Solitude insensée

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Tu marches sur ce chemin
Que tu connais bien...
Aucune hésitation apparente
Complètement transparente.

Ce n'est pas toi
Que l'on aperçoit...
C'est un mur de pierre
Protégeant
Un invisible cœur changeant.

C'est sur la falaise de l'univers
Que tu marche lentement...
Un seul coup de vent
Et ton toi véritable
Se retrouvera découvert.
Tes émotions instables
Ce fondent dans l'hiver.

Tu caches tes incertitudes
Dans une solitude
Infinie
Qui t'enlève le goût de la vie.

Tu noies ton chaos
Sous un flot de mots
Indescriptibles
Et imprévisibles...

Ta colère,
Est ce qui te maintient
Sur terre...
Même les yeux éteint.

Cacher ta détresse
Ne fait que t'amener plus de tristesse,
Mais la peur
Que l'on ignore ton cœur,
Étouffe ton envie de croire
En un quelconque espoir.

C'est désespérée
Que tu vois passer l'été...
Aucun changement
Dans ton temps.

Tu es spectatrice
De ton combat contradictoire...
C'est dans le supplice
Que tu t'accroches à ton désespoir.

Et tu joues ton rôle, encore,
Heureuse le jour,
Cachant tes pensées qui te dévorent
Pour toujours...

La nuit, tu tombes le masque,
Tu laisses s'envoler
Tes hurlements dans les bourrasques...
Tu éclates, cependant, enchaînée.

Tu marches sur le chemin
De ta fin...
Deux à la fois.
Mais qui est toi ?



©

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