𝓜𝓸𝓻𝓽𝓪𝓵 𝓴𝓲𝓼𝓼

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Te souviens-tu de cette nuit si particulière et symbolique à nos yeux ?
Cette nuit où notre relation est passée de platonique à passionnelle.
Je t'avais fait des aveux,
Tu m'avais regardé avec douceur, bien qu'en restant un brin réservé. Mais tu ne m'avais plus lâché d'une semelle.
Le reste de cette soirée, tu étais resté à mes côtés pendant que je travaillais à mon bureau.
Le silence était présent mais il n'y avait rien de dérangeant.
On se regardait, se cherchait, s'attendait.
Tu me quémandais tout comme je te désirais.
Puis nous nous sommes rejoint dans ce même silence, dans cette même lenteur symbolique. Tes doigts fins et froids s'étaient frayés un chemin sur ma peau mutilée, cachée par mon tissu immaculé.
Tu avais une technique bien particulière pour conserver la blancheur du linge et tu t'occupais toujours avec intérêt de mes habits. Tu tenais à ce que je sois impeccable.
Ta taille avait légèrement augmentée, la pointe de tes pieds s'était pliée pour ensuite se soulever doucement, ta main posée contre mon épaule abîmée par les années de guerre et d'entraînement laborieux. Je ne pouvais t'étreindre. J'étais obnubilé par tes caresses, ta douceur inattendue. Et la sensation de t'avoir entre mes deux bras me manquait terriblement.
Nous avions certes échangé de nombreux baisers, tantôt sauvages, tantôt délicats. Mais  nous n'avions jamais senti aussi fermement cette tension entre nos deux corps. Nous n'étions pas totalement sincères mais nos corps, eux, l'étaient.
Je t'appelais, tu m'attendais.
J'avais agrippé ta hanche avec convoitise,
Tes doigts s'étaient logés dans ma tignasse entretenue. Nos respirations se mêlaient, se touchaient, s'entrechoquaient. Mon coeur tambourinait dans ma cage thoracique à mesure que nos visages, friands, se rapprochaient l'un de l'autre.
Tu t'étais arrêté à quelques millimètres seulement.
Une barrière infranchissable qui pourtant me faisait tourner en bourrique.
La chaleur de ton souffle sur ma peau,
La senteur de ton corps, parfum enivrant.
Comme ensorcelé par ta beauté naturelle et masculine, je m'étais laissé guider jusqu'à ce canapé de velours rouge qui avait accueilli tant de derrières.
Fidèle à toi même, tu guidais et contrôlais mes faits et gestes. Tu me surplombais de ta taille beaucoup moins importantes que la mienne, prenais place sur mes cuisses musclées par les longues heures d'entraînement. Puis enfin, à la limite du craquage, j'avais déposé mes lèvres sur les tiennes. Avec un appétit non dissimulé.
Tu m'avais rendu fou. Je ne te voulais plus, je voulais te dévorer. Tout cru. Ou bien simplement te montrer à quel point tu me plaisais, à quel point je prenais notre relation au sérieux. Tu étais là pour moi et j'étais là pour toi. Nous nous soutenions, nous aimions silencieusement. Nous partagions des moments intimes que personne ne pouvait imaginer.
Tu avais tiré sur mes mèches lisses, blondes et odorantes pour me maintenir soumis à ta supériorité. Tu avais le contrôle sur moi, et j'adorais ça.
Mais ce que je ne savais pas encore à ce moment là... C'est que c'était déjà trop tard pour moi.
Cette nuit où nos lèvres se sont goûtées une fois de trop,
Je me suis rendu compte que je ne pouvais me défaire de toi.
J'étais déjà accro à toi.
Un baiser sauvage.
Un baiser mortel.
Amour mortel.

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Attention,
Le chapitre qui va suivre contiendra des scènes plutôt explicites.
Si vous êtes jeunes, mal à l'aise avec ce genre de chose ou que vous ne voulez pas le lire; je vous conseille de ne pas y jeter un œil.

𝕊𝕎𝔼𝔼𝕋  𝕄𝔼𝕄𝕆ℝ𝕐 ⇒ EruriOù les histoires vivent. Découvrez maintenant