Chapitre 9

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Le lendemain, je me réveillais dans un lit vide. Je m'assis et me remémorais la nuit agitée que j'avais eu. A de nombreuses reprises, Maxime m'avait réveillé plusieurs fois en plein cauchemars. Je me dirigeais ensuite vers le dressing, où je vis tous les habits achetés hier bien rangés. Je pris un jean et un haut noir. Je m'habillais et partis à la recherche de Maxime. Je le trouvais dans son bureau avec ses bêtas. J'arrivais dans la pièce et ils s'interrompirent. Maxime se leva de son bureau et me prit dans ses bras. Il me demanda comment j'allais. Je lui répondis en rougissant que le lit était froid sans lui. Je vis Alexandre et Mathieu sortirent discrètement de la pièce. Je devinais que Maxime le leur avait demandé.

"- Tu viens petit-déjeuner avec moi ?

- J'ai déjà mangé mais je t'accompagne."

Après un bon petit-déjeuner, je finissais de ranger la vaisselle sale et je me tournais vers lui. J'avais une question à lui poser, mais j'avais un peu peur de sa réaction.

"- Maxime, j'ai peur que tu ne m'acceptes pas après ce que je vais te dire, mais je t'en prie écoute-moi.

- Mais non ma chérie, tu peux tout me dire.

- Tu sais hier, pendant que les gardes du corps me protégeaient, j'ai prié. J'ai prié pour que je puisse te revoir un jour. Et ma prière a été exaucée ! Alors, je sais que vous les loups, vous avez votre propre religion, que vous croyez en votre déesse Luna mais j'aimerais bien que tu m'accompagnes à l'église aujourd'hui. Je voudrais juste y aller pour allumer un cierge.

- Tu es catholique alors ?

- Eh bien, en fait mes parents sont athées mais j'avais comme projet de me faire baptiser quand je serais majeure. Donc, oui je me considère comme catholique, même si en soit je ne le suis pas vraiment.

- Mais pourquoi pensais-tu que je n'allais plus t'accepter ?

- Parce que je n'en ai jamais parler à quelqu'un et mes parents, je ne sais pas trop comment ils auraient réagis. J'avais peur de ta réaction.

- Ma chérie, tu crois en ce que tu veux, et si tu veux que je t'accompagne à l'église, et bien je le ferais. Tu sais, ma mère est humaine, et avant d'être avec mon père, elle-même était catholique. Alors, cela ne me dérange absolument pas ! Dit-il en m'embrassant sur le front.

- Merci, je suis vraiment soulagée. Nous pourrions y aller aujourd'hui ?

- Oui, si tu veux. Que dirais-tu d'après le déjeuner ? Ça t'irait ?

- Oui, c'est parfait. Merci mon amour. Disais-je naturellement, avant de me rendre compte des mots que j'avais employés.

- Comment tu m'as appelé ?

- Euh... Je ne sais pas... Maxime ?

- Non, c'était plutôt comme ... Mon amour ! Dit-il tout fier.

- Ah bon ? J'ai dis ça moi ? Répondis-je en rigolant.

- Et oui ! Alors comme ça tu m'aimes ?

- Euh...

- Ça tombe bien parce que moi aussi je t'aime ma chérie." Me répondit-il en m'embrassant.

Je vis qu'il avait compris que je n'étais pas encore prête à dire ces mots, qui signifient tant à mes yeux.

La journée passa vite, bien que je finis par tourner en rond dans la maison. J'avais pourtant regarder la télé, lu un peu, mais je dois dire que même si le lycée peut parfois être un peu barbant, ça me manquais un peu. Avant le dîner, je sortis de la maison et voulu faire un tour dans le village de la meute. Partout où j'allais, les regards se fixaient et tous me saluaient d'un signe de tête respectueux. Toute cette attention me gênait beaucoup, mais je me disais que ces dévisagements finiraient par arrêter quand ils me connaîtraient mieux. Cela devait faire une heure que j'étais dehors lorsque le village commença à s'agiter tout autour de moi. Tous les habitants s'étaient rassemblés autour de moi et je vis une femme, comme poussée par les autres s'avancer vers moi.

Mon Alpha suprêmeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant