7

80 12 0
                                    

Les huit jours sont passés, même un peu plus... Nous sommes sans la moindre nouvelle de Colin, notamment Tilia...
C'est pas normal.
Pas même un petit sms pour lui dire qu'il est bien arrivé ou un salut pour savoir comment elle va...
Il doit avoir du boulot par dessus la tête, mais bordel c'est sa nana merde !

Adam a joint Carter, ce dernier lui a assuré n'avoir jamais eu le moindre pépin informatique, ni même eu Colin au téléphone.
On est tous sacrément surpris ! C'est quoi ce bordel ?

Pour le coup on ne sait pas trop quoi faire, Colin est droit dans ses pompes. C'est encore moins le style a mentir, encore d'avantage à Tilia. Il est connu pour sa sincérité plus qu'abrupte à dire vrai.

C'est le choc pour le coup, on a beau réfléchir...
Rien.
La prod. n'a pas plus de nouvelles. Rien, toujours rien.

Quelque chose cloche mais quoi ? Tout ! C'est tellement pas lui ce genre de plan.

Tilia a prit la décision de retourner à NY sans plus attendre.
On comprend tous parfaitement sa situation, mais la savoir seule chez eux, ne nous rassure pas. Matt a donc demandé à Lisa de venir chez elle le temps qu'on ait des nouvelles de Colin, que la situation se précise d'avantage surtout.

Carter quant à lui a parlé avec la police pour la disparition de Colin, le temps que Tilia puisse prendre le relais.

J'ai dû retarder l'audition auprès d'Errick, je préfère avoir toutes mes facultés, là c'était franchement pas le moment.

Matt a commencé chez EA, pendant qu'Adam découvre les coulisses de Greenpeace.

Tilia et Lisa avec l'aide de Carter, comme de la police, sont à la recherche de Colin.
Aucune traçabilité de sa carte bancaire, tout comme de son portable, selon les recherches de Derreck, un pote d'Adam de Safeplanet, hacker lui aussi.

C'est pas rassurant du tout. Soit Colin efface ses traces, soit il a été enlevé.

D'après la police il a bien prit le vol Vancouver/NY, et c'est à partir là que sa trace disparaît.
Avec les caméra ils parviennent à le suivre jusqu'au parking de l'aéroport, mais on ne voit pas la plaque du véhicule ni même sa forme. Pas même une fois ce dernier sorti des parking de l'aéroport.
Je savais pas qu'on pouvait brouiller la forme d'un véhicule. Je suis totalement sur le cul...

Carter a demandé l'accord aux flics pour que ses détectives travaillent en lien sur l'affaire. Ils ont refusés, mais qu'importe on le connaît tous suffisamment pour savoir qu'il en fera ce qu'il voudra, à savoir le faire quand même. D'autant qu'il en a les moyens financier, contrairement à eux.

Deux jours plus tard Errick déboule fou de rage accompagné d'une nana immense, une belle afro-Américaine piercée de partout, avec une crête sur le crâne, je comprends qu'il s'agit de sa perle...

Errick : Comme tu viens pas à nous, nous voilà !

Doris : Je t'ai dis que c'était pas le moment. Tu peux comprendre ça putain ? Colin c'est comme mon frangin, mets toi un peu à la place des autres, j'ai pas la tête à ça merde tu fais vraiment chier!

???: Ouais on sait mais j'dois retourner à NY demain, je peux pas rester plus longtemps si ça fonctionne pas.

Errick : Voilà le pourquoi. Doris je te demande pas la journée mais prend trente petites minutes et ensuite on te laisse. Ok ?

Doris : Ouais bon go !

Errick : Merci.

On descend et la nana prend la gratte, va vers le micro...

??? : Je fais de la double mais comme il y en a pas...

Doris : Ouais envoies, le reste on verra plus tard.

??? : Ok ça marche ! Je t'joues quoi ?

Doris : Va pour « i wanna be me » des Sex Pistols !

??? : C'est parti !

La fille envoies la dose, j'en ai les gencives qui grincent, le tripe. Elle arrache tout ! Par défit j'la coupe et lui en impose une autre...

Doris : Ok... Fais moi « Life Sentence » des Dead Kennedys !

Plus tripante que jamais la gonzesse est à fond, bordel quel pied. Elle déchire!
Le punk 70s est celui qui me fait le plus triper, il n'y a pas photo. Il semblerait que ce soit aussi son cas vu comme elle s'éclate.

Dans un moment pareil je ne pense qu'à Colin, bordel il manque.
Je dois prendre des nouvelles de Tilia, la pauvre doit pas être bien ces temps-ci.

Doris : c'est toi ! Je te veux dans mon groupe. Errick trouve lui où se loger s'il te plaît, et préviens les deux autres qu'on se retrouve dès lundi 11h ici. Ah ouais juste tu t'appelle comment ?

??? : Kea Ellis.

Doris : Ok Kea, à lundi. Tu découvrira Lonny qui est à la basse et Hakan qui lui est à la batterie c'est aussi le compositeur du groupe. Bon j'vous laisse, à plus.

Errick : Salut Doris et courage pour ton pote, ok ?

Kea : A lundi, merci.

Doris...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant