~ Une acceptation difficile ~

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Coucou les gens, j'espère que vous allez bien !
On se retrouve aujourd'hui pour le dix-septième chapitre de cette fanfiction ! J'espère qu'il vous plaira !

N'hésitez pas à me laisser une review pour me donner votre avis !

Bonne lecture !

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Chapitre XVII : Une acceptation difficile.

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PDV Antoine

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Je soupirais en passant une main sur mon visage, désespéré. J'avais beaucoup espéré, j'étais certain que cette fois on le retrouverait, qu'on aurait au moins une piste, mais non. Là où je pensais qu'on trouverait des empreintes digitales, sur ce putain de drap, rien. Selon les médecins légistes et autres experts, il n'y avait aucun ADN dans cette trace de sang, ni aucune empreinte digitale dans cette empreinte de main. C'était du jamais vu, personne ne comprenait le pourquoi du comment.

Et si je restais calme et rationnel, Mathieu avait lui totalement pété les plombs : il était persuadé que des évènements surnaturels se produisaient chez nous. J'avais essayé de le résonner, en vain : toute cette histoire lui montait à la tête, il devenait peu à peu fou et en arrivait à gober les idioties de ces gamins.

En même temps, comment lui en vouloir ? N'importe qui dans sa situation finirait par craquer, n'importe qui ne sachant pas où serait son enfant voudrait croire à une solution, même impossible.

On sonna à la porte de notre appartement : je savais qui c'était. Je poussais un soupir et secoua la tête, dépité, debout au milieu du salon en regardant mon mari qui se levait d'un air désapprobateur. Ce dernier se précipita vers la porte d'entrée alors que je soupirais.

« Mathieu, je sais que tu veux retrouver Alois, mais essaie de garder la tête sur les épaules ! Les monstres, ça n'existe pas !

-Tais toi, Antoine ! Ces gosses savent des choses ! » siffla-t-il entre ses dents.

Il ouvrit et fit entrer deux petits, les mêmes que la dernière fois : Thomas et Jorg. Il les installa au salon et leur donna un verre de jus de fruit ainsi qu'un petit saladier plein de bonbons colorés, jaune, vert, rose ou bleu et de chocolats enveloppés dans un papier aluminium doré. Je soupirais et m'adossa contre un mur du salon, en retrait pour les observer avec dépit. Nous étions descendu bien bas. Comme la dernière fois, ces deux gamins semblaient inquiets, voir même apeurés, et jetais des regards anxieux autours d'eux.

« Allez, dites moi ce que vous savez sur le Baba Yaga... » demanda Mathieu en leur souriant d'un air encourageant.

Le gamin aux cheveux noirs, Thomas, piqua plusieurs bonbons dans la saladier et les mis en bouche en le regardant avant de chuchoter la bouche pleine, postillonnant sur mon mari qui grimaça légèrement, mais ne bougea pas, trop attentif et concentré sur ses paroles.

« C'est un méchant monstre... Avant on dit que c'était une dame très triste... Puis elle est devenue méchante parce qu'on se moquait d'elle...

-Pourquoi les gens se moquaient d'elle ?

-Parce qu'elle était différente ! Elle a vécu il y a vraiment très longtemps...» intervint le petit châtain aux yeux verts.

Mathieu fronça les sourcils et déglutit alors que je levais les yeux au ciel. Ces histoires d'horreurs de gosses stupides allaient le rendre fou...

« Très longtemps ? Quand à peu près ? »

Jorg et Thomas se regardèrent, bouche bée, sans savoir quoi dire. En même temps, difficile de donner une date ou une époque à des stupides racontars dans la cour de récré. Qu'est-ce que Mathieu espérait, au juste ?

« Bah... il y a très longtemps ! Je sais pas quand exactement, mais le Baba Yaga me l'a montré ! Autrefois il y avait pas de voiture et leurs habits ressemblaient à ceux dans les films avec des calèches ! Euh... là où il y a eu la révolution ! Je crois... » bredouilla Jorg.

Mathieu, yeux plissés, hocha la tête doucement. Il avait l'air de vraiment croire à cette histoire stupide...

« D'accord, donc au dix-huitième siècle... Mais dis moi... Le Baba Yaga vous parle ? »

Thomas secoua la tête en fronçant les sourcils sous le regard intrigué et impatient de Mathieu qui, stressé, tapait du pied par terre.

« Non, elle ne parle pas, elle nous le montre !

-Oui, comme dans un rêve ! » ajouta Jorg.

De mieux en mieux ! Ces gamins venaient clairement de nous avouer que ce fameux monstre n'était qu'un rêve, une hallucination ! Agacé, je m'avançais vers Mathieu pour me planter face à lui, furieux. Ce dernier serra les dents en me regardant sévèrement, sachant déjà ce que j'allais dire.

« C'est n'importe quoi ! Arrête, merde ! C'est pas comme ça qu'on retrouvera Alois !

-Moi au moins j'essaye toutes les solutions ! Ce monstre terrorisait le petit, il y est peut-être pour quelque chose ! » vociféra mon mari.

Je ne le comprenais plus, il me désespérait. Furieux, je donnais un coup sur la table basse alors que les deux enfants sursautèrent. Mathieu resta de marbre : une fois que les petits seraient partis, ce serait ma fête... Je me calmais au bout de quelques secondes : si s'enfermer dans un mensonge et une histoire stupide faisait du bien à Mathieu, alors autant le laisser faire. Je retournais, grommelant et contenant ma colère, dans un coin de la pièce. Les deux enfants, embêtés, regardaient le sol avant que l'un d'eux ne murmure :

« On dit la vérité..

-Je vous crois, je suis désolé qu'Antoine se soit énervé... c'est parce qu'il sinquiète... Comment vous connaissez ce Baba Yaga ?

-C'est très connu ! Ça existe depuis des années ! Tous les vingt-cinq ans, elle kidnappe un enfant ! »

Je frissonnais en l'entendant dire ça. Pour une raison que j'ignorais, tout ça me rappelait des choses obscures, mais je n'aurais pas su dire quoi. Mathieu, les larmes aux yeux, déglutit difficilement en les entendant. La voix tremblante il demanda :

« Vous savez où trouver ce Baba Yaga ?

-Dans les égouts... » murmura Thomas.

Soudainement, Jorg attrapa le bras de son ami, terrifié, lui montrant un couloir derrière nous. Thomas parut également apeuré, et je me retournais avec Mathieu d'un même mouvement vers ce couloir. Rien, nada. Je ne comprenais pas ce qui avait pu les effrayer.

« O-on doit vraiment y aller... ! Au revoir ! » s'exclamèrent les deux enfants d'une même voix avant de disparaitre aussitôt.

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Voilà, c'était le chapitre dix-sept, j'espère qu'il vous aura plu !

Encore une fois, je serais ravi d'avoir vos avis !

Passez une bonne semaine, on se retrouve le week-end prochain !

Amour et licorne *^*

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-Cauchemar d'enfant- Le Baba YagaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant