《Parée à tout 》

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Le jour peine à ce lever sous les épais nuages du Danemark, mais moi je suis bien éveillée, je me rend compte d'une chose... Je suis assise sur un lit à côté de Björn. Par tout les dieux, je ne me souviens de rien, à pars une sensation de bien être...
Je sors de la maison puis j'aperçois le voyant qui m'observe, caché derrière des étales marchandes...Que veut-il lui encore ?
Je fait mine de ne pas l'avoir vu et rejoins les écuries avec un arc simple, des flèches et 2 dagues. Je galope pendant presque 1 heure avant de trouver un gibier parfait. Un cerf d'au moins 30 kg il me faut pas moins de 3 flèches pour l'abattre. Je reviens de ma sortie à Kattegat et je me fait directement agresser par mon père...

- Hedda où était-tu encore ?

- À la chasse, regarde!

- Tu ne devrais pas, jamais allé chassé seule dans des bois que tu ne connais pas...

- les dieux était avec moi, comme chaque instant. Je pars en grande foulée en le bousculant volontairement.

Après avoir déposé le cerf au grand hall et avoir demandé de me conservé les bois...Je m'assoie sur le bord du port, énervé, alors que la pluie tombe frénétiquement...

Je pense, ce à quoi j'ai rêvé, ma nuit avec Björn, le raid qui ce prépare, je ne sais plus où donner de la tête... Je surprends des larmes dévaler la pente de mes joues, sous la pluie, elles sont invisibles, heureusement je ne voudrais pas paraître faible... Alors que Ragnar et Björn observent Kattegat et les drakars du haut d'une colline.
Étrangement la pluie ne me dérange pas, l'eau en face de moi m'appelle, j'entend cette douce voix qui m'attire au fond du fjord.
J'abandonne mes armes, mes chaussures sur le ponton et plonge poussé par ma curiosité...

Sous l'eau j'ouvre les yeux et voix horrifié les corps et le sang de nombreux Vikings, je nage, paniquée, un visage semble se rapprocher de moi, je ne saurais pas dire de qui il s'agit, mais ses yeux bleus m'ypnotise.

Je prends un grande inspiration d'air frai, je suis maintenue hors de l'eau par Athlestan, le prête chrétien de Ragnar je me souviens bien de lui, il était là à Uppsala.
Quoi qu'il en soit il m'a sauvé de la noyade, il me ramène sur la plage où nous nous allongeons d'épuisement...
Je vois accourir 4 personnes, Ragnar qui se jette sur Athlestan, Floki qui nous regarde l'air affolé avec son air de fou, Björn qui me redresse dans ses bras et mon père qui les larmes au yeux vérifie si je vais bien...

- Ragnar, Paris sera une conquête difficile, elle se terminera dans le sang et la perte, les dieux me l'ont montré et ils n'approuve pas ce voyage.

Ils me fixent tous comme si ils n'avait pas compris ce que je venais de dire.

- Merci Athlestan. Dis-je sur un ton très calme...

- Hedda, pourquoi a tu sauté à l'eau ? Sale inconsciente, je me demande si tu es prête à nous accompagner au raid.

- Les dieux... les dieux m'ont appelé il fallait que je vois ce qui arrivera...
Père je t'en supplie je ne vie que pour ça.

Asgeir part les pas lourds au grand hall, Björn me demande si je vais bien et si il peut se retirer, j'acquiesce, il se lève et m'aide à le faire par la même occasion.
Il ne reste que Ragnar, Floki et Athlestan...Un trio complexe.

Ragnar parle avec Athlestan tant dis que Floki les regarde l'air méprisant, je vois de la jalousie dans son regard.

Il bouillonne de l'intérieur, Ragnar ne le regarde même pas...Il y a de quoi s'énerver...

- Floki ? FLOKI ?!

- je le suis.

- peut tu m'accompagner au grand hall, je dois te parler en chemin.

- je peux le faire. Hihihi.

Aah le rire de Floki, j'avais oublié ce détail.

Nous marchons à travers les rues de Kattegat, les marchands crient, les gens se bousculent et déambule dans ces vastes rues...
Nous parlons de ces dernières année il me conte les différents raids en Angleterre et laisse paraître toute la haine qu'il a envers les chrétiens et particulièrement Athlestan.

-  Floki, Ragnar est des nôtre, Odin est père de nous tous, il ne croit pas en ce faux dieux.

- Mais... Athlestan.

- c'est une âme perdue il cherche sa place, comprend le, je t'en prie.

- Ragnar est aveuglé par ce "chrétien" il ne saurait distingué ses amis de ses ennemis...

- et toi qui es tu pour lui ?

- ... tu as dit que les dieux n'approuvait pas le pillage de Paris ?

- Oui, ils me l'ont montré.

Floki regarde le ciel et sourit l'air idiot. Je le laisse à sa folie en rentrant dans le grand hall, je vois Björn jouer avec ses frères, Ubbe, Hvitserk, Sigurd oeil de serpent et le frêle Ivar le désossé, leur mère Aslaug les observe sourire aux lèvre.

J'aperçois également mon père dans le coin de la pièce, il boit avec Rollo, ça ne m'étonne pas.
Je traverse le hall sans que personne ne me parle, j'entend les petits Ragnarsons demander à bjorn si c'est bien moi qui ait le sang noir, je me retourne et leurs sourit en guise d'acciesement, je jette un regard à Björn qui tout comme moi, semble gêné.

Je galope à travers bois c'est ma façon de relâcher la pression, hache à la main à frapper le vent encore et encore, des silhouettes se forment derrière les arbres et disparaissent instantanément.

Je crie à plein poumon pour les dieux entendent ma souffrance... mais il n'y a qu'une tête blonde, qui m'entends, elle me bloque le bras dans son élan...

- Lagertha !

Elle me sert dans ses bras cela fait une éternité... C'est une grande guerrière au bouclier, je l'ai toujours admiré, son courage, son audace, toutes ces qualités qui font d'elle une femme formidable.

La dernière armée est arrivé nous partirons prochainement si tous ce passe bien.

Comme à chaque arrivé de jarl un festin est donné et les chefs d'armée programme l'organisation des drakars.

Hedda !

Asgeir m'appelle, il souhaite que je soit responsable d'un de nos bateaux, je lui répond que je ne sait ni naviguer, ni diriger qui que ce soit.

- c'est pourquoi Björn montera dans le même bateaux que toi.

Mon coeur s'emballe, cette nouvelle me remplie de joie et naturellement mes joues rougisses sur cette déclaration.

La nuit tombe Mani entame sa course, le loup Atti à ses trousses.

Je rentre dans une des maison de Kattegat, une hache à la main, je ne peux pas me contrôler, ma main se lève et abbat la hache dans la poitrine... D'Athlestan, il priait son dieux, cloué et mourant sur cette croix ridicule. Son sang païens se répend et forme une flaque ou je peux voir mon reflet, mais il n'est pas miens le visage que je vois est celui de Floki.

Je me réveille de ce cauchemar, en sueur et paniquée...

Floki...a assassiné Athlestan...

A viking heart Où les histoires vivent. Découvrez maintenant