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Coucou les gens, j'espère que vous allez bien !
On se retrouve aujourd'hui pour le seizième chapitre de cette fanfiction ! J'espère qu'il vous plaira !N'hésitez pas à me laisser une review pour me donner votre avis !
Bonne lecture !
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Chapitre XVI : Une preuve solide.
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PDV Mathieu
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Je soupirais d'agacement en allant la chambre du petit. J'étais dans un état terrible. Les deux mioches qui étaient venus nous parler d'Alois s'étaient fichu de moi, ils avaient retourné le couteau dans la plaie d'une blessure encore ouverte est très douloureuse : personne ne savait où était Alois. J'avais tellement espéré, prié pour que Jorg et Thomas m'apportent la lumière sur toute cette affaire, ou au moins un indice. A quoi je m'attendais ? J'étais tellement stupide. Antoine me l'avait bien dit : « N'attend pas trop de ces gamins. » Mais je n'avais pas pu m'en empêcher, et je m'étais rapidement fait de faux espoirs. Ce n'était que des gosses, comment auraient-ils pu savoir ? A part me raconter la même histoire stupide qu'Alois à propos d'un monstre stupide.
« Ces idiots avec leurs histoires stupides..
-Mathieu... » soupira doucement Antoine.
Je serrais les dents, ouvrant les rideaux de la chambre de notre fils pour y faire entrer le soleil : le bambou dans la chambre du petit avait besoin de lumière.
« Quoi ?! Ose dire que c'est pas vrai ! Je suis sur que ces gamins l'ont fait exprès...
-Ne dis pas ça, ce sont des enfants... »
Je levais les yeux au ciel, agacé en faisant le lit du petit, souhaitant garder de l'ordre pour quand Alois reviendrez. S'il revenait... Je regardais les petites peluches par terre, les installant une à une sur le petit lit.
« Des enfants... tu parles... je suis sur et certain que c'est eux qui ont mis toutes ces histoires de Baba Yaga je sais pas quoi dans la tête d'Alois ! » vociférais-je en agitant les bras.
Je faisais les cents pas dans la chambre, tenant l'oreiller bleu du petit lit entre mes mains, changeant la housse sous le regard agacé d'Antoine. Ce dernier grogna en me saisissant par le t-shirt : me voir tourner en rond avait tendance à l'agacer.
« Les petits se racontent toujours des histoires qui font peur ! Alors pas la peine d'en vouloir à ces gosses, ils pensaient sans doute bien faire.
-Tu parles... ils voulaient surtout nous faire souffrir ! »
Antoine jura en me lâchant brusquement, se retournant en prenant son visage entre ses mains pour se calmer, agacé. Je m'en voudrais plus tard de l'avoir mis dans cet état, mais actuellement je n'en avais clairement rien à foutre. Je soupirais, reposant l'oreiller dans sa nouvelle housse sur le lit alors que mon mari daigna enfin m'aider, retirant les draps du lit. Je fermais les yeux cinq minutes essayant de me calmer : toute cette histoire me donnait mal à la tête et je ne savais pas combien de temps on continuerait ainsi, Antoine et moi. À force de ne pas réussir à dormir et à manger, on finirait par se tuer à la tâche...
« Mathieu... viens voir... » souffla Antoine d'une voix blanche.
J'haussais un sourcils en entendant son ton à la fois apeuré et ébahi, et me tourna vers lui. Il avait les sourcils froncés, et pâle, observait les draps du petit qu'il venait d'enlever du lit. On y voyait une longue traînée rougeâtre, du sang, prenant la forme d'une main biscornue aux doigts étrangement longs. J'ouvris la bouche, horrifié à mon tour et me précipita sur le lit pour l'examiner : à même le matelas on trouvait la même marque inquiétante. Ce n'était pas à Alois. Je bredouillais en examinant cette chose de plus près :
« Bon sang... mais qu'est-ce que c'est...?
-On... on dirait une main...
-Oui... mais c'est pas possible. C'est pas humain... si ? »
Fébrilement et tremblant, je prenais mon portable pour l'allumer et prendre une photo de cette main démoniaque. Plein de supposition se mélangeaient dans ma tête, pourtant aucune ne me satisfaisait : je nageais en plein cauchemar. Pourtant il y avait forcément une réponse logique à tout ça Mais bien malgré moi, toutes ces stupides histoires de monstre tournaient en rond dans mon esprit.
« On... On va apporter ça aux flics ! Il y a forcément des empreintes digitales ! » s'écria Antoine en prenant le drap pour le mettre dans un sachet plastique qui traînait par terre.
Je souris doucement en effaçant toutes ses pensées sombres de mon esprit et hocha vivement la tête : Antoine avait raison, on avait enfin une preuve. On avait enfin une chance de trouver la trace du malade qui avait enlevé notre fils. Enfin une chance de retrouver Alois.
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Voilà, c'était le chapitre seize, j'espère qu'il vous aura plu ! Que pensez-vous de cette mystérieuse trace de main ?
Encore une fois, je serais ravi d'avoir vos avis !
Passez une bonne semaine, on se retrouve le week-end prochain !
Amour et licorne *^*
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-Cauchemar d'enfant- Le Baba Yaga
FanfictionLes monstres ne sont pas réels. Mathieu et Antoine le savent. mais ils ont beaucoup plus de mal à convaincre le petit Alois. Pourtant lorsqu'une mystérieuse légende slave va venir perturber leur quotidien, ils devront remettre leur façon de penser e...