CHAPITRE 3 : BRYAN

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La raison pour laquelle nous ne sommes pas rester vivre avec ma mère, c'est la mienne. Au début mon père devait partir seul en cavale (logique). Malheureusement, à la minute où j'ai compris la situations, j'ai fondu en larmes en disant que je ne voulais pas rester avec elle et tous ses gens bizarres qui font des vas et vient chez nous. Des larmes ont envahi, ces joues à son tour, puis mon père et elle sont partis discuter dans la pièce à côté.

En sortant, elle a dit à mon père, qu'elle ne voulais pas que ses enfants grandissent séparés. Elle lui a demandé une seule faveur, de nous voir aux moins 3 fois par an. Mon père a accepté sans hésitation. Je n'ai jamais voulu la revoir. Mon père m'a menacé, à essayé de me forcer par tout les moyens. Sans succès, même quand j'allais voir Berta, j'ai réussi à l'éviter.

À contrario, Jessie et Bryan n'ont jamais rompu le lien avec notre mère, cependant leurs relations à distance ne fut pas toujours facile, donc j'ai pris le relais.

Bryan et Jessie sont comme mes enfants quand on a fuis les États-Unis, pour passer en Europe, Jessie étais à peine âgée de 1 ou 2 ans et Bryan avait tout juste 3 ans. J'en avais 5 alors, ce n'était pas très évident au départ. Mon père essayait d'être très présent au début, mais j'ai commencé à être de plus en plus autonome pour l'aider. Je suis aujourd'hui plus leur mère que leur grande sœur par moment. Je les connais par cœur, je suis devenue un peu trop protectrice.

-Roxy, ce n'est pas si grave, mets un jean.

- Mais bien-sûr Bry, on va me remarquer et c'est la dernière chose que je souhaite.

- Mets un des pantalon de Jay, il sera un trop grand, mais ce n'est pas catastrophique.

- Tu as raison. 

Bryan, heureusement qu'il est là. Il est la joie, la folie et le calme à la fois. C'est un personnage plutôt complexe mais toujours extrêmement positif. Lui aussi à très vite compris que la vie que l'on menait été hors norme. Bry a su grandir très vite sans jamais perdre sa naïveté d'enfant, il croit toujours en l'être humain malgré tous les coups dire qu'il a pu traverser.

J'envie son optimiste, il peut détendre n'importe quelle personne et situation. Son seule défaut, c'est son manque de confiance malgré son physique plutôt agréable, liée encore aux charmes de sa mère, et au physique de mon père. Il recherchait toujours l'aval de papa en permanence, ce qui devait être frustrant pour lui.

Bry court vite pour rattraper sa petite sœur, ils partent avec notre chauffeur privé, je sais ce que tu vas me dire, mais ma génitrice est devenue tellement riche, que nous avons un chauffeur (puisqu'il est déjà là, autant en profiter).

Pendant ce temps, Jason a fait sa douche puis est allé dans la salle à manger pour nous prendre deux petits déjeunes à emporté, il remercie notre cuisinier (je sais que tu continues de me juger, mais je n'ai pas choisi de vivre ici donc je profite de la vie de château, je sais que tu en ferais de même.), ensuite, il appelle son chauffeur. Il remonte vers le hall d'entrée en me disant :

- Victor arrive dans 5 min.

- Parfait.

Il me dévisage, il reste bloqué sur son pantalon :

- Ta solution, c'est de prendre un de mes pantalons ?

- Oui bien sûr, je ne vais pas arriver en mini-jupe en cuire, on n'est pas dans «The Kissing Booth ».

- C'était un uniforme trop petit déjà.

- Donc tu l'as regardé jusqu'à la fin, mon petit loveur désespéré.

Il me donne un petit sac en papier où se trouve mon petit déj :

- Il est arrivé grouille toi, au lieu de dire des bêtises plus grosse que toi Roxy.

J'ouvre mon sachet, puis prends une pomme sur le buffet de l'entrée pour la mettre dedans. Je souris à Jay en passant devant lui, son ego est piquer.

Victor nous attend devant la porte, dès qu'il nous voit, il ouvre, la portière de derrière :

- Comment allez-vous mademoiselle Anderson ?

- Très bien et vous Victor, mais vous pouvez m'appelle Roxy.

- Si vous le souhaitez.

- On peut se tutoyer aussi ?

- Si vous le souhaitez, mais je ne peux pas vous tutoyer en retour.

Je fais la mue, Jay est rentré par l'autre portière. Il a déjà commencé à dévorer son petit-déjeuner alors que nous n'avions même pas encore démarré.

-Vous êtes arrivé ici depuis combien de temps en ville ?

-Depuis moins d'un mois environ.

-Vous nous avez manqués mademoiselle ?

-Moi aussi, vous êtes mon chauffeur préféré, mais ne le dites à personne, je ne veux pas être en conflit avec les autres chauffeurs.

-Votre secret sera bien garder.

-Victor, on arrive dans combien de temps ?  Demande Jason.

- Dans 40 minutes, il y a beaucoup de circulations, vous souhaitez que je vienne vous chercher après les cours monsieur Jay ?

- Je ne sais pas à quelle heure, je vais finir, mais je vous envoie un SMS une heure avant ?

- Bien Monsieur Jay.

Je regarde par la fenêtre, les buildings sont tellement haut que je n'arrive pas toujours à voir le sommet. Je suis hé-bailli devant cette architecture qui me rappelle vaguement le quartier de la Défense. Je reste muette à regarder l'horizon sans même voir le temps passé quand tout un coup, je reçois un appel de Jenna :


- Vous êtes où ?

- En chemin, on arrive dans une dizaine de minutes selon Victor.

- Faites vite, tous les élèves doivent se réunir dans le Hall 5, dans 10 min.

- On ne peut pas faire plus vites, il y a des bouchons.

Je demande à combien de kilomètres se trouve l'école, Jay me dit qu'on est à moins d'un kilomètre.

- Si vous êtes en retard la directrice, va vous tuez. Vous allez, vous faire remarquer pour les deux années à venir.

- OK, donc on va courir, on est là dans 6 min grand max.

Jay me regarde d'un air étonner :

-Tu as toujours été nul en cours à pied.

-On va faire la cours et le premier qui arrive décide du lieu de nos prochaines vacances, tu es d'accord ? Et toi aussi Jen

-OK pas de problème, mais tu ne gagneras jamais face à moi.

- Je suis pour Roxy et je suis toute à fait d'accord avec ce parie.

SPICY HOUSE (En Cours)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant