Retour aux sources

39 5 0
                                    

Depuis quinze jours après avoir eu tous les papiers d’Adelina. L’affaire est bouclée. Ma sœur arrêté. Mes parents, surtout ma mère prend la défense de ma sœur. Résultat des courses, Adelya doit juste se faire ligaturer les trompes, suite aux abandons et pour avoir usurper mon identité est écope juste des travaux généraux auprès d’un orphelinat.

Joshua est aux anges, il adore sa petite sœur. Très protecteur. Il a fallu que je lui explique avec ses mots pour qu’il comprenne. Sa mère qui l'a porter et moi qui l'a élevé. Il a réussi à comprendre, il m’a aussi boudé pendant deux jours.

Il m’a poser beaucoup de questions, j’ai essayé de lui répondre au mieux. Nos bagages sont prêt pour New-York, nous rentrons à la maison. Depuis tout ce temps, Daniels n’a pas donner signe de vie. Je ne sais pas à quoi m’attendre. Je ne vais vous le cacher, il me manque énormément, à Joshua aussi. Il me pose la question tout les jours.

- Maman, il est où Daniels ?
- Je ne sais pas, Joshua !

Toujours la même réponse. Adelina est très calme, comme son frère au même âge. Elle est épanouie. Rayonnante. Des petits mots qu’elle commence à dire. Jo pour Joshua, mam pour maman.

Je fais comme avec Joshua, je lui parle en anglais, italien. Ensuite je lui parlerais les autres langues. Je sens que je vais adorer ça.

Ellipse du vol pour New-York

Enfin rentrée chez nous. Je dépose Adelina devant le canapé avec son frère. Je vide les valises et regarde autour de moi. Je m’aperçois que je vais devoir chercher plus grand. Je prépare le repas du soir.

Dès que nous avons manger et le bain prit, les deux enfants vont au lit. Je vais faire une recherche de logement. Je ne vais plus pouvoir aller au bureau pour les clients, c’est reparti pour deux ans et demi à travailler à domicile.

J’envoie différents mails aux agences immobilières.

Du haut de mes vingt-trois ans, j’élève deux enfants en bas âge. Même si, je ne les ai pas porter, je les aime comme si c’était les miens. J’éteins l’ordi et au lit.

Cela fait deux mois que nous sommes rentrés et toujours pas de signe de vie de Daniels. J’ai fait quelques visites de logement avec les enfants. Rien ne convient. Je ne suis portant pas difficile, je veux trois chambres avec salle de bain, mon logement avec une chambre supplémentaire. C’est pas la lune.

Aujourd’hui, une grande décision se pose à moi. Je ne trouve aucun logement adéquat.

Aujourd’hui, sortie en famille au centre commercial, des vêtements à acheter pour les enfants et moi. Depuis deux jours, je ne suis pas dans mon assiette, je suis fatiguée. Je peux comprendre avec les enfants et le boulot.

Enfin prêt, nous partons, Adelina dans la poussette et Joshua, sa main dessus. J’ai fait appel à un taxi. Nous arrivons et vagabonde dans les allées. Des pantalons, tee-shirt et autres pour Joshua et des robes, bodys, pyjamas et plus d’autres choses pour Adelina.
Joshua voit le piano et commence à demander pour y jouer. Nous avançons vers l’instrument. Je joue notre chanson. Symphony.

Des applaudissements se font, cela réveille la petite. Les gens se dispersent peu de temps après. Seule, une personne vient vers nous. Elle regarde la poussette et moi. Adelina remue dans sa poussette, je me place devant elle, lui murmurant des mots en italien. Elle a encore du mal avec l’anglais.

Joshua tient la poussette en nous écoutant, il relève la tête et voit Maria. Un sourire passe sur son beau visage. Il regarde autour d’elle, je vois sa tête changer. Je pense qu’il voulait voir Daniels. Hélas, il n’est pas là.

- Adelys ? demande-t-elle sur un ton hésitant
- Oui, Maria !
- Mais…
- Un problème, Maria ? j’ai un mauvais présentiment, que se passe-t-il ?
- Je pensais que…
- Maria !
- Je pensais que tu étais avec Daniels, en France !
- Je ne suis pas allée en France depuis deux ans, donc ce n’est pas moi !
- Mais, tu as dis que Joshua était chez tes parents pour le garder ! je ne comprends plus rien...
- J’étais en Italie pas en France…
- Ah bon ?
- Daniels était au courant !
- Mais tu es revenue, il y a plus de deux mois !
- Je suis désolée, Maria ! je suis rentrée il y a tout juste deux mois d’Italie !
- Mais ! et qui est cette petite fille ? demande-t-elle en la fixant
- Adelina ! ma fille…
- Mais qu’elle âge a-t-elle ?
- Huit mois et demi !
- Quand tu es venue, il n’y avait pas de bébé !

Je lui propose un café, une grande discussion s’impose. Je lui explique depuis le début, Joshua, Adelya et Adelina. Son visage passe par la tristesse, la colère et d’autres émotions que je n’arrive pas à d’écrire. je vois sa tête changer. Elle me propose d’aller chez elle, je refuse. Je suis fatiguée et les enfants aussi, on se donner rendez-vous demain, pour midi.

Nous finissons les achats et retour à la maison.

Point de vue de Maria

La discussion que j’ai eu avec Adelys m’a anéantie. J’ai invité plusieurs fois Adelya en pensant que c’était Adelys. Daniels est avec la mauvaise personne. Cela dur depuis plus de deux mois.

Je suis dans une colère noire. Mes fils sortent avec la même fille. Elle a abandonné deux enfants, c’est un monstre. Je rentre chez moi, je sais que mes fils seront là demain, ils auront la surprise de voir Adelys. Adelya également sera de la partie. Daniels rentre ce soir de France et Benneth sera surement en sortie comme sa copine est soi-disant à un casting.

Qu’elle menteuse. Manipulatrice.

J’ai regardé Joshua, il a grandi. Ça fait presque trois mois que je ne l’avais pas vue et la petite Adelina, elle est à croquer. Le seul problème avec elle, la langue. Je ne parle pas italien. Elle comprend un peu l’anglais. Ils sont tous les deux très heureux et épanoui. C’est une bonne mère.

Quand je pense à la petite, heureusement qu’Adelys était sur cette affaire de traduction. J’en reviens toujours pas, usurper une identité, en plus celui de sa sœur. Pourquoi ?
Enfin à la villa, je vois mon époux. Il me regarde en se demandant ce que j’ai.

- Devine qui j’ai croisé au centre commercial ?
- Je ne sais pas, une amie ?
- Adelys !
- Mais elle est en France avec Daniels ! il voit à ma tête que quelque chose ne va pas
- Justement, non… soufflais-je

Je lui explique tout, nous passons la soirée en parlant des jumelles et des enfants. Par-contre, j’ai bien vue qu’Adelys n’allait pas bien. Elle était fatiguée, élevé deux enfants si jeune. J’ai aussi expliquer que demain Adelys et les enfants seront à notre table. Il avait un énorme sourire, il adore Adelys et surtout Joshua. Il va adoré Adelina. Nous partons nous coucher, nous verrons comme va se passer la confrontation

le reflet brisé ( Réécriture )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant