Nouveau départ

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Point de vue d’Adelys

Cela fait deux mois qu’on a déménager. Nous sommes partis de l’autre côté du pays. En Californie plus précisément à Santa Barbara. Beaucoup de chose ont changé. Tout d’abord, le déménagement, j’ai préféré partir loin d’elle ou plus loin d’eux. Ma sœur et la famille Carter.

Pourquoi, je dis la famille, tout simplement parce que mon corps a changé. J’ai pris quelques kilos, je suis enceinte de sept mois, un petit mec.

Aujourd’hui, nous fêtons les un an Adelina, ma petite gazelle marche pour mon plus grand plaisirs. Avec mon ventre qui s’est gonflé. Joshua, quatre ans, est un peu plus joyeux depuis que j’ai remonté la pente, du moins j’essaie mais je fais bonne figure devant eux. Je suis encore anéantie. Il me manque.

Daniels avait essayer de reprendre contact, j’étais tellement en rage contre lui, que je n’ai jamais répondu. Maria, je lui donne quelques nouvelles. Je n’ai pas annoncer ma grossesse. Personne n’est au courant. A part mon père.

Gloria essaie de me faire comprendre que Daniels va mal. Tant pis pour lui, du moins au début. Depuis quelques temps, je me pose encore la même question.

Que ferais-je si je croisais Daniels ?

Comme on dit, je verrais le moment moment venu.

Mes parents, eux ont fini par divorcer. Mon père m’a rejoint à Santa Barbara. Il a fait connaissance avec Joshua et Adelina. Au début cela n’a pas été simple. Joshua est un petit garçon de quatre ans, il ne va plus vers les autres depuis la confrontation chez la famille Carter, malgré qu’ils étaient dans la salle de jeu, il a tout entendu.

Adelina, un an aujourd’hui, parle deux langues, l’italien de base et l’anglais. Petite princesse de son grand-père, elle ne le lâche plus quand il nous accompagne comme maintenant.

Pour son anniversaire, nous avons décidé d’aller au zoo. Les enfants sont très existé. Habiller léger pour tout le monde, nous partons sous un beau soleil et une chaleur à peine supportable.
Enceinte de sept mois, je ne supporte pas bien la chaleur. Le bébé bouge beaucoup. Un petit boxeur.

Que devient ma mère ; aucune idée, depuis que ma sœur s’est plaint, elle a coupé les ponts, on ne s’entendait déjà pas avant alors avec cette histoire s’est pire.

Ma sœur, elle continue ses conneries, la seule chose de bien, c’est que je n’élèverai plus d’enfants cacher. J’ai eu quelques nouvelles d’elle par la presse. Sortie de boîtes complétement émécher, joint à la bouche, accompagné de mecs différents à chaque sortie.

Arriver devant l’entrée du zoo, nous descendons de la voiture de mon père. Adelina en poussette, nous longeons les enclos des animaux. Nous passons toute la journée, les enfants font des « oh » des « ah » leurs yeux pétillent, je profite pour prendre des photos.

L’heure de fermeture approche, nous partons pour le restaurant en bordure de plage, nous loin de la maison. Je sais que les enfants sont fatigués, moi aussi d’ailleurs.

Une heure est passée, devant le restaurant, un groupe entre avant nous, nous attendons environ vingt minutes avant d’avoir une table. La serveuse nous place dans un coin vue sur l’océan.

Tous installer, nous commandons, poisson aux légumes et un gâteau d’anniversaire pour Adelina. Après ce bon repas en famille, mon père prend un café que j’accompagne avec du thé.

J’entends des rires à quelques tables de nous, je reconnais ce rire. Je me tourne vers ce sons. Je reconnaitrais entre milles son corps, même de dos. Je me redresse et commence à préparer les enfants, Joshua s’endort sur la table. Une occasion de rentré.

Ni vue, ni connu, nous sortons. J’explique en chemin ma précipitation à mon père. Le père de l’enfant que je porte. Je ne me suis pas donné la peine de lui dire, il était en famille. j’ai bien reconnue Maria et Gloria. Elles m’ont vue, elles avaient le sourire au début, mais quand je me suis levée et qu’elles ont vue mon ventre, leurs visages se sont éteint. Triste.

Ravie dans un premier temps pour ensuite devenir triste par la situation. Poussette en main, nous rentrons, Joshua dort dans les bras de son grand-père. La journée a été riche en émotion.

Arriver à la maison, nous couchons les petits, je passe me mettre à l’aise, un legging et un long tee-shirt, ensuite je prends mon ordination et le pose sur la table basse. Et, oui ! je travaille encore.

J’ai deux bouches à nourrir, bientôt trois. Mon père vient s’installer à mes côtés. Je sais de quoi, il veut parler. Daniels.

- Adelys ! tu l’aime encore ! je le vois dans tes yeux ! profite qu’il soit ici pour lui dire qu’il va être père !
- Tu as raison, papa ! je l’aime mais j’ai peur ! et pour le bébé, je verrais !
- Tu es une combattante, ma puce ! ne recule pas maintenant, laisse pas ta sœur gagner le mal qu’elle t’a fait ! tu mérites le bonheur, ma puce ! il essuie une larme qui coulait sur ma joue
- Je ne veux plus me battre, papa ! je suis fatiguée de tout ça ! mes larmes coulent en abondance, je ne les retiens plus
- Je sais Adelys ! mais fait ça pour le bébé, il a besoin d’un père comme Joshua et Adelina, et toi tu as besoin de cet homme dans ta vie !  je vois dans tes yeux que tu es triste. Quand tu t’es retournée pour voir cet homme, tes yeux ont pétillés ! écoute ton cœur, ma puce ! pas la raison ! regarde l’erreur que j’ai fait avec ta mère ! là seule chose qui m’a fait rester, c’est toi !

C’est la première fois qu’on parle ouvertement tout les deux. Nous discutons encore un peu. Je le laisse partir chez lui, moi, je vais me faire un thé. Je vais même profiter de la fraîcheur sur le terrasse.

Thé à la main, je me pose sur la balancelle. Mon autre main posée sur mon ventre, je lui parle dans différentes langues. Je chante Someone you loved. Une larme coule, je l’essuie, mais d’autres prennent le chemin, je finie par les laisser couler. Je ne sais pas si c’est l’effet d’avoir entendu son rire.

Depuis le temps, il a dû m’oublier. Son rire m’a déchiré le cœur. Il avait l’air heureux. Maria et Gloria, quand je les ai vue, j’ai paniqué, surtout quand leurs regards ceux sont diriger vers mon ventre arrondi.

Je sais quand prenant la fuite, Maria n’aura pas la chance d’être grand-mère. Les conversations que j’avais avec Gloria me manque.

J’aurai aimer que tout soi différents mais la vie est ainsi. Même si ma sœur m’a imposé ses enfants, je ne changerais rien, j’adore mes enfants, ils sont ma raison de vivre dans cette peine incommensurable.

Plus je pense aux paroles de mon père, plus je réfléchie. Oui, j’aime Daniels, rien que d’avoir entendu ce sons, mon cœur s'est réveiller. Mon corps a reprit vie.

Je finie mon thé et me lève pour entrer, au même moment j’entends deux voix de femmes, je les reconnaitrais entre milles. Maria et Gloria.

C’est décidé, je vais à leurs rencontre. Un silence s’installe entre nous, Maria regarde mon ventre, une larme coule sur son visage. Sa main se pose sur sa bouche, elle est choquée, émue. Gloria, un sourire aux lèvres.
Je m’avance vers elles, doucement. Maria me tend ses bras et bien entendu, je m’y blottie.

- Je… je suis… désolée ! dis-je en pleurant
- Non, c’est nous ! tu n’as rien à te reprocher ! tu veux juste protéger ton cœur et  je comprends !
- Adelys ! qui ? en montrant mon ventre du doigt
- Daniels ! dis-je en chuchotant

Silence total. Je relève la tête vers les deux femmes, maria et Gloria un énorme sourire sur leurs visages. Je les invite à entrer prendre un thé. Chose qu’elles acceptent.

Je prépare le thé et quelques biscuits, place tout sur un plateau, je les rejoins dans le salon. Poser le plateau, je m’installe et nous discutons de tout, en particulier les enfants.

Elles repartent au bout de deux heures en me promettant de nous revoir. Je nettoie et au lit.

Point de vue de Maria

On se balade, Gloria et moi. Nous discutons jusqu’à entre sa voix. Je regarde Gloria, je vois son visage sourire, je le savais. Adelys.

Nous avançons vers elle, en face de nous, Adelys avec un ventre arrondi. Mon regard va de son visage à son ventre. Je vois ses larmes, les miennes suivent le même chemin, je tends mes bras et elle ne se fait pas prier, sa chaleur m’a manqué.

C’est un ange cette jeune fille, à seulement bientôt vingt quatre ans, elle élève deux enfants et bientôt le troisième. Elle a du courage, elle a traversé beaucoup trop de chose.

Je vois à son visage qu’elle est fatiguée, le moral en a prit un sacré coup.

Elle nous invite à entré chez elle. On accepte avec un très grand plaisirs. Autour d’un thé, nous discutons. Je suis très heureuse, je vais être grand-mère d’un petit garçon. Que je vais l’annoncer à mon époux, il va être fou de joie.

Mais Daniels, comment va-t-il le prendre ?

Quand Adelys nous a expliquer tous ceux à quoi elle a dû faire face. Je lui tire mon chapeau. Je sais qu’elle pense encore à mon abruti de fils, ses yeux parlent pour elle. Sa main reste sur son ventre, je vois et je sais qu’elle aime déjà cet enfant.

Nous finissons par rentré, Adelys doit se reposé. J’ai appris qu’elle est enceinte de sept mois et demi.

Vous voulez savoir pourquoi nous sommes là. Pour Adelys.

Quand j’ai su qu’elle était à Santa Barbara, j’ai demandé à mon mari, d’y allé. Je voulais la voir, voir les enfants aussi. A cause d’Adelya, nous avons dû déménager, elle a fait un scandale devant les journalistes.

Prétendu enceinte de Daniels. Un amour véritable d’après elle. Son dossier médical a été sorti en public, ligature des trompes sur demande de juge. Enfin plutôt une demande d’Adelys. On ne peut que la remercier.

Résultat nous sommes maintenant voisin avec Adelys. Gloria est en vacances chez nous avec Braham. On fait la surprise aux enfants pour leur rencontre.

Enfin de retour, je vois mes fils et leur père discuter travail. Je monte me coucher.

le reflet brisé ( Réécriture )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant