Chapitre 12

5.2K 170 18
                                    

Plusieurs semaines s'écoulèrent tranquillement, j'essayais de bien travailler au lycée, pour avoir la mention très bien au bac, même si je me doutais que je n'aurais pas à faire d'études post-bac. Pourquoi ? Eh bien, tout simplement parce que je suis l'âme-sœur de l'Alpha suprême (du monde), donc, il faudra bien un jour que je mette à apprendre ce que doit faire la Luna.

En ce moment, après que j'ai finis mes devoirs, nous passons toujours un petit moment tous les deux, soit nous allons nous promener dans la forêt, ou nous restons tout simplement à la maison, tranquillement dans le salon. J'aime ces petits moments privilégiés que nous passons tous les deux.

Un mardi, à l'heure du déjeuner au lycée, je remarquais le nombres de mes gardes du corps avait doublé ! J'en avais presqu'une quinzaine ! C'était n'importe quoi, et je demandais à Jules pourquoi une troisième voiture de gardes du corps était arrivée. Mais il me répondit qu'il n'avait pas le droit d'en parler. Je décidais exceptionnellement d'utiliser mon téléphone pour envoyer un SMS à Maxime.

Moi : Pourquoi j'ai encore plus de gardes du corps avec moi aujourd'hui ?

Maxime : Je t'explique ce soir.

Ce ridicule échange de message ne m'indiquait rien de bon. Malgré moi, je commençais à stresser et me demandait s'il y avait eu du changement avec nos ennemis. Des souvenirs de ma première "attaque" ressurgirent et c'était avec peine que j'essayais de m'en débarrasser.

Dès que la sonnerie annonça la dernière heure de cours, je me précipitais dehors, sans dire au revoir aux filles, tellement je stressais de savoir pourquoi ma sécurité avait augmenté d'un seul coup. Les gardes du corps sentirent mon impatience et démarrèrent au quart de tour.

J'entrais dans la maison, mais Maxime ne vint pas m'accueillir comme il avait pris l'habitude de le faire. Je posais rapidement mes affaires dans le hall et montais en direction de son bureau. Je toquais et entrais directement. Je vis alors Maxime, le front plissé et penché sur d'épais documents. Il me paraissait soucieux et cela ne faisait qu'augmenter mon inquiétude. J'avançais, me mit derrière lui et posais mes mains sur ses épaules. Mais il ne réagissait pas.

"- Maxime, qu'est-ce qu'il ne va pas ?

- Pas maintenant Laura, répondit-il sèchement."

Son rejet me fis mal au cœur. J'avais l'impression qu'il cherchait à m'écarter. Je laissais tomber mes mains et dit tristement mais un peu énervée :

"- D'accord, tu me diras quand tu seras disponible pour m'accorder un peu de temps."

Il ne répondit rien et je me demandais même s'il avait entendu ce que je venais de lui dire. Je sortis de la pièce et me réfugiais dans le canapé de la bibliothèque. Je m'enroulais dans le plaid qui était posé dessus et m'allongeais. Son absence de réaction et son rejet m'avait vraiment rendue triste. Et si l'effet de l'âme-sœur était passé ? Peut-être que ce n'était pas à vie, ou bien peut-être que Maxime s'était trompé et que ce n'était pas moi sa vrai âme-sœur. Je sentais la tête commencer à tourner et je me relevais et descendis pour aller prendre un doliprane. En chemin je croisais Emma, avec qui je commençais à parler. Cependant, mon mal de tête se faisait de plus en plus fort et je n'arrivais presque plus à suivre notre conversation. J'entendis Emma dire : "Laura, ça va ? Tu es toute blanche ! Laura ? Tu m'entends ?" Ma vision se brouilla et se fut le noir complet.

Je me réveillais dans un décor tout blanc, et me demandais où je pouvais bien être. Je m'assis sur le lit et vit que j'étais à l'hôpital. Je me demandais pourquoi j'étais ici, puis je me remémorais ce qu'il s'était passé : le surplus de gardes du corps, le rejet de Maxime et le trou noir. J'avais du m'évanouir. Je me levais, remarquais que je portais une tenue d'hôpital. Je me demandais si Maxime était au courant que j'étais là, parce que je n'étais plus sûre de rien maintenant. Au moment où j'allais commencer à aller vers la porte, celle-ci s'ouvrit sur Maxime, qui se précipita vers moi et me dit :

Mon Alpha suprêmeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant