Couples

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Valentin voyait bien que Alexandre était en panique même si il arrivait à le cacher. Après tout, ils étaient jumeaux, dormait depuis toujours dans la même chambre. Il lui attrapa la main et la serra fort.

- ça va aller, au pire, elle a juste un peu trop bu et on risque de la retrouver occuper à se rouler par terre... ou a vomir sur la bâche du chapiteau

Alexandre avançait vite avec un but précis, il ne lui répondit pas mais il serra un peu plus la main du garçon.

Ils ne tardèrent pas à repérer Laura et leurs amies ainsi que Rosa. Immédiatement son jumeaux se mit à courir dans sa direction entraînant Valentin avec lui. Les filles se mirent de côté, il lâcha la main de son aîné pour poser ses mains sur les épaules de sa sœur et plongea son regard dans le sien.

- Rosa, qu'est-ce qu'il y a ?

La jeune fille pointa du doigt quelque chose derrière lui. Elle avait le visage baignée de larmes. Son frère se retourna et Valentin regarda avec lui. Il comprit immédiatement le problème, Kyliam, son copain était entrain de  littéralement dévorer la bouche d'un autre garçon.

Alexandre se mit en marche vers lui sans attendre, d'un pas furieux et interrompu l'échange buccal en attrapant le mec de sa sœur par l'encolure. Il lui cria quelques choses, mais la musique allait trop fort pour qu'ils comprennent, avant de lui donner un coup de poing en pleine figure puis retourna près d'eux.

- on rentre, Laura tu peux nous ramener ? dit-il sans demander l'avis de quiconque

- pas de problème

Alexandre se mit d'un côté de sa sœur et Valentin de l'autre. Elle était en état de choc. Ils l'accompagnèrent ainsi jusqu'à la voiture où ils montèrent tout les trois à l'arrière.

Durant tout le trajet, Alexandre serra contre lui sa sœur tout en ne lâchant pas du regard Valentin. Quand ils arrivèrent, ils firent monter Rosa à l'étage dans leur chambre et Valentin parti de son côté, se sentant inutile au vu de la situation.

- Val, fit la voix grave Alexandre

Il se tourna vers ce dernier qui d'un simple geste de la tête l'invita à le suivre. Ils déshabillèrent Rosa et la couchèrent dans son lit. Elle prit un coussin et le serra contre son corps.

- t'avais raison, elle marmonna. c'est qu'un connard, elle ajouta avant de fondre en larmes.

Sens attendre, Valentin monta sur le lit pour la serrer dans ses bras.

- des mecs y en a plein, des connards aussi, crois moi j'en ai croisé, mais il y a des mecs bien aussi...

Rosa ouvrit les yeux et regarda son frère.

- tu le savais ?

Alexandre baissa la tête. Rosalie semblait vouloir s'énerver et pourtant n'y arrivait pas.

- pourquoi tu m'as rien dit ? Pourquoi tu m'as pas expliqué ?

- c'est pas si simple Rosa... on était ensemble en secret, il assumait pas et puis du jour au lendemain, il m'a plaqué pour toi. J'ai été le trouver et lui ai dit qu'il avait pas intérêt à te faire un sale coup... tu étais tellement à fond sur lui, je t'ai dit que c'était un connard...

Elle se laissa tomber dans le fond de son lit, fixant le plafond.

- putain, j'aurais dû t'écouter. Ce que je peux être conne ! Mon mec s'en tape d'autres dans mon dos ! Rah ! Ça m'énerve ! T'aurais quand même dû insister !

- tu m'aurais pas écouté

- au moins je comprends mieux pourquoi tu faisais la tête

Valentin vu un légèrement sourit passer sur les lèvres de la jeune fille de manière fugace malgré que des larmes continuaient de couler sur ses joues. Elle renifla et ajouta :

- n'empêche que t'es moins grognon

- tu raconte n'importe quoi, fit Alexandre en croisant les bras sur son torse

- si si, depuis... euh... genre dimanche ? Ouais dimanche matin. Tu trouves pas Val ?

Valentin lança un regard à Alexandre en se retenant de tir ou sourit. Sa sœur continua de regarder son frère attendant une réponse.

- je me demande bien ce que tu as fabriqué toute la soirée de samedi pour être de meilleur humeur... merde! T'as rencontré encore un mec et tu m'as rien dit ? T'es sérieux ? On est jumeaux et à chaque fois que tu te mets en couple ou je sais pas trop quoi tu dis genre rien et puis j'apprends toujours après que t'as quitté le mec. T'es pas sympa, moi je te dis tout et toi tu dis rien, tu veux jamais parler mec. T'étonne pas que je me fais avoir par un connard après.

Alexandre lâcha un soupire quand sa sœur s'arrêta. Les larmes avaient arrêté de couler sur ses joues. Ses yeux rougis observait son frère, cherchant des réponses qu'il ne lui donnerait pas.

- on joue à "qui est-ce ?". Bon pas besoin de demander si c'est un mec, est-ce que je le connais ? Mens pas car je sais les voir tes mensonges moi

- je vais pas rentrer dans ton jeu débile Zaza

- arrête de m'appeler comme ça ! Bref ça veux dire oui ça. Est-ce qu'il est brun ?

Alexandre soupira en se couchant sur le lit. Rosalie et Valentin était assis, elle contre la tête de lit, s'étant redresser durant la conversation, et lui contre le mur où était collé le lit. Heureusement que les jumeaux avaient chacun un lit deux personnes sinon ils auraient été à l'étroit sur le lit de la brune. Elle frappa le matelas de ses poings.

- t'es pas drôle

- comme si toi tu l'étais, la taquina Alexandre

Elle lui tira la langue en réponse. Valentin les trouvait amusant, ils avaient ce lien étrange qui les unissait et en même temps pas. Ils n'étaient pas si fusionnel.

- bon ma Zaza adorée, faut dormir parce que tu as eu ta dose d'émotion aujourd'hui

- crois pas que je t'en veux pas, c'est juste que...

- t'arrives pas à me détester, je sais

- Valentin si tu veux tu peux rester avec nous, le lit de cet imbéciles est libre en plus, dommage qu'on soit limite pour deux

- mais qu'est-ce que tu racontes, il a qu'à venir se serrer contre moi

Rosalie sembla buté sur la phrase alors que le principal intéressé avait compris. Sous le regard des jumeaux, il retira son t-shirt et son pantalon pour se glisser sous la couette, se collant au possible à Alexandre.

- donc j'avais vu juste ! Il est brun ! Au fait pas de sex dans cette pièce, Alex tu connais la règle

Sur ses mots elle se coucha pendant que Valentin aidait Alexandre à retirer ses vêtements. Il s'endormirent tout les trois rapidement en mode câlin groupé.

Bleu de luiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant