Chapitre 6

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Alors qu'ils attendaient tous les deux que le médecin les reçoivent, Alaric observa la jeune femme avec attention.

Elle portait une longue robe rouge qui descendait sur ses chevilles mais ses épaules étaient dénudées par ses fines bretelles. La couleur de cette robe à la coupe simpliste mettait en valeur son teint chocolat. Ses cheveux étaient emprisonnés dans deux tresses qui s'arrêtait au début de sa poitrine et sa jolie bouche rose et pulpeuse était pincé. Elle jouait avec ses doigts nerveusement révélant ainsi son état de stress.

__ Du calme, mia dolce. Tout ira bien, lui dit-il en prenant ses mains dans les siennes pour les stabiliser

__ J'ai peur Alaric et si le médecin me disait que finalement mes jambes étaient condamnées et si..

__ Mademoiselle calderini, l'interrompit une voix

__ C'est moi, dit-elle en relevant la tête ce qui amena le grec à se redresser lui aussi

__ Bonjour, je suis le docteur Marconi. Nous pouvons commencer la consultation leur dit-il un sourire rassurant aux lèvres

Le docteur Marconi était un homme d'une trentaine d'années qui portait des lunettes et dont l'expression du visage semblait chaleureuse. Tout dans sa posture montrait son sérieux et son professionnalisme. Certainement il était de ces médecins qui savaient rassurer leurs patients d'un simple sourire. Et DIEU soit loué c'était justement ce genre de personne dont Cassiopé avait besoin aujourd'hui. Elle ne supporterait d'avoir affaire à un docteur froid et trop sérieux qui la ferait davantage angoisser.

__ Bonjour docteur, dit Alaric en redressant complètement. Pouvez-vous nous accorder deux petites minutes ? Demanda le grec surprenant ainsi Cassiopée

__ Bien entendu, répondit le docteur en s'éloignant d'eux

_ Dolce mia, commença l'homme en se remettant à sa hauteur. Je sais que tu es terrifiée par ce qu'il resultera de cet examen. Et que si tu m'as demandé d'être présent c'est pour ne pas encaisser les choses seule. Mais laisse moi te dire que j'ai confiance en Roberto. Je n'engage pas n'importe qui dans mes entreprise. Et après ton départ il m'a encore confirmé que tes jambes pourraient véritablement retrouver leurs mobilités si tu suivais une rééducation alors il n'en tient qu'à toi de faire cet effort. Tu n'auras pas de mauvaise nouvelle aujourd'hui est-ce que tu me comprends, lui demanda-t-il alors qu'il avait prit son visage dans ses grandes mais étonnamment douce mains

Ne pouvant sortir aucun son, troublée par cette brûlante proximité physique, la jeune femme hocha seulement la tête en deglutissant.

Il lui sourit tendrement et passa derrière elle pour rejoindre le docteur qui les attendait devant la porte de son bureau. Mais avant cela il caressa sa joue un millième de seconde et plongea son regard dans le sien pour l'admirer tellement il l'a trouvait belle. Vraiment très belle.
Un peu trop même pensa le grec en voyant le regard que lança un infirmier à l'encontre de Cassiopé.
Cette petite lui mettait les nerfs à fleur de peau.

Alors qu'ils s'installait tous dans le bureau, le docteur Marconi pris la parole.

__ Monsieur ? Demanda-t-il à l'adresse d'Alaric

__ Lighos. Alaric Lighos, répondit-il de sa voix grave

Cassiopée en frissona. Pourquoi fallait-il qu'il est une voix si profonde et si sensuelle se demanda-t-elle en mordant sa lèvre inférieure

__ Allez-vous rester jusqu'à la fin de la consultation, monsieur lighos ? S'enquit le docteur en dispersant quelques documents sur son bureau

__ Évidemment, dit-il comme si cette question n'avait pas lieu d'être

La jeune femme s'en trouva soulagée. Il allait rester se réconforta-t-elle en souriant au beau grec.

__ Merci lui chuchota-t-elle en serrant sa main

__ Bien dans ce cas nous allons commencer, déclara le docteur

Il lui posa toute une série de question et l'examina sans plus tarder. Il ausculta ses jambes en lui demanda si elle sentait les pressions qu'il donnait à certains endroits puis il lui fit passer des radio et des échographies. Pendant chaque étapes Alaric avait été là, lui tenant parfois la main ou la rassurant d'un seul regard. Si bien qu'à aucun moment la jeune femme ne se sentit seule ou abandonner. Lorsqu'il eurent fini, c'était déjà une heure bien avancé de l'après midi.

La secrétaire du docteur Marconi les ayant vue parcourir l'hôpital depuis le matin leur apporta de quoi se restaurer.

__ Merci beaucoup, dit Cassiopé reconnaissante avant de croquer dans son sandwich

__ Ce n'est rien, répondit chaleureusement la secrétaire en effectuant un geste de la main avant de tourner les talons

__ Je t'emmenerai manger un vrai repas dès qu'on sort d'ici, lui dit Alaric en enlevant un peu de sauce qui était resté au coin de sa bouche

Il se retint avec beaucoup d'effort pour ne pas caresser cette lèvres pulpeuse et la coincé entre ses dents. Pour la sucer encore et encore jusqu'à ce qu'elle devienne rouge et marqué de son empreinte.

La jeune femme se passa la langue sur sa lèvre dans un geste plein de sensualité qui laissa Alaric au bord de la crise de nerfs, le souffle court.

Le jeune homme immédiatement sentit le désir presque pernicieux qu'il avait pour Cassiopée grandir et s'accroître à tel point qu'il dû fermer un moment les yeux pour se reprendre.

Comment pouvait-on être aussi sexy simplement en mangeant tout en gardant son naturel ? Cette femme était une sorcière. Oui une ensorceuleuse !

__ Elle est vraiment gentille cette dame, lui dit la jeune femme ne se rendant compte de rien

Elle croqua encore dans son sandwich et quand elle prit conscience qu'il ne lui répondait pas, elle leva les yeux vers lui.

__ Tu es la seule femme au monde qui mange avec autant de sensualité, déclara-t-il d'une voix rauque et le regard sombre

Cassiopée ouvrit la bouche sous la surprise.

__ Ferme cette belle bouche, lui ordonna-t-il en tenant son menton

Son touché la déstabilisa encore plus.

__ Comment pouvez-vous être si direct, sans filtre ? C'est tellement déstabilisant, chuchota-t-elle les yeux baissés ne pouvant soutenir son regard enflammé

__ Tutoie-moi Cassiopée, je ne te le répèterai pas. La prochaine fois que tu me diras " vous " je te

__ Désolé pour l'attente, les interrompit le médecin. J'ai réglé toute la paperasse et

Mais Cassiopé n'entendais déjà plus.

__ Que feras-tu si je te vouvoie à nouveau ? Lui demanda-t-elle la main sur son épaule et le visage penché vers le sien avec de grands yeux ouverts

__ Qu'en dites-vous mademoiselle Calderini ? Interrogea le docteur

__ De quoi ? Fit-elle surprise et mal à l'aise d'être si distraite en se retournant vers son docteur

__ Il demandait si tu étais prête pour commencer la rééducation ce lundi ? L'informa Alaric un rictus mystérieux aus lèvres

__ Oui je suis prête, dit-elle en reprenant ses esprits

__ Je suis heureux de vous apprendre que vous allez bientôt retrouver la mobilité de vos jambes et le temps ne sera défini que par vos efforts, déclara le docteur Marconi sans se départir de son rassurant sourire

C'est exactement ce qu'Alaric lui avait dit en venant à ce rendez-vous. Elle n'arrivait toujours pas à croire qu'elle allait bientôt remarcher.
Et tout cela c'était grâce à lui.

Alaric Lighos.

Cet homme qui était apparu dans sa vie sans préambule et qui lui donnait sans qu'elle ne s'en rende vraiment compte l'envie de vivre. Oui vivre pour de vrai.

 Prisonnière de ses bras : un grec amoureux Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant