61 - Estomac

19 2 0
                                    




J'attrapais les premiers vêtements qui me passaient sous la main.

Non, ce n'est pas vrai. J'inspectais chaque couleur de vêtements imaginant la façon de les accorder, puis les attrapais d'une main sans défaire la pile parfaitement pliée et rangée dans les différents étages. Emmy était toujours sur le lit, mais cette fois-ci allongée. Elle m'observait les mains en coupelle sous le menton.

— Tu es très beau.

Elle me l'avait dit comme cela, d'un seul coup. Je me sentais énormément flatté.

— J'ai eu tout le loisir de t'observer presque nu et complément à ma merci dans le bain, puis tu m'as gentiment montré par mégarde ton entrejambe et maintenant, j'ai ton corps presque nu encore face à moi et en mouvement pour t'habiller. Je dois rêver. Tu as un corps à se damner.

Je me retournais vers elle après avoir enfilé un jean et la rejoignais sur le lit. Je liais mes lèvres aux siennes en l'attrapant par la nuque. Il n'y avait rien d'autre à dire. Je sentais ses petites mains se glisser le long de mon cou, atteindre mon torse, descendre vers le chemin du bonheur. Mais malheureusement, elle n'avait pu aller plus loin que mon estomac criait famine.

— Il serait peut-être temps que je te nourrisse.

Accusé à tort Où les histoires vivent. Découvrez maintenant