Chapter ten:

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Soo:

Non... ce n'est pas possible...

Je sors de la maison les larmes aux yeux et cours dans le quartier jusqu'à la villa, ma villa où se trouvent des camions de pompier et de police. La maison n'est plus en feu mais elle est réduite en cendres. Je m'avance doucement jusqu'aux barrières installées. Deux brancards contenant des sacs funèbres passent devant moi. Je me précipite vers les ambulance mais un pompier me bloque le passage.

Pompier: je suis désolé madame mais vous ne pouvez pas avancer plus.

Soo: ils... ils sont morts? Demandais-je en montrant les deux brancards dans les ambulances.

Pompier: je suis désolé mais je ne peux pas répondre à vos questions.

Soo: mais ce sont mes parents. Répondis-je en pleurant.

Pompier: ho... je... j'ai le regret de vous annoncer que oui, vos parents sont décédés. Toutes mes condoléances madame.

Soo: maman! Papa! Criai je encore plus fort alors que le pompier me tenait pour ne pas que j'avance plus.
Maman... papa...

Je me laisse tomber par terre au milieu de la neige, pleurant toutes les larmes de mon corps. Deux bras m'enlacèrent mais je n'avais pas la force ni de regarder qui c'était ni d'éloigner cette personne de moi. Alors je reste là, à pleurer. La neige commence à tomber, de plus en plus fort mais je n'en ai rien à faire, je reste là assise dans le froid, tenant fort la personne derrière moi. Je repense à mes parents, à tout les bons moment en leur compagnie, à nos disputes, à nos repas ensembles, à nos anniversaires, à nos Noël...
Au bout d'un long moment, peut-être plusieurs heures, quand j'étais enfin calmée et que plus personne n'était dans les environs, je décide à me retourner vers cet inconnu et je suis vite surprise.

Soo: pourquoi es-tu là Call?

Il se lève et se positionne devant moi, me tendant la main.

Call: aller viens, on va marcher

Cette personne était donc Call...
Je le regarde longuement, toujours les larmes aux yeux, attrape sa main et me lève.

Call: je suis là parce que tu viens de perdre tes parents et que tu as besoin d'épaules sur lesquelles pleurer.

Alors ce n'était pas un rêve -ou plutôt un cauchemar- mais la réalité? Je recommence à pleurer. Call s'approche de moi et m'encercle de ses bras musclés. Je me laisse faire.

Call: je sais que c'est dur pour toi mais je suis l-

Soo: oui, allons marcher.

Call ne bronche pas et nous commençons notre balade, nous traversons les rues jusqu'à ce que mon ventre commence à crier famine -ou sa meilleure mélodie ( c'est moi ça de 11 h à 12 h en cours mdrr)- alors Call me propose d'aller manger un bout dans un café. Nous nous installons à une table et Call commence à faire la discussion mais je ne l'écoute que d'une oreille distraite, je n'ai pas la tête à parler. Il le comprend très vite puisqu'il arrête son monologue et nous commençons à manger. Lorsque notre repas fut terminé, nous retournons sur nos pas pour rentrer mais pas chez moi, je n'ai plus de chez moi, alors nous allons à celle du gang. Je rentre dans ma chambre et m'endors directement, habillée et maquillée mais je m'en moque.

Cela fait maintenant une semaine que l'incendie a eu lieu, une semaine que je ne sors plus de ma chambre et une semaine que je ne vois personne. Comme chaque matin, Leila toque à ma porte mais je ne réponds pas. Comme chaque matin, elle reste là, devant ma chambre assise contre ma porte.

Virginity gangOù les histoires vivent. Découvrez maintenant