La dyspraxie :
La dyspraxie (ou trouble de la coordination/TAC) est un trouble de la famille des troubles de l'apprentissage/dys (ou non selon les classifications médicaux comme le CIM-11 le considérant comme un trouble appart) touchant les facultés de motricité fine et globale et cause une déficience dans l'exécution des tâches motrices coordonnées.
La personne dyspraxique ne souffre pas d'une paralysie ou de problème musculaire quelconque.Les signes de la dyspraxie sont :
- Des difficultés dans les gestes manuels, comme coller, découper, colorier sans dépasser, tenir son stylo, faire ses lacets, etc...
- De la maladresse. La personne déchire, casse, renverse, etc... des objets.
- Des difficultés avec la coordination du corps, comme les bras et les jambes. En conséquence, la personne peut avoir une démarche ou courir d'une manière étrange.
- Des difficultés avec le sens de l'équilibre, comme tenir sur un pied, pédaler, sauter, etc...
- Des difficultés dans les jeux de constructions telles que les cubes, les puzzles, les legos, etc...
- La personne se cogne et tombe souvent.
- Des difficultés à faire deux chose à la fois, comme parler et marcher en même temps.
- Des difficultés dans la réalisation des gestes du quotidien, comme s'habiller, se brosser les dents, etc...
- Des difficultés oculaires, comme suivre un objet des yeux, pouvoir se repérer dans l'espace (visuo-spatial), etc...
- Des difficultés buccaux comme parler, avaler, mâcher, etc...
- Des difficultés avec la perception en profondeur pouvant se manifester par des accidents et blessures fréquents, une mauvaise coordination, des difficultés de lecture et scolaire (ex : reproduire une figure 3D, la prise de note, etc) et des difficultés avec la perception de la 3D.
- Des difficultés d'organisation.
- Des difficultés de traçage pour écrire, dessiner, tracer des traits mêmes les plus simple.
La dyspraxie s'accompagne souvent de symptômes cognitifs, sensoriels et émotionnels, tels que les fonctions exécutives, l'attention, la mémoire à court terme, la dysrégulation émotionnelle, des difficultés à trier les stimuli sensoriels, etc.
Note : La dyspraxie s'accompagne souvent d'une dysgraphie en raison des difficultés d'écritures, mais pas toujours.
La personne dyspraxique se fatigue beaucoup au quotidien car chaque gestes doivent êtres réalisés de manière consciente, même les plus simples. Après, chaque forme de dyspraxie est différente dés une des autres et les signes ne sont pas les mêmes.
Ce trouble serait sous diagnostiqué et n'est peu connu, en plus d'être que très peu étudié.
La prévalence de la dyspraxie est de 5 à 6 % chez les enfants en age scolaire, mais la prévalence dans la population générale est inconnue à cause du manque de tests spécifiques permettant de détecter la dyspraxie en laboratoire, et que son repérage fonctionne par élimination des autres troubles pouvant expliquer les symptômes. Même si des études trouvant un sex ratio plus élevé chez les garçons ( ex : 2:1 par The American Psychiatric Association), cela semble mieux s'expliquer par la méthodologie et définition employée, et serait toute aussi commune chez les filles et que chez les garçons.
La dyspraxie est une cormobidité commune de l'autisme, mais aussi des troubles de l'apprentissage et du TDAH.
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Les troubles neurodéveloppementaux (En réécriture)
RandomDans ce livre, je vais aborder les différents troubles neurodéveloppementaux. Bonne lecture.