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Coucou les gens, j'espère que vous allez bien !
On se retrouve aujourd'hui pour le huitième chapitre de cette fanfiction ! J'espère qu'il vous plaira !N'hésitez pas à me laisser une review pour me donner votre avis !
Bonne lecture !
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Chapitre VIII : Une sentence irrévocable.
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PDV Mathieu
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Antoine n'avait même pas eu le temps de recommencer à poster les épisodes de sa putain d'émission sur YouTube qu'il se retrouvait déjà en prison pour plusieurs mois. Enfin, pas encore, mais c'était ce qu'on pouvait espérer de mieux selon nos avocats. Quand je pense que je m'étais énervé contre lui lorsqu'il m'avait dit vouloir reprendre les What The Cut... j'aurais préféré qu'il fasse ça, si ça le faisait se sentir en sécurité. Mais ça n'était pas le cas, je ne savais plus quoi faire ou quoi penser...
Assis dans les bancs du tribunal, habillé d'une chemise, je regardais mon mari dans le banc des accusés. Je n'étais pas autorisé à intervenir, je n'étais qu'un simple spectateur parmi tous les autres qui étaient venus. Car oui, le procès du grand Antoine Daniel ! Comme vous pouvez l'imaginer, plusieurs personnes, des fans, étaient venus. Certains pour le soutenir, d'autres pour le descendre.
« Monsieur Daniel, vous êtes poursuivit pour coups et blessures sur les personnes de Hans Spriger et Joffrey Leroy. »
Sur le banc des victimes, Les deux hommes blonds, plâtrés et en très mauvais état regardaient Antoine d'un oeil mauvais. Ces deux cons... j'aurais pu les défoncer moi aussi une nouvelle fois, mais je n'étais pas fou comme Antoine. Car oui, pour avoir réagis ainsi envers eux, Antoine devait bien être un peu fou. Non ? Au moins, il ne les avait pas tués... C'est sans doute affreux à dire, mais parfois je me demande s'il n'en aurait pas été capable.
Je soupirais, me sentant à l'étroit au milieu de cette foule venu juger Antoine. Ils me jugeaient moi aussi, et j'avais honte d'être marié à lui bien que je m'en sente coupable. Il aurait pu m'en parler, ou simplement aller voir un psy, mais non il avait préféré se créer une barrière entre lui et le monde réel et rester seul avec ses problèmes. Je lui en voulais beaucoup. Si encore il n'y avait que nous, j'aurais accepté cet écart de conduite, mais ce n'était pas le cas.
Je n'avais pas emmené Alois avec moi : cette histoire le perturbait déjà bien assez. Avec sa connerie, Antoine n'avait pas pensé une seule fois à Alois : l'assistante sociale avait voulu nous le reprendre ! J'avais dû les convaincre de ma stabilité mentale et du fait que je pouvais offrir à mon fils un environnement rassurant.
Et dire que je pensais que tout s'arrangerait...
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PDV Antoine
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Je soupirais et me tournais pour observer rapidement derrière moi. Je jetais un regard triste et désolé à Mathieu. Sourcils froncés, mon mari me fixait sévèrement mais je voyais également de l'inquiétude dans ses iris bleutées. Avec un soupir, je me réinstallais convenablement pour faire face au juge sur son estrade. Mon avocat à côté de moi était en train de faire un plaidoyer en ma faveur.
« Mon client s'était fait agresser récemment par ces deux hommes. Cela n'excuse en rien son comportement, mais ne dit-on pas que la violence mène à la violence ? Ces agresseurs n'ont écopé que de deux mois durant lesquels mon client, traumatisé, n'a pas su se remettre de cette agression et... »
Je baissais la tête en regardant mes chaussures, honteux. Je sentais les regards brulants du public sur ma nuque. Ils me jugeaient tous, même Mathieu, je le savais. Mais je ne regrettais rien malgré tout ce que pouvait dire mon avocat, au contraire !
Sur le banc à ma droite, à l'autre bout de la pièce, mes agresseurs, ou ceux que j'avais agressés, me regardaient d'un air triomphant. Ils m'avaient rendu fou, c'étaient ce qu'ils voulaient. Mais je voyais dans leurs yeux de la peur et une certaine amertume. Le juge me regarda très sérieusement. On approchait de la fin de ce procès. Bientôt, je connaitrais ma peine.
« Monsieur Daniel, comptez-vous vous attaquer à nouveau à monsieur Spriger et monsieur Leroy ?
-Non.
-Et regrettez-vous ces actes ? »
Le tribunal était silencieux. Je sentais tous les regards sur moi et je déglutis. Je me tournais doucement pour regarder derrière moi. Mes yeux rencontrèrent ceux scintillants de mon mari qui me sourit doucement d'un air encourageant. Je regardais ensuite à nouveau le juge qui, sourcils froncés, attendait ma réponse, perdant patience. Je soupirais doucement et tourna la tête pour ensuite observer Hans et Joffrey. Je les détestais plus que tout. Ils m'avaient traumatisés, bousculés mon quotidien. Je leur souris sadiquement : je ne comptais pas mentir.
« Non. »
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Voilà, c'était le chapitre huit, j'espère qu'il vous aura plu !
Encore une fois, je serais ravi d'avoir vos avis !
Passez une bonne semaine, on se retrouve le week-end prochain !
Amour et licorne *^*
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-Cauchemar d'enfant- Le Baba Yaga
FanfictionLes monstres ne sont pas réels. Mathieu et Antoine le savent. mais ils ont beaucoup plus de mal à convaincre le petit Alois. Pourtant lorsqu'une mystérieuse légende slave va venir perturber leur quotidien, ils devront remettre leur façon de penser e...