La source

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⚠️Des propos un peu cru peuvent peut être choquer certaine personne donc je mettrais ce symbole "⚠️" avant et après le court moment. Libre à vous et bonne lecture.
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J'arrive tranquillement dans le square ma musique dans les oreilles, là seule toujours là dans tout les moments.

En m'avançant jusqu'aux balançoires j'aperçois une silhouette, puis une 2e se discerne lorsqu'un flash de téléphone d'une des deux personnes s'allume.

Je peux pas y croire.
Je pensais que c'était notre endroit.
Nan je suis si bête d'avoir pensé ça, c'est le parc à toute la ville et ils devaient sûrement venir ici avant que j'arrive ici.

Je reste planté là à les regarder désespéré pensant que tout est contre moi aujourd'hui.

Je me sens bête, et je déteste ça.

Je m'apprête à partir mais mon de pied écrase une branche morte.

Le flash se dirige vers moi alors que je suis de profil. Et une voix retentit dans le square.

- Jeanne c'est toi ?, crit-il.

Je ne réponds pas, ma gorge est toujours nouée de toute façon.

- Elle fait flipper ta pote, glousse-t-elle.

"Elle fait flipper ta pote"
Tu vas voir le jour où je vais t'arracher les yeux grognasse.

- Jeanne ça va ? T'as un problème ?, reprend-t-il.

Je reste muette et pars.
Au mieux ça leur aura foutu la trouille, au pire il m'aura vraiment reconnu.

Je ne sais plus où aller maintenant.

- Eh mademoiselle !?, crit un gars derrière moi.

Un autre siffle et 2 autres rigolent.
Est-ce que je suis actuellement seule face à 4 mecs ?
Oui.

- Eh fait pas la timide, s'en suivi d'un espèce de cris de tigresse.

Ils font pitié.
J'ai deux solutions.
1. Je les affronte.
2. Je marche le plus vite possible en faisant comme si j'etais au téléphone.

On va opter pour la 2.

J'accélère la cadence et regarde mon téléphone. Je ne suis qu'à quelques rues de chez moi, sachant que je dois passer devant un bar si je me dépêches et que j'arrive à bon port avant qu'ils m'attrapent je devrais être tranquille car ils arrêteront de me suivre s'ils voient du monde. J'espère.

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- Y a que les salopes qui se promènent à l'heure là, alors viens qu'on en profite tous, scande celui qui a l'air le plus bourré.

- Combien la pipe ma jolie ?, dit un second.

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Ça me dégoute, j'ai envie de vomir. Savoir qu'ils sont sûrement entrain de s'imaginer des tas de scènes avec moi.
Quelle idée de sortir à cette heure là aussi.
Décidément le ciel m'en veut aujourd'hui.

Je me dépêche, les ignorants le plus possible et quand j'arrive à quelques mètres du bar je les entend souffler un "Eh vas-y".
Je me retourne discrètement, ils ne sont plus là.

Je cours presque jusqu'à mon immeuble et monte les escaliers en 2-2 pour retrouver le plus vite mon lit.

Je pleure enfin, ça vient tout seul et ça coule à flot.