-Cauchemar d'enfant- Le Baba Yaga

~ Désarmé face à la violence ~

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Coucou les gens, j'espère que vous allez bien !
On se retrouve aujourd'hui pour le sixième chapitre de cette fanfiction ! J'espère qu'il vous plaira !

N'hésitez pas à me laisser une review pour me donner votre avis !

Bonne lecture !

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Chapitre VI : Désarmé face à la violence.

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PDV Antoine

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« Wahou, ils t'ont pas loupé... » soupira Alex en lorgnant mon visage blessé.

Il toucha ma joue du bout des doigts et en grognant, je donnais un violent coup de coude dans ses côtes : hors de question qu'il me touche. Je n'étais pas tactile et détestais son regard plein de pitié... ça me rendait fou. Ils me rendaient tous fou, j'avais beaucoup de mal à les supporter. Brusquement je me levais et grogna, en disant d'un ton sec malgré moi :

« Tu devrais rentrer. »

Alex fronça les sourcils sans comprendre. Il venait tout juste d'arriver et je le mettais à la porte... Il passa une main dans ses cheveux châtain et me dit d'un air amical en souriant faiblement, essayant de me calmer :

« Eh, Antoine, je suis désolé, je ne voulais pas te... te brusquer ou quoi que ce soit ! »

Mathieu, étonné de me voir ainsi, fronça les sourcils tout comme Alois. Ce dernier, allongé sur le canapé en slip bleu à cause de la chaleur, demanda en se tournant la tête vers le son de nos voix :

« Pourquoi t'es fâché Antoine ? »

Je grognais, de très mauvaise humeur. Ils m'étouffaient tous, personne ici ne semblait me comprendre. Je n'avais pas su protéger ma famille, je m'étais fait ridiculiser, on m'avait battu, on m'avait fait mal et désormais tout m'insupportait. Je ne comprenais même pas comment Mathieu pouvait accepter tous ces types qui venaient chez nous pour nous regarder avec pitié... Ce dernier regarda Alex en haussant les épaules pour lui montrer son incompréhension face à mon comportement. Ils faisaient tous comme si je n'étais pas là ! Sans attendre plus longtemps, je grognais et partais m'enfermer dans ma chambre en claquant la porte.

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PDV Mathieu

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Je poussais un soupir en voyant Antoine partir. Depuis notre agression deux jours plus tôt, il était distant et assez violent, que ce soit dans ses gestes ou sa parole. Je m'inquiétais pour lui, mais avec le temps ça finirait sans doute par passer. J'essayais de le ménager au maximum, je le laissais seul quand il me le demandait, ne l'embêtait pas avec les tâches ménagères, supportais ses crises de colère. C'était sa façon de s'exprimer, de montrer sa peur. Je l'aidais comme je le pouvais mais ce n'était pas facile : nous nous étions fait littéralement défoncer par ces abrutis et je devais bien avouer que j'en gardais également plusieurs séquelles : j'avais un oeil aux bords noirs, diverses hématomes et une côte fêlée. Antoine ne s'en sortait pas mieux que moi.