Chapitre 1

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Posant un pied hors de sa luxueuse voiture, Alaric descendit totalement et ferma les yeux en savourant les rayons de soleil sur son visage. Il se dirigea vers la porte de la maison qui se tenait devant lui et sonna alors qu'un sourire nostalgique se peignait sur ses lèvres.

__ Mon ami, tu es là ! Pourquoi ne m'as-tu pas prévenu de ton arrivée ? Je serais venu te chercher à l'aéroport : lui dit Adriano après l'avoir étreint

__ C'était une surprise. Tu sais bien que j'aime arriver à l'improviste : répondit Alaric heureux

__ Eh bien, j'en connais deux qui seront très contents de cette surprise : déclara Adriano joyeusement

__ En parlant d'eux ou sont-ils ?: demanda-t-il en les cherchant du regard

__ Viens, je t'emmène. Ils sont dans la chambre du petit : Lui répondit Adriano

__ Alaric ! : s'exclama Ambre joyeusement lorsqu'elle le vit

Elle reposa le biberon qu'elle avait entre les mains et se précipita dans les bras de son ami. Parce que oui. Après tout ce qu'il s'était passé, Ambre était devenu son amie au même titre qu'Adriano. Il éprouvait beaucoup de respect et d'admiration pour elle, pour la femme qu'elle était aux côtés de son ami.

__ Comment vas-tu printsessa ? : dit-il en la serrant dans ses bras

__ Merveilleusement bien et toi ? : demanda-t-elle la voix remplis d'émotions

__ Bien maintenant que je suis là.  Vous m'avez manquez. Alors il est où mon champion : chercha Alaric en tournant sa tête de droite à gauche

__ Juste derrière toi. Il cours partout depuis qu'il sait marcher : informa Ambre en souriant

__ Viens là mon champion : lui dit Alaric en le prenant dans ses bras

__ Hic, hic : s'exclama le petit Alejandro en gigotant 

__ Oui mon petit c'est moi ton parrain. Avec des parents aussi sérieux t'as pas dû beaucoup t'amuser hein? Mais t'inquiète pas petit pote, je vais t'apprendre tout ce que je sais et on va tellement s'amuser toi et moi que tes vieux parents en seront jaloux : déclara Alaric moqueur

__ Ça ne me dérange pas que tu passes du temps avec mon fils, mais évite de lui apprendre à faire des bêtises. Ça nous rendra service : dit Adriano en prenant sa femme dans ses bras

__ Comment ça des bêtises ? Je vais lui apprendre à draguer c'est une étude sérieuse dis donc. Et comme je suis un excellent professeur, il sera un vrai tombeur d'ici une quinzaine d'années : répondit-il fièrement

__ Je veux bien qu'il fasse tomber des cœurs, à conditions que ce soit celui de tes filles : plaisanta Ambre

__ Je ne comptes pas avoir des enfants si tôt, tu sais, répondit-il comme s'il le réalisait seulement pour la première fois

__ Mama, s'exclama le petit Alessandro qui réclamait toute l'attention

__ Mais c'est qu'il parle déjà, le bonhomme, constata le grec

__ C'est son premier mot et c'est tout ce qu'il arrive à dire jusqu'à aujourd'hui, déclara Adriano avec une moue boudeuse

__ Au grand damne de son père qui attend avec impatience qu'il l'appelle " papa ". Mais ne sois pas jaloux, mon amour, je l'ai porté neuf mois. C'est bien normal que son premier mot soit maman n'est-ce pas, se moqua gentiment son épouse

__ Oui, mais je suis son père tout de même, se plaignit l'italien

__ Bientôt, tesoro, bientôt, dit-elle en lui offrant un doux baiser

Alaric les observant dans le silence puis déclara.

__ Je voudrais ça aussi.

__ Ça, demanda Adriano un peu surpris en se tournant vers lui

__ Cet amour et cette complicité qu'il y a entre vous. Je n'ai jamais vue ça nulle part ailleurs et vous me donner envie de le vivre aussi, se surprit-il  à avouer

__ Mamá, s'exclama à nouveau le bébé

__ Je crois bien qu'il a maintenant très faim. Je vais le nourrir et l'habiller, excusez-moi, dit la jeune femme en prenant son fils dans ses bras

__ Pas de soucis, répondit Alaric

__ Allez viens mon ami, on va aller se chercher à boire, l'intima Adriano

Alors qu'ils se dirigeaient vers la cuisine, Adriano ne cessait de penser à la remarque de son ami sur l'amour et cette impression qu'il avait depuis quelques mois prit plus de poids.

__ Comment vas-tu Alaric ? Réellement, demanda Adriano en serrant l'épaule de son frère

__ Tu me connais trop bien l'italien, soupira Alaric en passant une main dans ses cheveux

__ Tellement bien que je sais que tu me caches quelque chose, ajouta Adriano

__ Qu'est-ce que tu racontes encore ? La paternité fait tourner ton cerveau beaucoup trop vite à telle point que tu ne cesse de t'inquiéter pour tout et n'importe quoi, plaisanta-t-il à moitié

__ Ne dis pas de bêtises, soupira à son tour son ami

__ Il n'y a aucun problème, s'entendit-il répondre

Depuis autant de temps qu'il le connaissait, Adriano savait à quel point son ami avait dû mal à se confier. Au début c'était ce point commun qui les avait rapprochés, puis il y avait eu cette confiance qui était née et qui avait fait d'eux plus que des amis. Et c'était pour cette simple raison qu'Adriano savait que son ami n'allait pas tarder à parler bien qu'il avait déjà lui-même une petite idée de ce qu'il se passait. C'était pour ça qu'ils étaient si complice n'est-ce pas ?

__ Je n'y arrive plus, j'ai essayé... vraiment, commença-t-il avec peine

__ C'est pour elle que tu es revenu, déclara Adriano sans hésiter

__ Oui. Je dois la retrouver. La dernière fois je n'ai pas pu le faire mais maintenant que suis là je ne compte pas repartir sans m'être au moins assuré qu'elle va bien. Cela m'obsède, elle m'obsède et il faut que je sache si c'est elle, dit-il déterminé

__ Et quelque chose me dit que tu sais déjà où tu la retrouver, lui dit l'italien un rictus aux lèvres

__ En effet, et je compte la voir le plus tôt possible, demain certainement, l'informa-t-il en se passant une main dans les cheveux

__ Je ne la connais pas encore mais j'ai l'intime conviction qu'elle va apporter beaucoup de changements dans ta vie, déclara Adriano en arborant un sourire mystérieux



          

                      Le commencement...

 Prisonnière de ses bras : un grec amoureux Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant