Chapitre 7 : Mercenaire, je viens de "Nulle part".

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Revenons deux moi après l'exile d'Harold et de Krokmou.

Ils avaient quittés l'île des Exilés depuis quasiment deux semaines déjà. Les deux compères avaient volés durant tout ce temps vers le sud, vers de nouvelles terres et le jeune dragonnier comptait bien se faire connaître grâce à sa nouvelle carrière de mercenaires (ou du moins, ce qui s'en rapprochait le plus). Certes, ce n'était pas un titre très prestigieux mais avec un peu des ressources, son dragon et lui arriveraient peut-être à quelque chose !

Voyager à dos de dragon était bien plus rapide que les bateaux, néanmoins cela nécessitait d'être encore plus discret. De ce fait, les vols de nuit devenaient communs pour les deux amis.

Finalement arrivé sur des îles qui lui étaient inconnues mais néanmoins habitées par des civilisations proches des leurs. Les deux compagnons s'y débarquèrent un moment. Les langages de ces terres étaient s'en doute différents mais avec un peu de temps, l'apprendre ne serait pas difficile. Les phonétiques n'étaient pas si différentes et avec du temps et de l'argent, on arrive à tout. Il faut aussi dire qu'Harold apprenait vite, hasard ou pas, il s'en fichait, ça l'arrangeait bien. Et de l'argent, il en avait collecté durant son voyage. Espérant néanmoins qu'il pourrait l'utiliser ici. Étant arrivé de nuit sur cette île, il décida d'attendre le jour pour y faire un tour. Habillé de la tête eux pieds de vêtements noirs pour se fondre dans le décor avec Krokmou, seuls ses yeux et quelques mèches de cheveux dépassaient de sa capuche et du col qui longeait son cou. Les deux compères s'arrêtèrent à côté d'une petite source d'eau pour s'y reposer jusqu'au matin.

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Les quelques sons de la nature comme les chants d'oiseaux où les bruits de pas de quelques bêtes marchandes dans la forêt réveillèrent les deux compagnons. Krokmou se leva très rapidement, courant et sautant de l'eau pour attraper quelques poissons à déguster. Le dragon avait bien compris que la nourriture de ces terres était différentes de la nourriture qu'il avait dégusté toute sa vie. S'il avait pu parler, il aurait sûrement appelé ça "une explosion de saveurs". Pendant que le Furie dégustait son quatrième poisson, Harold se leva à son tour, les yeux encore recouverts de ce voile de sommeil. Il s'approcha de la rivière pour si tremper la figure. Être sale était l'une des choses qu'il détestait et il sauta à son tour dans la rivière, y rejoignant son ami Furie qui perdit sa cinquième prise. Ce qui fit bien rire le jeune garçon qui avait jeté son haut aux côtés de ses sacs et de l'équipement de Krokmou. Laissant, par la même occasion, sa cicatrise respirée.

Après avoir profité de l'eau et après avoir attrapé à son tour un poisson, il alluma un feu grâce à Krokmou et dégusta son repas. Une fois cette routine terminée, il récupéra ses affaires, s'habilla, et installa l'équipement de Krokmou (pour un cas de problème) puis se dirigea seul vers le village, s'assurant en premier lieu qu'il ne s'agissait pas d'un peuple hostile.

D'après la taille et le nombre de personnes présentes, il ne s'agissait pas seulement d'un petit village perdu. Il marchait dans les allées du port, là où plusieurs stands de ventes s'étalaient sur plusieurs mètres. Le jeune garçon marchait tout en analysant son environnement, n'écoutant pas ce qui semblait être des appels de quelconque vendeurs et charlatans.

Il arriva enfin au village principal après quelques minutes de marche. Il ne s'agissait, à cet instant précis, que d'un simple village. Des maisons, des forges, une auberge, des champs etc. C'était comme si le chemin du port faisait partie d'un autre univers.

Harold marchait vers le centre du village, toujours camouflé sous son intégral noir nuit.

Les habitants de ce village ne semblaient pas indifférents à son arrivée, le fixant avec interrogation. Cependant, aucune peur ne les transperçait. Habitué aux étrangers dans le port mais rarement au sein même du village. Un grand homme à barbe arriva dans le dos du jeune garçon et lui attrapa les épaules pour lui faire faire un tour sur lui-même et de ce fait, se retrouver face à l'homme. Harold surpris ne dit rien, la main gauche sur la prise de son épée, attendant de savoir si les attentions de son interlocuteur étaient hostiles ou non.

[PAUSE] HTTYD -- Je ne vous doit rien... TOME N°1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant