Chapitre 9

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Cela faisait maintenant quelques semaines que Alaric et Cassiopée se fréquentaient. Après le rendez-vous à l'hôpital, ils avaient leur habitude dans le restaurant de douceur de Alaric et la jeune femme avait même rencontré, Julia, son associée. C'était une femme extrêmement séduisante qui avait évidemment un faible pour le beau grec. Cependant, Cassiopée avait rapidement remarqué que l'homme n'avait d'yeux que pour elle et en y repensant elle en trembla encore bonheur. En effet, ce n'était qu'avec elle qu'il utilisait ses petits mots affectifs qu'elle ne comprenait pas toujours.

Oui, c'était seulement elle sa beauté se dit-elle en souriant bêtement.
    
        De plus, l'homme ne cessait de lui montrer son affection, d'ailleurs à chaque fois qu'il avait l'occasion de se débarrasser de son fauteuil roulant il le faisait et n'hésitait pas à la porter dans ses bras n'importe où et n'importe quand. C'était un peu devenu leur rituel. Quand ils arrivaient à l'hôpital le matin, il ouvrait la portière de Cassiopée et la portait dans ses bras jusque dans la salle de kiné et quand elle finissait la séance il la portait de nouveau jusqu'à la voiture. Cela leur avait valu le titre de jeunes mariés venant de tout le personnel médical.

La jeune femme sourit et serra la main d'Alaric qui était dans la sienne.
Il  se tourna vers elle une main sur le volant et embrassa chacun de ses doigts qu'il tenait dans l'autre.

__ Pourquoi tu souris autant aujourd'hui, cara ?

Elle n'eut le temps de répondre que la sonnerie du téléphone d'Alaric résonna.

C'était Adriano. Cela le rendit perplexe car ils s'étaient parlés le matin même.

__ Allô ?

__ Alaric, il faut que tu viennes à la maison, déclara brusquement l'italien

__ J'arrive tout de suite. Qu'est-ce qu'il se passe, dit-il en changeant de direction

__ Nous avons dû laisser le petit avec une de nos employés mais ce n'est pas son rôle. J'ai donc besoin que tu t'occupes d'Alessandro pendant notre absence, s'il te plaît. Ambre a eu un malaise et nous sommes présentement à l'hôpital, dit-il la panique dans la voix.

En effet, Adriano et Ambre n'avait pas l'habitude de confier leur enfant à d'autres personnes que les membres proches de la famille. Alors c'était normal qu'il l'appelle pour garder leur petit trésor.
    En ce moment, Adriano était certainement dans un état proche de la folie car il s'inquiétait pour sa femme mais aussi son fils.

__ Ne panique pas fratello, elle peut venir à bout d'un petit malaise, le rassura le grec

__ Tu ne comprends pas, Alaric. Elle est enceinte. Et je... Je

__ Ne dis rien. Je vais m'occuper de mon filleul et toi tu prends soin de ta femme c'est d'accord ?

__ C'est d'accord. Alaric ?

__ oui frangin ?

__ J'ai peur, chuchota-il à l'autre bout du fil

Le grec ne dis rien et Adriano raccrocha sans rien ajouter de plus.

Alaric serra ses mâchoire les mains pressées sur le volant.

__ Alaric, s'inquiéta Cassiopée

Elle posa sa douce main sur sa nuque.

Il en frissonna et se tourna vers elle.

__ Nous allons changer de programme si cela ne te dérange pas.

__ Bien sûr que ça ne me dérange pas. J'ai cru comprendre que la femme de ton frère était malade, le rassura-t-elle à son tour

__ Oui Ambre aussi est un peu comme une sœur pour moi, avoua-t-il pour la première fois, inquiet

 Prisonnière de ses bras : un grec amoureux Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant