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Je me retourne furax, découvre Daryl. J'ai un temps d'arrêt.

Doris : Lâche moi !

Daryl : Non Doris. Tu pète un plomb là.

Doris : Ca oui et c'est pour ça que je suis là.

Daryl : Arrête tes conneries ma belle, cette nana n'a rien à voir avec le soucis en question, on le sait tous les deux. Viens, suis moi.

Doris : Non.

Daryl : Ne m'oblige pas à devenir méchant Doris !

Doris : Mais tu va me foutre la paix ?

Daryl : Tu sais bien que non.

Doris : Tu fous quoi ici ?

Daryl : Je bosse pour la sécurité. J'hésiterais pas tu me connais. Allie va te prendre un jus, laisses-nous seuls.

Allie : Merci mais j'ai du travail.

Daryl : C'était pas une question, dégage.

Je vois la pouffiasse se renfrogner et se barrer. Daryl en impose dans son uniforme. Il me décroche une droite que j'ai pas vu venir.Je le regarde plus rageuse que jamais.

Daryl : Tu me fais chier Doris, tu déboule sans rendez-vous tu agresse les gens, tu te crois où ? T'es pas chez mémé, mais dans une maison de production. Alors reprends toi avant que je t'en remette une.

Doris : Putain, tu va...

Daryl : Ta gueule Doris, ta gueule. Vraiment la ramène pas. Ton producteur est à deux doigts de te dégager, c'est pas pour rien que je suis employé ici. T'en es pas à ta première. En plus mon crétin de frère n'a rien trouvé de mieux que de t'apprendre à mieux te défendre. Mais là, t'es pas en position de défense, d'agression par contre ! Allie a une alarme pour nous signaler ton arrivé. Quand tu déboule, elle la déclenche afin que ça lance les caméras, et nous signale ta présence... Je ne sais pas si tu te rend bien compte de ce qu'ils sont obligé de faire ? Alors écoute moi bien, si tu veux quoique ce soit, tu te la joues cool, sinon se sera à moi de te calmer. Crois moi, ils ont mis le paquet. On sait toi comme moi ce que tu a en ta possession pour te l'avoir procuré... Maintenant, va t'en. Bouge !

Doris : Non j'ai besoin de voir Ed.

Daryl prend son téléphone, contacte Edward. Il s'éloigne et parle, acquiesce avant de revenir vers moi.

Daryl : Il refuse de te voir aujourd'hui. Allie a eu la gentillesse de le prévenir de ton humeur... Bref tu es pas trop dans ses petits papiers, si tu veux garder ton prod, apprend à t'auto gérer. Sinon je te calmerais de nouveau. Putain comment j'ai adoré ça... Je ne m'en prends pas aux femmes, mais toi, tu cherche. Aller, je veux plus voir ta tronche.

Je pars en plus en plus furieuse.Me faut un exutoire, et vite !

Vu l'heure Matt bosse. Mais je peux démerder seule à la salle, frapper dans un sac ne demande pas une expérience de dingue. Je speede sur ma bécane je me fais du slalome pour me déchainer et me mettre en appétit, dans mon casque j'ai foutu du trash death pour bien hurler ma haine.Les mélanges de voix grave me torpillent le ventre, me font décoller le ciboulot et encourage ma hargne, j'vais décapiter le premier enculé que je croiserais je le sais. Mon sang est en feu. J'ai des envies de meurtre.

Je décide d'aller m'entrainer le casque vissé aux tympans pour continuer à être aussi enragé que possible pour tout vider au mieux. Je manque parfois la cible, ça fait un mal de chien. Mais rien à carrer. Je sens que ca résiste mieux et qu'il ne bouge quasi plus, je lève le regard et aperçois le collègue de Matt, concentré sur mes gestes. Il dit rien. Tant mieux. J'ai aucune envie de parler, juste de tout bousiller devant moi. Il y a tellement longtemps que j'emagasine que je parviens pas à me calmer malgré la fatigue. Le type pose une main autoritaire sur moi, je la dégage vivement pendant qu'il me fait signe de le suivre. Il se poste devant une machine et me fait comprendre de me mettre dessus, il prépare la machine et me mime de faire un mouvement trente fois de suite. Je m'exécute, toujours la rage en ventre, par contre, la musique à fond dans mon casque commence à me gonfler. Me faut un truc plus motivant moins dure à présent. Du bon punk fera l'affaire, c'est parti. Yes c'est plus chantant je speed un poil plus mes gestes là ça le fait la fatigue me gagne encore un peu plus, mais j'ai encore bien de la ressource. Le gars me change de machine, après les muscles des bras il me montre comment travailler ceux intérieurs des cuisses. Putain, j'avais la pétoche mais en faite ca fait bien moins mal que la précédente machine. Je décide d'en faire cinquante. Finger in the nose !! Ensuite le rameur... Putain c'est quoi ca, je sens que dalle, juste les mains qui brulent... Faudra que je m'offre des mitaines ? Et pour finir ski de fond et vélo, trente minutes chaque. Je fais comme il me dit et à la fin pour le finish il me présente une autre machine de muscu, la toute première en faite que j'ai utilisé tout à l'heure mais à utiliser à l'envers afin de soulager les muscles du haut du dos. Oh le pied!! OH PUTAIN JE VAIS JOUIRE. J'ai bien fais de venir. Pourquoi Matt m'avais jamais initié à toutes ces machines comme son pote viens de le faire ?

Au moment où je vais pour aller me doucher je le croise, je capte même pas sur le coup. Il ose revenir. La colère froide revient au galop...Je le chope et lui défonce la tête avec les poings, les genoux... Je me sers de tout ce que j'ai pu apprendre, je vais le tuer. Je ne le laisserais pas s'enfuir. Il a bousillé mes espoirs.Je vois le pote de Matt tenter de prendre sa défense, d'un coup de pied bien placé je le fait dégager. Sur quoi je vois Matt accourrir. Quand il le voit. Il cale directement, quand il revient enfin à nous, il le chope par le col, referme son bras sur lui. J'en profite pour lui enfoncer mon poing sur ta gueule. J'veux le tuer.Matt hurle à son pote d'appeler les flics. Putain non laisse moi l'achever !

Doris : Tu va pas sortir d'ici, je t'en fais la promesse plutôt crever.

Lonny : Avec toi je me suis trouvé, je suis revenu pour me rendre. Je t'ai...

Matt : Ferme ta gueule. Tu connais son passé. La ramène pas. On sait tous ce que tu as fait. On va t'accompagner jusqu'aux flics. Tu peux nous faire confiance. Je vais pas te lâcher.

Lonny : Aucun soucis, je suis près à me rendre, je suis près à tout pour Doris. Je l'aime. Elle m'a rendu mon humanité.

Doris : Tu viole, tu tue... Tu n'as rien de bon à offrir. Je veux que tu crève. Je veux pas de toi. Je veux plus de toi. J'ai honte de t'avoir aimé. T'es mort pour moi.

Lonny : Je t'attendrais, je suis à toi.

Je lui fonce dessus et lui fous un coup d'une grande violence dans les parties, d'une telle violence qu'il en tombe dans le coma.Merde j'espère qu'il va pas claquer pour si peu, je veux pas tomber à cause de cet enculé. Matt est fou de rage contre moi.

Doris : Désolé mais il m'a cherché. J'espère juste qu'il crèvera pas à cause de çà. T'inquiète je reste là, je répondrais de mes actes.

Matt : Merci, mais c'était avant de le foutre dans le coma qu'il fallait y penser. Là il est dans ma salle on est foutu !

Jake : Je vous aide à l'amener à la sortie de parking. On a pas plus de trois voir deux minutes. On se grouille.

Avec Matt, Jake soulève Lonny et le dépose au sol sur le parking. Matt et moi restons à coté afin qu'il ne s'enfuit pas. Jake est rentré se changer et faire son sport. Le pote de Matt nous apporte de l'eau. Matt fait gicler la sienne sur les couilles de Lonny qui gémis de douleur. Au moins il est vivant. Je m'enfile la bouteille. Je crève de soif.

Doris...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant