Battue Tome 1 [Terminé]

Chapitre 6

PDV Memphis :

J'entendais rire, je me réveillais en sursaut et je faisais face à River, l'expression de son visage était fatigué avec des cernes sous les yeux, il tenait dans ses bras Lunie, il prenait alors la parole :

- Tu comptes vraiment partir ?

- Quoi...?

- Je t'ai entendu hier, et je n'ai pas dormis, attendant ton réveil.

- J'étais au téléphone et...

- Arrête Memphis, je sais que tu as des sentiments pour moi.

- Et...?

- J'en ai aussi.

- Je ne te crois pas.

Une tornade blonde fonça dans la pièce. Et je m'approchais alors d'elle.

- Memphis on a un problème...

- Qu'est-ce qu'il y a ?

- On a reçu une lettre qui te menaçais.

Je prenais alors la lettre et la lisais à haute voix.

- « Ah...Memphis...Tu pensais m'avoir échappé ? Au fait... Comment va Lunie ? Elle est si petite et si innocente, ce serais dommage qu'il lui arrive quelque chose...Oh mais...Et si c'était ELLE la prochaine sur ma liste ? On se retrouvera bientôt, crois-moi ma chérie. »

Je tombais à terre, mais River me retenait avant que je ne m'écroule au sol, j'étais en train de pleurer silencieusement.

- Tu reconnais l'écriture Memphis ?

- Oui...C'est celle de...

J'entendais Lunie pleurer et je me relevais pour la prendre dans mes bras et pour la coller contre moi, elle venait à vomir dans mes bras, heureusement que j'avais mes cheveux attachés en un chignon fouillis. Je la donnais à Cathy et j'étais partie prendre une douche. Une fois dans la salle de bain, je me déshabillais, me lavais, me séchais et me regardais nue dans le miroir. Je regardais mes bras, mes cuisses, et mes jambes mutilés et une larme coula sur ma joue. La porte s'ouvrait et j'avais juste le temps de mettre mon peignoir. River était là mais j'étais toujours dos à lui, je voyais qu'il regardait mes coupures avec insistance, il me posait des questions.

- Depuis quand ça dure ?

- Depuis 2 ans.

- C'est à cause de ton père...PUTAIN !

- River...

- Non Memphis il faut que ça cesse, si ce n'est pas toi qui stoppe tout c'est moi qui le ferais et crois-moi je ne serais pas tendre.