Prisonnière

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La dernière chose que je vis c'est le regard inquiet de mes parents,et ensuite plus rien. Le noir total. Le néant. C'est ce à quoi ressemble la mort ? Je me pensais perdue pour toujours quand tout à coup je vis une lumière au loin. Alors je me mis à courir même si je devais tomber ou me cogner, peu m'importais depuis que j'arrivais à cette lumière. Je courus environ 30 minutes je crois, j'avais beau accélérer j'avais l'impression de courir comme un simple humain sans ma vitesse de supersonique. Quand je fus enfin arrivé, je me trouvais légèrement essouffler, ce qui je me surpris puisque je n'en avais plus l'habitude. Je me retourna et ne vit que du blanc, la pièce noir avait disparu. Je me demandais à ce moment là où j'étais. Je marcha quelque instant, mais disons qu'il n'y avais pas grand chose à voir. Tout était blanc, du blanc, rien que du blanc, toujours du blanc. Il n'y avait donc vraiment rien à voir. Une chose est sûre, je ne suis pas morte, je suis juste coincée dans mon stupide corps. Pourquoi ? Telle est la question, je n'en est pas la moindre idée. Et me voilà en train de me parler de moi à moi-même, à l'intérieur de moi même. Bizarrement le dire comme ça sonne comme une psychopathe. Je suis fatiguée, je m'allonge un peu et m'endors peu à peu. Je dormis comme je n'avais jamais dormis auparavant. Je me sentis vraiment reposer, en me levant, j'eu l'impression d'avoir dormis durant 100 ans, même si je pense que cela ne faisais que quelques heures. Quoiqu'il en soit, le morale remonté, et le corps rebousté comme jamais je recommença à marcher en chantonnant. Je chanta, dansa, sautilla, je m'amusais comme une folle. Soudain j'eus la sensation d'être observer, je me retourna lentement pour regarder derrière moi, mais il n'y avait rien ni personne, excepté ce blanc constant partout autour de moi. Je repris ma course me disant qu'il ne s'agissait que du fruit de mon imagination. Après tout personne ne pouvait être là puisque j'étais censée être piégé dans mon propre corps et dans ma conscience. La seule chose qui pouvait, à ma connaissance, apparaître et disparaître aussitôt quelque soit l'espace/temps était la speed force ou plutôt les éclairs qui s'y trouvaient. J'avais beau me dire que mon imagination me jouait des tours j'eus tout de même cette sensation d'être observer ou devrais-je dire surveiller. Car j'avais l'impression qu'une personne me regardait constamment sans relâche. Je ne cessais de regarder derrière moi et sur les côtés mais j'eu le même résultat, il n'y avait personne à part moi. Je continua à marcher en restant sur mes gardes mais j'eus l'intime conviction que cela ne suffirait pas et que lorsque je devrais affronter cette chose qui ne cessait de me regarder je n'aurais pas toutes mes capacités pour la combattre. Je commença alors à élaborer un plan qui me permettra de sauver ma vie. J'avais juste deux problèmes, l'un concernait le fait que j'avais perdu ma vitesse et l'autre concernait le fait qu'il n'y avait absolument aucun objet qui pourrait me servir d'arme afin de me protéger. Il fallait donc que j'utilise la seule chose à ma disposition, la seule chose que personne ne pouvait m'enlever à ce moment, c'est-à-dire : Mon Cerveau. Je devais juste faire preuve d'imagination et donc être plus futée que mon agresseur. Une fois que mon plan fut plus ou moins en place, je me contenta d'observer et d'agir comme si de rien n'était car je voulais le faire sortir de sa cachette. Je fus ainsi pendant ce qui me paru une éternité et là alors que je relachait un peu la garde, surgit un éclair blanc étincelant avec une lueur orangé. Si cette lueur n'avait pas été là je ne l'aurais absolument pas remarquer. En même temps qui remarquerait un éclair blanc dans un espace complètement blanc ? Je vous le demande, et la réponse est simple comme bonjour : Personne. Cet éclair passa derrière moi, je me retourna pour le voir mais à chaque fois que j'effectuais cette manœuvre il fit la même chose, il passa derrière moi. C'est comme s'il refusait, comme s'il avait peur ou qu'il hésitait à se monter. Je décida donc d'anticiper son mouvement, je fis comme si j'allais me retourner complètement je commença à me retourner puis quand je sentis qu'il bougea je me remis en position initial afin de tomber nez à nez avec cet éclair. Je fus assez fière de moi pour cette manœuvre, je m'apprêtais à exprimer ma joie quand les mots moururent autant sur mes lèvres que dans mon esprit car ce que je vis me laissa sans voix et totalement choquée. Cet éclair n'était pas une chose mais une personne et pas n'importe quel personne, non il s'agissait de...

The Flash : XS & DawnOù les histoires vivent. Découvrez maintenant