Chapitre 10 : Sans couleur

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Bellatrix fit un signe à Hermione pour qu'elle comprenne qu'il fallait qu'elle la suive. Bellatrix ouvrit une trappe dans le plancher du salon et elles descendirent des escaliers. Hermione savait où elles allaient, Ron et Harry avait été enfermés là quand Bellatrix l'a torturait.

Ce n'était pas le cachot dans lequel elle avait été enfermée pendant l'attente de son procès. Ces cachots là, n'avait pas de porte en bois mais des barreaux de métal. Ils étaient assez vaste. Il y avait des colonnes qui formaient des voûtes au plafond, et surtout la pièce avait de la lumière, cela rassura quelque peu Hermione.

"Sinly, comme tu n'as pas été sage et que tu m'as désobéi, je vais te punir, de façon à te passer quelconque envie de recommencer." Bellatrix lui avait dit cela avec des yeux emplis de folie, elle avait l'air à la fois excité que la lionne est enfreint ses règles car elle allait pouvoir la passer à tabac, mais à la fois déçue car elle devait se dire que sa séance de la nuit dernière n'avait pas suffit à briser la volonté de la jeune femme.

Elles arrivèrent devant une sorte de croix faite en bois. Hermione qui ne comprenait pas ce qu'elle faisait là, ni à quoi pouvait bien servir cette chose, regarda la mangemort. Bellatrix se rapprocha d'elle et lui dit doucement à l'oreille.

"Tu connais bien ma passion pour le sortilège Endoloris, mais celui-ci brise trop vite la volonté des gens, moi je veux voir ta flamme s'éteindre comme un feu qu'on prive d'oxygène ou de bois." Hermione s'était figée et avait peur de voir où voulait en venir Bellatrix. "Pour te rendre hommage j'ai donc décidé de m'intéresser aux techniques de tortures moldues. Si tu avais vu ma surprise ! Je ne m'attendais pas à ce que pour une fois ils soient ingénieux." Avait elle dit avec admiration et dédain. "Tu vois cette croix devant toi ?" Hermione acquiesça de la tête. "Je vais attacher un bras de chaque côté et une jambe de chaque côté, de ce fait, tu ne pourras plus t'asseoir, ni te coucher, ni détendre tes muscles." Bellatrix, sur ses mots, entrait presque en transe.

Hermione la regarda avec deux grands yeux ronds, cette technique avait l'air tout bonnement horrible. Elle se dit que si elle se débattait, elle allait recevoir un sortilège impardonnable, elle décida donc stratégiquement de ne pas broncher et de se laisser faire par l'autre sorcière, pour ne pas empirer sa situation.

Bellatrix attacha Hermione à la croix et scella les liens avec un sortilège afin qu'il n'y ai pas mou dans la corde. Il faisait froid dans le cachot et le pauvre morceau de tissu d'Hermione ne suffisait pas à la réchauffer, son aventure à l'extérieur n'avait rien arrangé car elle n'avait pas pu savourer la chaleur du feu de la maisonnette très longtemps.

Hermione s'attendait à ce que Bellatrix la torture toute la nuit quand celle-ci prit la parole.

"Je vais te laisser là un moment pour que tu prennes le temps de réfléchir sur ta vie pathétique, ainsi qu'à ceux que tu as perdu à cause de tes choix." Elle avait prit un ton qui se voulait faussement doux, mais Hermione pouvait toujours lire la folie dans ses yeux. "Profites bien de ton séjour ici Sinly." Puis elle partit sur un ricanement mauvais.

Bellatrix ferma la porte en barreaux de métal et regarda Hermione en lui faisant un signe de la main pour lui dire au revoir. Hermione se dit qu'elle était chanceuse dans son malheur, elle ne savait pas si elle aurait supporté un jour de torture physique et psychologique de plus.

La gryffondor se retrouva là, seule. Elle repensa à ce que lui avait dit Bellatrix, elle savait très bien qu'elle lui avait dit tout ça pour la déstabiliser, plus qu'elle ne l'était déjà. Hermione avait beau se répéter cela, elle ne pouvait s'empêcher de se dire, que si Ron était mort, c'était par sa faute. C'était elle qui avait voulu rendre hommage à Harry, elle qui avait choisi de l'enterrer vers la maison de Hagrid, alors que le terrain est dégagé et facilement visible de loin, elle qui pendant un instant, avait oublié qu'ils étaient en guerre et avait craqué devant la tombe de son ami. Si elle n'avait pas fait ce discours et qu'ils étaient partit, peut-être que ce serait eux, qui auraient tué Bellatrix, ils auraient rejoint la résistance par un moyen ou un autre et ils auraient été heureux.

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