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Dimanche 16 septembre.

Je me fais réveiller par ma mère, il doit être plus de midi vu le soilel haut dans le ciel.
Je regarde ma génitrice et la soirée de la veille me revient en tête. J'ai finalement réussi à dormir un peu après que Sneazz soit passé.

- Tu as envie d'aller voir ton père à l'hôpital ? Il s'est réveillé.

Si j'ai envie ? Absolument pas.

- Il a besoin de toi ma chérie.

- Je me change et on y va.

Elle a raison, il a besoin de moi. C'est moi qui doit veiller sur lui maintenant. Ma mère et lui c'est fini et mon frère et ma sœur son loin.
Tout repose sur moi à présent.

Je m'habille en vitesse et nous partons vers son lieu de travail.

Quand j'entre dans la chambre, il est là, allongé. Les yeux explosés, d'énormes cernes qui trônent sous ses yeux et le teint blafard.

La boule dans ma gorge est de retour.
Décidément elle me lâchera pas.

Je m'approche de lui et lui fait la bise.

- Ça va papa ?

T'as plus débile comme question Jeanne ?

- Oui t'inquiète pas, me répond-t-il doucement.

Que je m'inquiète pas ?
C'est vrai, après tout une tentative de suicide qu'est ce que c'est ?

- Je sors aujourd'hui, reprend-t-il, ta sœur vient me chercher, je vais aller vivre chez elle quelque temps. Le temps que je retrouve du travail surtout.

J'hoche la tête en laissant mes larmes couler ce qui entraîne vite les siennes.

- D'accord, ça te fera du bien de changer d'air, t'iras mieux après, dis-je à contre cœur.

Je sais qu'il ira pas mieux. Parce qu'il fait jamais rien pour que ça aille. Mais l'espoir fait vivre.

Mon père était l'homme le plus fort du monde à mes yeux, il a tellement fait pour nous sans jamais se plaindre et il a toujours gardé la tête haute. Mais là, je ne le reconnais plus, ce n'est plus celui que j'ai connu.

Tout s'est brisé en une fraction de seconde, ça ne sera plus jamais comme avant après ses images horribles de lui entrain de pleurer comme si on venait de lui arracher le cœur. Sauf que là c'est le mien qu'on a pris.

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