PDV Juvia ////C'était bizarre, spéciale ou plutôt unique. Cette sensation d'avoir un être en moi. Voilà déjà plusieurs semaines que j'effectuais ce drôle de rituel: chaque matin, je contemplais la bosse abdominale qui se formait un peu plus chaque jour. C'était marrant, elle grandissait indiscernablement mais toujours avec la même rapidité. Des fois les larmes montaient tellement instantanément que je m'étonnais moi même de mon état. J'étais littéralement à fleur de peau. Mais le plus émouvant était les quelque coups parfois violent que je sentaient de temps à autre. Cette nuit avait chamboulé une grande parti de ma vie. Elle m'avait offerte le plus beau cadeau du monde et la plus terrible des désillusions. En vérité j'avais tiré une bonne morale de cette histoire. Je voyais ça comme une sorte d'apprentissage opportun.
Alors que je m'apprêtais à m'habiller dans l'intention de me dégourdir les jambes en cette belle matinée de début printemps, je vis ma lacrima de correspondance s'allumer. Sans surprise c'était Erza qui m'appelait sûrement pour avoir des nouvelles.
-Bonjour Erza-san!
-Tu vas bien? Ces temps-ci nous n'avons pas eu le temps de nous voir. Les nausées se sont calmées?
-Oui Juvia trouve ça dommage, elle aurait bien aimé discuter avec toi autour d'un bon fraisier. Sinon elle n'a presque plus envie de vomir.
-Tant mieux. Je pense pouvoir passer pendant la soirée comme ça je pourrais te tenir compagnie!
-Juvia veut bien, elle se sent un peu seule des fois.
-Par contre je ne resterais pas très longtemps à mon avis, j'ai un.... comment dire.. un rendez-vous.
-Ohhhhhh et quel genre de rendez-vous est-ce? demandais-Je dans un sourire plus qu'équivoque.
-Eh bien... c'est un rendez-vous des plus normaux.
-Juvia n'est pas convaincue.
-Tu en sauras plus ce soir! écourta-t-elle.
-Juvia a hâte de sav~ ahhhrrg!mon ventre s'était brusquement durcit pendant que la douleur réveillait mon ventre. C'était poignant. Je m'accrochais vainement à la rembarre de mon lit. J'espérais ne pas défaillir.
-Juvia ça va? s'alarma mon amie.
Je tenta de reprendre mon souffle calmement.
-Ou..oui, Juvia croit qu'elle a eu une contraction. Le médecin a dit que ça allait être de plus en plus courant.
-Écoutes, tu ne dois surtout pas rester seule cette nuit. Cela risque de se répéter et je ne veux pas qu'il vous arrive quelque chose à toi et au bébé. Je viendrais m'occuper de toi jusqu'à demain. Tu dois être sous surveillance, conclut la rousse.
-Enfin Erza, Juvia ne veux pas te priver de ta soirée. Toi aussi tu as besoin de profi~
-Ne t'en fais pas pour ça! Je sais ce que je fais.Alors que j'allais répliquer, elle raccrocha précipitamment. Je savais que je l'avais inquiété mais pas autant pour zapper sa soirée. Je ne voulais pas être un poids pour les autres et encore moins pour mon amie rousse qui s'occupait déjà assez de moi. Être mère n'allait pas être facile mais je voulais relever le défis et cela incluait tous les tracas à endurer! Enfin j'étais une mage forte et jusqu'ici rien ne m'avait parut impossible, alors je devais apprendre à me débrouiller seule.
Tout l'après midi se passa sans encombre, j'avais décidé de nettoyer la maison de fond en comble. Il faut dire que j'étais plutôt d'humeur active en ce moment. Les hormones y étaient sans aucun doute pour quelque chose. A vrai dire, je ne me savais pas capable d'être aussi énergique. Le seul point noir étaient les nombreux appels d'Erza que je tentais vainement d'éviter depuis un quart d'heure. C'était évident qu'elle allait m'avertir de son arrivée. Et le fait que mon amie vienne me rendre visite n'était pas désagréable, bien au contraire j'en avais besoin. Mais le souci était que je n'avais pas le droit de l'empêcher de prendre du temps pour elle. D'autant plus que je suspectais un dîner romantique avec une personne bien particulière.
Toujours dans mes pensées, je fus interrompit dans mon imagination par une énième sonnerie. Sans plus tarder je répondis désespérée.
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Une nuit
Fanfiction« je m'avançais d'un pas lent vers elle tandis qu'elle ne bougeait pas d'un centimètre. Elle était paralysée et semblait totalement décontenancée. Plus je m'approchais, plus je constatais le regard perdu et craintif qu'elle affichait. Il fallait rég...