Prisonnière de ses bras : un grec amoureux Tome 2

Chapitre 7

__ Oh mon Dieu! S'exclama Cassiopée.
Je suis tellement heureuse Alaric. Je vais remarcher tu t'en rends compte ? Je vais vraiment remarcher ! Je vais courir partout oui je vais faire ça. Je ferais des footing sur des kilomètres. Oh merci Seigneur, dit-elle en riant de bonheur

__ Je suis heureux pour toi Cassiopée, lui dit-il sincèrement

__ Oh Alaric tout cela est aussi grâce à toi ! Merci infiniment je ne saurais comment te remercier déclara-t-elle le regard brillant

En effet, tout ceci était principalement grâce à Alaric pensa-t-elle reconnaissante.  Si elle ne l'avait pas rencontré jamais elle n'aurait eu l'idée ni même l'envie de se faire réexaminer. De plus, il avait su la rassurer avec les bon mots. Alors elle le remercia dans un sourire si magnifique que le beau grec en resta ébloui.  Il lui répondit en prenant sa douce main:

__ Disons que je prendrai ma récompense plus tard. Pour le moment je veux juste t'eloigner de cet hôpital où nous avons passé beaucoup trop de temps et t'emmener dans un endroit plus gaie ou nous pourrons manger un vrai repas. Tu en dis quoi ?

__ J'en dis que je suis plus que partante si on fait aussi des pâtisseries dans cet endroit gaie, dit-elle en lui souriant sans se rendre compte qu'elle serrait sa main.

Mais le jeune homme, lui, s'en rendit compte. Il appréciait particulièrement son touché et le seul fait de savoir que cette magnifique femme aimait d'une certaine façon sa proximité, même si elle n'en avait pas encore conscience, le réjouit intérieurement.

__ Les douceurs c'est leur spécialité matia moú, lui apprit-il en l'emmenant à la voiture.

Le trajet dura un moment mais n'était pas pour autant désagréable. La jeune femme ne cessait de s'extasier tantôt sur le paysage qui lui avait manqué et dont la beauté lui rappelait de bons souvenirs tantôt sur sa guérison prochaine. Elle ne cessait de parler de  ses projets. Elle lui disait qu'elle ferait du bateau, qu'elle apprendrait tout ce qu'elle ne savait pas faire.

__ Même du saut à la corde ? Lui dit le grec en la taquinant

__ Seulement si tu sautes avec moi, avait-elle répondu en plaisantant

Alors que le cerveau de l'homme c'était arrêté sur cette phrase, la jeune femme intarissable continuait de lui exposer ses plans. Elle lui disait que conduire lui manquait même si elle avait toujours eu peur de la circulation. Elle rit de son aveu et continua de parler.

Alaric était heureux de cet éclat qui brillait dans ses yeux mais il était aussi troublé parce que Cassiopée l'incluait dans ses propres projets comme si c'était une suite logique. Elle lui disait que lorsqu'elle remarchera elle lui montrerait un magnifique restaurant qu'elle avait découvert lors d'une randonnée et elle lui dit qu'elle aimerait faire de la plonger mais que ce serait bien s'il pouvait se renseigner sur les conditions pour faire cette activité et qu'il devait même l'accompagner parce qu'il avait des allures de garde du corps.

Ce rendait-elle vraiment compte de ce qu'elle disait ? De ce que cela voulait dire pour lui ? Ou était-ce simplement l'euphorie de cette bonne nouvelle qui la rendait si... Extravertie ? Entreprenante ? Peut-être.

__ Nous y voilà dit-il en garant devant un magnifique restaurant qui semblait accueillant sans toutefois manqué de luxe.

__ C'est beau cette endroit, dit-elle en regardant de gauche à droite pendant qu'il sortait de la voiture et venait ouvrir sa portière

__ Je vais te porter jusqu'à l'intérieur. Ta chaise va rester dans la voiture.

__ Mais pourquoi ?

L'étonnement se lisait sur son visage.