en paix et de ne pas laisser mon père reposer en paix!

Je suis sortie de là en pleurant comme une madeleine tellement cela me désolait de devoir me battre contre ma propre famille.

Pourquoi je n'ai pas une famille normale?

Je ne demandais pas grand chose.

Juste ça!

J'ai passé la fin de la journée chez les parents de Salif à faire bonne figure mais le coeur n'y était pas et ils le comprirent, vu les circonstances.

Ils espéraient aussi que Maitre Ndoye s'en remette au plus vite.

Kadia m'a rappellé ensuite car elle me connait par coeur.

Lui parler me fit du bien mais je n'attendais qu'une chose, l'arrivée de Salif pour pouvoir partir.

Maty était passée rapidement avec les jumelles et elles m'ont deridée un peu comme elles savent si bien y faire.

Maty était scandalisée que Son frère parte voir ses potes alors qu'on venait juste de nous marier!

Cela me fit un peu rire mais effectivement on n'a ni l'un ni l'autre pensé à cet aspect et honnêtement, c'était le cadet de mes soucis en ce moment.

En tout cas, il s'est bien fait remonter les bretelles quand il est arrivé.

Haby était contente de voir Binetou et semblait tellement bien dans ses bras mais je savais que je ne pouvais pas la laisser là bas.

Il lui fallait sa dose de lait maternel le soir avant de se coucher et le matin au reveil et elle n'était pas prête d'y déroger.

Dans la voiture qui nous ramenait à l'appartement, j'étais tellement perdue dans mes pensées que je ne me rendis même pas compte que nous étions arrivés.

- Aisha?

- oui, je descends

Salif me regardait inquiet mais resta silencieux.

Haby dormait déjà et était déjà en pyjama donc je n'eus qu'à la coucher dans son berceau.

On avait déjà mangé chez les parents de Salif.

PLAYBOYOù les histoires vivent. Découvrez maintenant