La besogne

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La fin de journée arriver, après avoir pris un quatre heures et avoir été en cachette nourrir des bébés chats se trouvant dans l'espace vide de la toiture au dessus de la salle de traite et de l'étable des petits veaux, accessibles par l'étable des bêtes. Louise leur avait donné des noms en fonction de leur pelage et semblait bien s'entendre avec leur mère. Ils avaient donné du lait chaud avec des morceaux de pain trempé dedans. Chose que Valentin trouva dégoûtante. L'un des chatons avait de la conjonctivite et la jeune fille lui avait appliqué de la camomille avec précautions. Rosalie avait finit par les trouver et leur avait fait la leçon.

- bon, j'espère que tu as assez soufflé, c'est leur de la besogne, toi et moi on est chargé de nourrir les petits veaux pendant que maman et Marc font la traite. Alex avec papa doit rentrer et on ira alors l'aider à nourrir leur vaches, il va y en avoir celle qui ont été à la traite qui vont revenir. Donc c'est parti, Louise va près de maman

- lui dis pas qu'on est aller voir les chatons hein, fit sa petite sœur

- file misstinguette

Elle acquiesça et partit. Valentin suivit Rosa dans le fourni, là où se trouvait des étagères, les cuves à lait, ... Elle se dirigea vers un évier avec des bouteilles d'eau abîmé sans capuche et des sortes d'énormes tétines.

- on a pas de nouveau petit veau mais le prochain il sera pour toi, ça devrait pas tarder en plus... sinon, les jeunes ont une ration de lait chaud et une de picotin chacun. Devant chacun de leur box, il y a deux anneaux pour y mettre des seaux, évidemment il y en a pas assez donc il faut que ça roule, tu t'occupes du lait et moi du picotin. T'as des muscles j'espère que c'est pas juste pour faire joli

- sympa

- dis toi que tu vas en avoir bien besoin les deux mois qui viennent

- je sais pas comment je vais m'en sortir...

- tu vas t'y faire

- j'y suis bien obligé

Après avoir soigné les petit veaux et surtout porter les deux cruches à lait en aluminium de 20 litre pour prouver à Rosalie qu'elle avait tord. Il dut avec ce qu'il restait versé dans les mangeoires des plus grands se trouvant à côté à plusieurs dans des petits enclos classés selon leur âge. Quand ils avaient fini de boire, Rosalie leur mis du picotin. Alors qu'il terminait de verser le lait au dernier il se figea.

- bah c'est qu'il est pas dénué de muscles lui au moins

Valentin se tourna vers le fils d'agriculteurs. Alexandre de tenait dans l'encadrement reliant à l'étable des vaches, l'épaule appuyée contre un mur et les bras croisés, il avait néanmoins enfilé un t-shirt.

- lui en veux pas, on a eu un stagiaire pendant un mois et il avait pas de force, cet imbéciles qu'est mon frère n'a pas arrêté de l'ennuyer

- sérieux, ce mec fichait rien en plus, papa a essayé de lui faire prendre conscience et de le pousser à travailler mais que dalle

Rosa leva les yeux au ciel.

- je vais chercher le wedeman pendant que vous commencer à soigner les bêtes

Alexandre leva les yeux au ciel.

- c'est à ton tour de montrer que t'as les muscles puis t'as passé assez de temps sur les machines aujourd'hui

- t'es chiant

- moi aussi je t'aime, sourit Rosa en lui donnant tape sur les fesses en partant ce qui eu pour effet de faire grogner Alex

Le jumeau regarda Valentin avant de soupirer et de lui indique d'un geste lasse de la tête de le suivre. Avec peux d'entrain, il lui expliqua qu'il devait mettre sous le silo la brouette et ouvrir la trappe pour faire couler les grains dedans. Puis il lui montra où aller verser la nourriture.

- t'as compris où je répète ?

- non c'est bon

- bien pendant ce temps je vais brosser l'allée

Sur ses mots il prit une brosse et partit dégager le foin se trouvant devant les enclos où des vaches se tenait la journée les autres étant vide. Alexandre s'était immédiatement éloigné de lui. A croire qu'il avait la peste. Alors qu'il nourrissait les bêtes sortant de la salle de traite, Rosa arriva avec un engin à quatre roues sans cabine et avec une fourche soulevant une énorme ballot de paille rectangulaire qu'elle déposa au milieu de tout devant les restes d'un autre.

Alexandre continua sa tâche alors qu'elle empoigna une fourche pour mettre le pré fané au bête tout en chantonnant les musiques qui passait à la radio se trouvant dans l'étable ce qui ne semblait pas ravir son jumeau. Quand arriva devant le taureau il fut non sans mal étonné du bruit que produisait l'animal vraiment imposant.

- tremble pas comme ça, il est pas méchant, il te connaît juste pas

Valentin se tourna surpris d'entendre Alexandre parler. Le garçon ce dirigea vers lui et passa à côté pour rejoindre la grosse pièce qui ce tenait devant eux. Il passa son bras entre les morceaux de métal qui se mouvait pour permettre au vaches de passer leur tête pour manger et les empêcher de partir, nommer cornadis. Il trouva facilement la tête du taureau qu'il se mit à caresser.

- les animaux ressentent la peur, c'est normal qu'il réagisse mal. C'est pas parce que c'est un taureau qu'il est forcément méchant.

Il retira sa main et soupira:

- terminons vite cette besogne qu'on mange et que je puisse aller dormir

Sur ses mots les deux remirent au travail de leur côté. Valentin trouva l'idée de son cadet intéressante, il allait probablement bien dormir cette nuit, il était épuisé. Mais il évitait de s'en vanter, l'un des jumeaux était capable de lui faire une remarque. Va savoir lequel des deux.

Bleu de luiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant