Cendrillon

75. Finale

Cette fois-ci, c'est xrtisteunknown qui a choisi la chanson du chapitre. Donnez moi vos propositions en commentaire !

Précédemment dans Cendrillon :

• Ella est allée bien trop loin dans ses propos.

• Samuel avait limite étranglé Ella.

• À présent, Ella ignore royalement Samuel.

• Hailey est allée parler à Samuel, mais ils sont tous les deux bien trois bornés pour trouver un terrain d'entente.

🥀 Bonne lecture 🥀

Ella's POV :

Je soufflais d'exaspération, et repris pour la énième fois l'enchaînement. Rythmées par la musique, Liz et moi bougions en parfaite synchronisation.

- Cette fois, je crois que c'est bon, souffla la brunette, en buvant une gorgée d'eau.

- Non, ce n'est pas encore parfait.

- Mais, si ! En plus, ça fait deux heures qu'on travaille dessus. Tu es au point ! Enchaîna le nain de jardin.

Je grognais, toujours pas convaincue. Je voulais faire fermer le clapet de Chelsey, en lui montrant que j'avais parfaitement appris la chorégraphie. Je n'aimais tellement pas me faire marcher sur les pieds...

Je ramassai mes affaires, et sortis du gymnase. La nuit commençait à tomber, et le temps s'était légèrement rafraîchi. J'enfilai rapidement ma veste, en attendant que Vanessa passe me chercher.

***

Une serviette nouée autour du corps, je sortis de la douche, et commençai à brosser ma longue chevelure, en fredonnant les paroles d'une chanson.

J'aurais tellement aimé aller à la finale avec Samuel, mais je pouvais actuellement oublier. Pour une fois, je devais avoir une fierté, et ne pas lui pardonner aussi facilement.

La sonnerie de mon téléphone me fit sortir de ma rêverie. Je le pris entre mes mains, et décrochai sans faire attention au numéro.

- Ella.

Aussitôt, ma respiration se coupa. Je clignai des yeux, comme si ça me permettait de savoir si je rêvais ou pas. Prenant conscience que c'était effectivement la réalité, je ne pus m'empêcher de grimacer, ne comprenant pas pourquoi il m'appelait.

Je ne pipai pas un mot, ma respiration se faisant de plus en plus irrégulière. Je ne savais pas quoi lui dire, comme si le moindre mot que je prononcerai me brûlerait la gorge.

- Tu vas rester longtemps comme ça, à ne pas parler ?

Je me mordillai la lèvre inférieure, me demandant si je devais raccrocher ou lui parler. Mais, avant que je ne puisse prendre une décision, Samuel continua :

- C'est pas que ça me dérange de te mater en serviette de douche, mais je me sens comme un psychopathe.

Une expression horrifiée sur le visage, je me retournai vers les fenêtres de ma chambre, et remarquai que les rideaux n'étaient pas tirés. Je distinguai, au loin, la silhouette de Samuel, fièrement dressée, sur son balcon.