PLAYBOY

chapitre 64 Renaissance

Hello,

Voici 2 parties pour égayer votre fin de week end.

😘

********* Serge Ndiaye ************

Je faisais les cent pas dans le couloir et étais foncièrement, dangereusement et complètement EN PANIQUE!

Amina était en train d'accoucher.

On avait encore plus de 2 semaines avant le terme mais le bébé a décidé de venir, comme ça, maintenant?

Quand vers 16h, elle m'a appelé d'une drôle de manière, je ne me doutais pas en montant ces marches tranquillement et en arrivant dans notre chambre de ce qui m'attendait.

- bébé?

- j'ai perdu les eaux.

- han? p

- le bébé, c'est le moment!

- non! Non! C'est trop tôt, attends je...

- SERGE!!!!

- ok. C'est bon, je suis calme. Je vais t'aider et ton sac? Il est où ton sac?

- aide moi d'abord

- je suis là mon cœur

Elle s'agrippait à mon bras et avait le souffle court.

Quelques maux de ventre de rien du tout et elle perdait les eaux?

J'aurai dû faire confiance en mon instinct.

Dès qu'elle a commencé à ressentir ces douleurs, je lui ai proposé d'aller à la clinique mais elle disait que ça allait et maintenant voilà le résultat.

Les affaires sous le bras, nous avons filé direction la clinique.

Elle fut prise en charge rapidement et son médecin fut prévenu immédiatement.

Les contractions avaient en fait commencé et à chacune d'elle, Amina me broyait le bras et serrait les dents.

Sa souffrance me sidérait et à chaque gémissement de douleur qu'elle poussait, j'avais l'impression qu'on m'arrachait le cœur.

- bébé, ça va aller. Je vais prévenir ta mère ok?

Celle-ci raccrocha précipitamment à l'entente de cette nouvelle.

Hier, seulement maman Lika avait appelé de Paris pour prendre de ses nouvelles et disait vouloir être présente pour l'accouchement de son bébé.

Sauf que son petit fils a décidé de n'attendre personne.

Et oui, c'est un garçon que nous attendons.

Je vais être papa et si tout se passe bien, dans très peu de temps, je vais serrer mon fils dans mes bras.

Assis dans cette salle d'attente, l'attente me paraissait interminable mais j'ai préféré la laisser avec sa mère et m'atteler pendant ce temps à faire des prières pour que ma femme et mon fils aillent bien.

Quand le médecin vint me voir pour m'annoncer l'heureuse nouvelle, je crus que j'allais mourir de bonheur mais ce n'était rien comparé à la vue de mon fils dans les bras de sa grand mère.

Il était minuscule avec de toutes petites mains et de tous petits doigts.

Ma femme, mon bonheur était épuisée.

Je posais juste mon front sur le sien oubliant tout le reste.

- merci bébé. Tu viens de me faire un cadeau inestimable. Je suis tellement fier de toi