Une nuit

Chapitre 25

Grey

- Grey sama ?
- Humm ?
- On recommence ?

Je la regardais exaspéré, on venait tout juste de s'étendre l'un à côté de l'autre épuisés par nos ébats. Mais apparemment elle souhaitait vraiment remettre ça.

- Non, répliquais-je fermement, tout en enlevant sa main baladeuse.
- Dire que vous appréciez tellement le corps de Juvia tout à l'heure !

Qu'est ce qu'elle pouvait être agaçante...

- Dans ce cas tu ferais mieux de garder ton énergie pour plus tard, hein, finis-je en me relevant du lit.

Je m'habillai rapidement, enfilant surtout mon caleçon avant que je me sente tendu à nouveau en m'imaginant reprendre la bleue qui était maintenant partit se doucher.

Pendant ce temps j'épousseta le drap avant de le jeté en boule dans un coin de la pièce. J'arrangea le salon rapidement et me servi un café pour me remettre d'aplomb. Juvia m'avait pompé toute mon énergie, j'étais à plat et si je voulais en regagner un peu, le mélange amer convenait parfaitement.

- Grey-sama ? Vous êtes dans la cuisine ?
- Mhh
- Juvia est prête, on peut aller à la guilde maintenant.

Elle venait de réapparaître du coin de la porte, ses cheveux bleus imbibés d'eau qu'elle frottait frénétiquement dans le repli de sa serviette.

- Tu es rouge..
- Ahh, ça doit être la vapeur. Juvia adore prendre des douches chaudes ! Me sourit-elle franchement.
- Dans ce cas rappelle moi de ne jamais entrer avec toi, ça serait l'horreur.
- Mince ! Juvia aurait dû tenir sa langue, se maudit la jeune femme.

L'observer se morfondre m'arracha un sourire en coin, dire que quelque heure plutôt elle avait tout d'une femme dont l'érotisme m'avait fait tremblé et à présent elle ne ressemblait plus qu'à une gamine lourdement capricieuse.

- Juvia vous voit vous moquez !
- Vu comment tu t'apitoie durement sur ton sort...à part ça j'aimerai bien récupérer mon fils si tu vois ce que j'veux dire.
- Mirajane a promit à Juvia que tout se passerai bien alor~
- P'tetre qu'avec elle ça peut aller mais à partir du moment où l'autre animal enragé va se pointer ça n'ira plus du tout. Alors on devrait y aller jeter un œil.
- Très bien..Juvia prend son manteau.

Une fois apprêtés, on se dirigea vers la guilde, elle impatiente de retrouvé Ur et moi tendu par ce qui risquait de m'attendre après être arrivé.

                     ****

- Wouawwww c'est impressionnant comme il ressemble à ses parents n'empêche.
- Macao t'es conscient que ça ne veut absolument rien dire c'que tu dis là...
- Bah c'est parce que j'ai jamais vu un bébé avec une tête aussi semblable à ses géniteurs.
- C'est vrai que ton fils te ressemble pas vraiment à bien y réfléchir, élucida l'homme à sa droite.
- Répète ça un peu le croûton !  L'interpella son compagnon.
- Macao, Wakaba moins fort s'il vous plaît ! Vous êtes juste au dessus de lui, les corrigea gentiment Kinana.
- Excuse-nous, on est pas très délicats.

Après que la barmaid ai ramené Ur à la guilde, l'effervescence quotidienne était monté d'un cran. Tous se réjouissait de la soudaine arrivée de l'enfant, comme à chaque fois qu'il traversait les murs de l'établissement plein de vie.

- Ohhhh ça me donnerait presque envie d'en rajouter un deuxième, soupira mielleusement Bicsa.
- Cc...comment ça ? S'étranglant furtivement Arzak.
- Tu as raison, Ur-chan est vraiment trognon.
- Vous trouvez pas qu'il a les yeux de sa mère, s'enquit Elfman en se rapprochant du landau posé sur l'une des nombreuses tables en bois de la salle.
- Non il a les yeux de son père c'est certain !
- Mais non regarde d'un peu plus près ! Dis lui Lisanna !
- A vrai dire je ne sais pas trop mais si je devais choisir, je pense qu'Ur tient bien de ses deux parents en revanche ses yeux me font plutôt penser à ceux de Juvia.
- Mais non regardez-moi se regard plein de lassitude et de morosité, c'est tout Grey ça ! C'est comme s'il avait déjà vécu soixante ans de sa vie avec de tels pupilles.
- J'me trompe ou t'es complètement entrain d'insinuer que ce pauvre gosse a un regard aussi blasé que son père parce que si c'est le cas c'est pas un compliment, fit remarquer la brune accroupie sur son tonneau.