Le trouble des mouvements stéréotypés

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Le trouble des mouvements stéréotypés est un trouble du développement moteur dans le DSM-5, mais une condition avec sa propre catégorie dans le CIM-11, ne s'expliquant pas par la prise d'une drogue ou d'un médicament.

Étant une condition du développement neurologique, les symptômes apparaissent généralement assez tôt (vers 3 ans) et ne correspondent pas à une étape du développement, en plus de provoquer une interférence importante dans les activités quotidiennes et/ou de causer des blessures sérieuses, par automutilation.

Le trouble des mouvements stéréotypés se caractérise par la présence persistant de stéréotypies. Une stéréotypie est un mouvement volontaire, répétitif, sans fonction apparente et souvent rythmé, se manifestant par un éventail de comportements, que cela soit se balancer, hocher la tête, le flapping, s'étirer, mais aussi sous la forme de comportements automutilateurs comme mâchouiller différentes parties de son corps, piquer volontairement ses yeux, se cogner la tête, pour ne citer que peu.

Le trouble des mouvements stéréotypés implique alors la présence de tout un ensemble de stéréotypies divisées en deux catégories, avec selon ou non, la présence de stéréotypies automutilateurs et non-suicidaires (ou de comportements automutilateurs par cause d'une détresse émotionnelle importante).

Un critère majeur lors du diagnostic d'un trouble des mouvements stéréotypés est l'implication que ces stéréotypies sont primaires. C'est-à-dire, pas mieux expliquée par une autre condition neurodéveloppemental, la trichotillomanie, un trouble mental, ou selon certaines circonstances, comme l'ennui.

En effet, bien qu'historiquement associées aux autres conditions neurodéveloppementaux et aux troubles mentaux, les stéréotypies sont trouvables chez des enfants présentant un profil cognitif et intellectuel dans la norme.

Les tics et les stéréotypies :

Les tics sont des mouvements involontaires, répétitifs et non rythmiques, qui surviennent spontanément durant une durée brève. Ces derniers impliquent une dimension motrice et/ou vocal.

Bien que les stéréotypies puissent ressembler à des tics, et conduire au diagnostic erroné du syndrome Gille de la Tourette, les tics ont un caractère beaucoup plus hétérogènes, ne cessent pas avec une distraction, et une sensation urgente de faire ce tic est ressenti, avant.

Les stims et les stéréotypies :

Les comportements auto stimulateurs (stims) sont la répétition de mouvements, de sons et de mots, et de déplacements d'objets, avec tout un panel d'explications que cela soit l'expression d'une émotion, une fonction sensorielle, la régulation du comportement, etc.

Contrairement aux stéréotypies, les stims sont loin d'êtres inutiles et jouent un rôle dans le fonctionnement de l'individu. En effet, même si les deux se ressemblent et peuvent être confondus, ils sont différents.

Par exemple, les stéréotypies et les stims augmentent en cas de stress, mais les raisons sont différentes. La/les raisons du pourquoi les stéréotypies augmentent en situation de stress n'est/ne sont pas encore comprise.s., mais les stims augmentent pour aider l'individu à gérer le stress et/ou exprimer une émotion.

Les stéréotypies et les stims sont alors deux entités cliniques différents, et les stéréotypies pourraient impliquer plusieurs explications différents.

Il reste alors à voir si les comportements stéréotypés ont un objectif chez les personnes avec un trouble des mouvements stéréotypés.

Les troubles neurodéveloppementaux (En réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant