Chapitre 7

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Aux alentours de 19h, Maxime m'appela et je le rejoignis vêtue de la robe que j'avais empruntée à Marie. C'était une robe longue, comme je les aime, et assez élégante, mais pas non plus une robe de bal. Sur le coup, avec Marie, elle nous avait parue parfaite, mais maintenant, je dois dire que le stress était plus que présent et le peu de confiance que j'avais s'était complètement évaporé. Maxime pris ma main et me dit que j'étais magnifique, mais je regardais ma robe et lui demandais :

"- Mais elle n'est pas un peu trop habillée ?

- Tu seras toujours trop habillée pour moi, mais sinon non, elle te va parfaitement !"

Je rougis de sa blague, mais reconnu quand même qu'elle avait eu le don de me déstresser un petit peu. Nous sortîmes de la maison et marchâmes pendant quelques minutes avant de nous retrouver devant une immense maison, qui me semblait encore plus grande que celle de Maxime !

Maxime sonna à la porte et une femme très élégante, paraissant très gentille ouvrit immédiatement la porte, comme si elle avait guetté notre arrivée depuis plusieurs minutes déjà. Elle me prit dans ses bras et me fit la bise, comme si tout ceci était naturel.

"- Bonjour Laura, je suis Emma, la mère de ton âme-sœur ! Dit-elle tout joyeusement. Je me demandais alors comment se faisait-il qu'elle connaisse déjà mon prénom.

- Bonjour Madame, merci de nous avoir invités ce soir. Répondis-je timidement.

- Oh, elle est timide et polie ! Dis-donc Maxime, tu as trouvé une perle rare ! Ma chérie, ne me vouvoie pas je t'en prie. Et entrez, entrez !" Dit-elle en ouvrant grand la porte et en nous faisant entrer dans sa belle demeure.

Je rougis sous ses compliments et acquiesça de la tête. La maison d'enfance de Maxime était vraiment magnifique, il avait dû se plaire étant enfant ici ! Emma nous conduisit dans la salle où un homme qui ressemblait fortement à Maxime s'avança vers nous.

"- Alors voici ma nouvelle belle-fille ! Dis donc elle est magnifique !" Dit celui qui semblait être le père de Maxime à ce dernier. Celui-ci grogna en voyant son père me faire la bise. Je me retournais vers lui et lui dis : "Quand même, c'est ton père ! Tu ne peux pas être jaloux de ton père !". Ce qui fit rire les parents de Maxime. Quant à celui-ci, il me serra un peu plus contre son torse, de manière possessive en me disant à l'oreille : "T.U. E.S. A. M.O.I !". Je mis mes mains sur les siennes dans l'espoir de le calmer un peu. Je répondis ensuite à son père en lui disant que j'étais ravie de faire sa connaissance. Emma nous invita par la suite à passer à table. Maxime m'installa à sa droite en rapprochant ma chaise de la sienne. Je levais mes yeux au ciel, amusée de ce geste possessif. Durant tout le repas, ses parents me questionnèrent sur ma vie, ma famille, mes passions, mes envies, ... J'essayais de répondre le plus précisément possible à tout cet interrogatoire. Je voyais Maxime écouter avec attention mes réponses. Je me rendis compte que nous nous connaissions pas du tout et qu'il fallait que je pense à en apprendre un peu plus sur lui dans les jours qui venaient. Emma me repris à chaque fois que je la vouvoyais, mais c'était plus fort que moi, je ne pouvais m'en empêcher ! Lorsque le repas prit fin, Maxime dit à ses parents qu'il fallait que nous rentrions car j'étais un peu fatiguée du voyage. Je niais, répondant que la sieste que j'avais faite m'avait redonnée de la force, mais Maxime me regarda durement, et je sentis qu'il ne fallait pas que j'insiste. Lorsqu'Emma me prit dans ses bras pour me dire au revoir, elle me dit à l'oreille :

"- Je suis ravie que mon fils sois tombé sur une fille comme toi ! J'ai enfin la fille que j'ai toujours rêvée d'avoir.

- Moi aussi je suis heureuse qu'il soit tombé sur moi !" Répondis-je les yeux pétillants, le cœur chaud de ses douces paroles.

Nous sortîmes de la maison et Maxime repris ma main. Il avait de la chance d'avoir une mère comme la sienne. Ses parents avaient été si accueillants avec moi, si gentils !

"- A quoi penses-tu ? Dit Maxime, me tirant de mes pensées.

- Oh, euh ... Je me disais que tes parents étaient vraiment gentils. J'espère qu'ils m'ont bien aimés au moins !

- Oui ne t'en fais pas, ma mère me l'a dit !

- Ah bon ? Quand ?

- En pensée, dit-il en rigolant.

- Ah oui, c'est vrai que vous êtes télépathes !

- Oui c'est ça !

- Pourquoi étais-tu énervé quand j'ai dit que je n'étais pas fatiguée ? Lui demandais-je, espérant ne pas m'embarquer sur un sujet de dispute.

- Parce que je voulais que nous rentrions à la maison. Et toi tu voulais m'empêcher de passer du temps avec toi !

- Oh non, pas du tout, je n'avais pas compris que c'était pour ça, excuse-moi. Répondis-je en baissant la tête.

- Ce n'est pas grave ma chérie, mais je voulais juste profiter de toi ! Dit-il en s'arrêtant et en me prenant mon menton pour accrocher mes yeux à son doux regard."

Il se pencha vers moi et je sentis ses lèvres se rapprocher des miennes, nos souffles s'emballaient, et j'entendais nos cœurs battrent à l'unisson, comme la première fois que je l'ai vu, et je sentis sa bouche se poser délicatement sur la mienne. Il m'embrassa d'abord tendrement, puis le baiser se fit plus langoureux et je lui laissais enfin le plein accès à ma bouche. Nos bouches se détachèrent et il posa délicatement son front contre le mien et me dit : "Je suis tellement heureux que tu sois mon âme-sœur !" Je ne répondis rien et pris sa main, pour que nous continuions notre retour chez nous. Arrivés à la maison, nous montâmes les escaliers et Maxime se dirigea vers la porte. Je m'arrêtais et lui demandais :

"- Peux-tu me montrer la chambre où je dois dormir ?

- Bah tu dors avec moi, donc dans la mienne !

- Mais on ne se connaît presque pas ! Je n'ai jamais dormi avec un homme moi !

- Encore heureux ! Mais si, tu vas dormir avec moi, je dois te sentir près de moi. Mon loup aussi en a besoin.

- Bon, de toute façon, je crois que je n'ai pas vraiment le choix donc vas-y, dis-moi où est ta chambre !

- Merci, dit-il en posant un doux baiser sur mes lèvres."

Une fois dans sa chambre, je lui demandais de me prêter un pyjama et il enleva son tee-shirt et me le tendis :

"- Tiens ! Dit-il.

- C'est pour que tu es mon odeur sur toi, ajouta-t-il en voyant mon regard perplexe."

Je le pris et me dirigeai vers le dressing pour l'enfiler. "Tu peux le mettre devant moi, ça ne me dérange pas tu sais !" dit-il d'un air dragueur. Faisant comme si je ne l'avais pas entendu, je continuai mon chemin et revenais après m'être changée. En revenant dans la chambre, je le vis allongé, les bras croisés derrière la nuque, torse nu, avec un simple boxer (et des abdos d'enfer d'ailleurs) et qui me reluquait des pieds à la tête.

"- Tu vas rester comme ça pendant la nuit ? Lui demandais-je innocemment.

- Ben oui, normalement je dors nu, mais bon là je me suis dit qui ce serait peut-être un peu trop d'un coup pour toi !

- Oui et ben t'as bien fait ! Répondis-je un peu gênée !"

Je me couchais sur le lit, en essayant de mettre une certaine distance entre nous deux. Mais cette tentative fut vaine car à peine une seconde après m'être couchée, je sentis ses deux bras puissants me tirer vers lui. Je n'avais pas la force de résister alors je ne tardais pas à m'endormir.

Mon Alpha suprêmeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant