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Coucou les gens, j'espère que vous allez bien !
On se retrouve aujourd'hui pour le quatorzième chapitre de cette fanfiction ! J'espère qu'il vous plaira !N'hésitez pas à me laisser une review pour me donner votre avis !
Bonne lecture !
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Chapitre XIV : Perdu dans la nature.
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PDV Mathieu
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Le dos droit et les poings serrés, j'avançais d'un air décidé dans une banlieue familiale de Nantes. J'avais un but, je ne comptais pas le lâcher de vue. Le soleil était haut dans le ciel mais au loin, de gros nuages gris avançaient dans notre direction. Je marchais à pas rapide, observant les maisons blanches autour de moi, toutes identiques, vérifiant chacune des adresses. Je finis par arriver à destination, et le coeur battant et l'estomac noué, je toquais à la porte en ébène de la petite maison.
Bien vite, une jeune femme brune vint ouvrir, ses yeux gris posés sur moi d'un air interloqué. Elle m'avait reconnu, je pouvais le voir à sa nervosité : elle tortillait ses doigts entre eux.
« Bonjour, je peux vous aider ? »
Sans lui répondre, je grognais et la poussais en entrant dans la maison alors qu'elle lâcha une exclamation étonnée et apeurée, me demandant de quitter les lieux. Je ne l'écoutais pas et presque instantanément me dirigea vers la pièce que j'identifiais comme étant la cuisine. Il était midi, par conséquent Hans était à table avec ses enfants, deux petites filles, deux petites brunes aux nez recourbés. Hans, ses cheveux blonds plaqués à l'arrière de son crâne, me regarda en ouvrant de grands yeux. Son nez recourbé frétilla sous la peur et la colère, alors qu'il déglutit en se levant, s'écriant :
« Qu'est-ce que tu fais là ?! »
L'une des deux petites, la plus jeune, se tourna vers son père en demandant d'une petite voix :
« Papa, qui est ce monsieur ? »
La mère qui évidement m'avait suivi, alla se mettre derrière ses deux petites rapidement pour les serrer fort contre elle en s'exclamant :
« Vous n'avez aucun droit d'être ici ! Je sais que mon mari a été affreux avec vous, mais vous vous êtes vengés ! Ne peut-on pas reprendre une vie normale, maintenant ?! Chacun de son côté ?! Vous faîtes peur à nos filles ! »
Je grognais et en l'ignorant, franchit la distance qui me séparait de Hans avant de le saisir durement par le col pour le plaquer au mur. Il déglutit en me regardant, se tortillant en essayant de me repousser alors que les petites lâchèrent un cri strident.
« Où est mon fils ?!
-Quoi ?
-Je sais que c'est toi qui l'a ! Où il est ?! Qu'est-ce que tu lui as fait ?! »
Il me regarda, sourcils froncés. Je ne détectais plus aucune peur dans son regard, juste de l'incompréhension. Il planta ses yeux verts dans les miens et très sérieusement, me dit dans un souffle :
« Je ne sais pas où est ton gosse. »
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PDV Antoine
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Je soupirais en rentrant chez moi, montant les escaliers de l'immeuble d'un air dépité. Je poussais un profond soupir, les épaules voutées, avançant lentement vers la porte de chez moi en tapotant mes poches à la recherche de mes clés. Je ne voulais pas rentrer, l'ambiance de la maison était morose depuis qu'Alois s'était volatilisé dans la nature.
J'étais tellement dépassé, désespéré. Notre vie avait basculé dans un enfer sans nom, mais le pire dans tout ça était l'ignorance : je ne savais pas si mon fils était mort ou vivant, s'il avait fugué ou s'il avait été enlevé... Les jours passaient et les flics ne trouvaient toujours rien. Aucune piste ! Selon eux, il était impossible qu'il soit sorti de l'appartement. Parfait, qu'attendaient-ils pour fouiller notre deux pièces où était soit disant caché notre fils depuis plusieurs semaines sans qu'on le trouve ?
J'ouvrais la porte de l'appartement, entrant à l'intérieur. Assis sur le canapé, Mathieu leva un regard plein despoir sur moi, tremblant d'appréhension. Mes tripes se tordirent douloureusement.
« Alors ?
-Il n'est pas avec Joffrey... »
De rage, Mathieu se leva et donna un violent coup de pied dans la table basse qui se retourna, retenant une grimace de douleur. Il finit par fondre en larme : ça me tuait de le voir comme ça, de ne pas pouvoir l'aider, ne pas pouvoir lui apporter de réponse.
« Merde, mais où il est ?! On doit vraiment être des parents affreux ! Pourquoi personne ne trouve de réponse ?! Il... il... il est peut-être avec un fou, en train de se faire torturer ! Ou peut-être... perdu, il n'arrive pas à retrouver le chemin de la maison ! »
Il me regarda, l'air dépité, cherchant une réponse au fond de mes yeux, une approbation de ses propos, mais sans même me regarder je savais que l'on n'y voyait qu'un vide infini. Sans m'en rendre compte, je pleurais moi aussi.
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Voilà, c'était le chapitre quatorze, j'espère qu'il vous aura plu !
Encore une fois, je serais ravi d'avoir vos avis !
Passez une bonne semaine, on se retrouve le week-end prochain !
Amour et licorne *^*
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-Cauchemar d'enfant- Le Baba Yaga
FanfictionLes monstres ne sont pas réels. Mathieu et Antoine le savent. mais ils ont beaucoup plus de mal à convaincre le petit Alois. Pourtant lorsqu'une mystérieuse légende slave va venir perturber leur quotidien, ils devront remettre leur façon de penser e...