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Tilia et Colin sont rentrés sur NY.

Carter avait apprêté son jet pour eux, car Colin est en post traumatique même pour l'avion, du coup c'était le seul moyen de le rassurer.

Colin a dû entamer un suivi au plus vite, sa fureur est indomptable.
La prod. leur avait proposé une parenthèse, mais selon le groupe, il est préférable de continuer. Ça permet à Colin de sortir toute sa rage. Du moins d'une autre façon, et ça ne peut que lui en être bénéfique.

Avec Matt et Adam, nous sommes repartis au bout de quatre jours pour Vancouver, leurs employeurs les demandaient, de mon coté il me faut avancer, finaliser le projet.

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Avec mon groupe nous nous réunissons tous les jours afin de bosser les maquettes de l'album, je suis satisfaite, mais ça manque encore de folie. J'en ai fais part au groupe qui trouve aussi ça trop sage malgré notre hargne. J'ai un besoin vicéral que nos ziks fassent grincer des dents.
On en a parlé avec Errick qui viendra demain nous écouter, et nous filer quelques conseils.

J'ai proposé au groupe de rester dej. et de se faire une après-midi à la baraque, ce qui les ravis...
Jusque là ont a pas pû prendre le temps de lézarder.
Au menu pizza bière. Je sais je suis une cuisinière hors pair.

On apprend à se connaître depuis quelques jours, Hakan a un sacré caractère, pas toujours doux, Kea n'est pas en reste à se sujet. Lonny, lui demeure en retrait, j'ai peur qu'il ne s'intègre pas...
J'ai besoin de parler avec lui, je veux le garder, ce mec me plaît, j'aime son jeu, son charme. Il se dégage quelque chose de fort avec lui. Mais les deux autres ne semblent pas partager mon avis. Lonny le vit vraiment mal, ça me saute aux yeux tout le temps, même quand on joue tous les quatre. Pourtant les quelques fois ou on est que tous les deux, ça marche vraiment bien, je pige pas.

Après avoir fermé les chambres de mes potes à clefs, leur avoir envoyé un sms pour les prévenir que je rentrerais dans la soirée, j'annonce...

Doris : Bon les gars, j'vous laisse seuls ici. Lonny tu me suis. A plus.

Kea/Hakan : Ok, à plus.../Ouais à toute. Revenez un jour quand même !

Doris : Dans le pire des cas Adam et Matt vous sauverons ! Leur répondis-je ironiquement.

Sur ces mots, nous partons Lonny et moi.
J'ai pris de quoi dans mon sac à dos. Ce temps ne nous fera pas de mal, je le lui dois, pour le bien du groupe.

Lonny : On va où ?

Doris : Tu le saura quand on y sera ! J'dirais que dalle même sous la torture !

Ça ne le fait pas même sourire un peu. Il se referme comme une huître, ça va pas être simple...
Qu'importe, je dois lui laisser le temps de réaliser qu'avec moi il est pas en danger.
Puis une surprise va pas lui faire de mal à ce gaillard, nan ? Il est pas en sucre quand même !
Je décide de faire le trajet dans le silence, ça aide pas les gens timide, mais je m'en fou.
Je suis bien avec lui, je veux pas y réfléchir plus que ça, mais juste profiter du moment présent.
Comme il semble farouche, je vais devoir l'apprivoiser... « Petit prince » vient à moi, de ta sagesse j'ai grand besoin...

Nous voilà arrivé au pied du téléphérique...
Lonny ouvre de grand yeux, il ne sait rien de ce lieu où je l'emmène, et tant mieux, ça va lui faire du bien.
Après la monté nous y voilà enfin... Grouse Mountain !
Lonny sourit enfin.
Il regarde tout autour de lui, il semblerait que ça lui plaise...

Lonny : Wow, je voulais tant y venir. Grouse Mountain. Merci.

Doris : Contente que ça te plaise. On va y passer l'après-midi. La soirée peut-être aussi, donc si tu veux faire quoi que ce soit, hésite pas.

Doris...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant