-II- Ne joue pas avec le feu

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PDV Ciel :

Après le repas de midi sans un mot, je décidai d'aller dans mon bureau afin de m'affairer dans mes papiers.

J'étais encore assez pensif par rapport à ce qu'il s'était passé ce matin durant la leçon d'équitation, j'avais donc besoin de me reconcentrer sur mon travail.

Une heure environ passa, jusqu'à ce que j'entendis toquer à la porte.

- Oui ?

- Pardon de vous déranger Monsieur, fit Sébastian en entrant. Une lettre recommandée vient d'arriver à l'instant.

- Donne-la moi.

Il avançait jusqu'au bureau lorsqu'il sembla hésiter, son plateau et sa lettre dans une main.

- Qu'il y a-t-il ? lui demandai-je, intrigué.

Il répondit d'une voix moins assurée qu'en temps normal :

- Monsieur, par rapport à ce matin...

- C'est oublié, le coupai-je, à la fois pour éviter ce genre de discussion, mais aussi pour m'éviter d'y repenser.

- Non Monsieur. Je voulais vous dire que je suis désolé de vous avoir blessé. Si vous me le demandez, cela ne se reproduira plus.

"Si vous me le demandez"?

Voyant qu'il attendait une réponse, je me pris d'une panique intérieure, ne sachant pas quoi dire.
Je me laissai quelques secondes de réflexion, puis fini par répondre :

- La lettre.

- Tout de suite, Monsieur.

Alors qu'il terminait les quelques mètres qui nous séparaient encore, je réalisai qu'en ne répondant pas, j'avais finalement répondu.

J'allais reprendre, lui demander de je plus recommencer, mais en repensant au rapprochement de ce matin, quelque chose m'en empêcha.

Le plateau qu'il me tendit me tira de mes pensées. Je pris la lettre posée dessus et commença à l'inspecter.

- Tiens ? Une lettre de la reine. Voyons ce que sa majestée nous veut.

Je commençai à la lire à voix haute :

<< Cher Comte Phantomhive.

Je vous présente mes plus sincères salutations, avant de vous attribuer une mission très urgente.

En-effet, il s'avère qu'un réseau de drogue français, occupant tout le nord du pays, a traversé la mer pour venir s'implanter en Angleterre.

Ce réseau est déjà très étendu et très puissant, et je dois une faveur au roi fde France. Il est donc de votre devoir de démanteler ca cartel au plus vite, avant qu'il ne gagne encore plus de territoire sur notre pays.


D'après mes sources, l'homme qui en est à la tête est en ce moment à Paris, mais nous ignorons son identité.

Vous partirez donc demain soir pour Paris. Une calèche viendra vous chercher à huit heures pour vous emmener au port de Brighton.

Sincères sentiments à vous, jeune Comte, et bon courage. >>

- Eh bien ! Voilà qui promet beaucoup d'agitation, s'exclama Sébastian.

- En effet, nous n'avons pas vraiment le choix... Sébastian, cette après-midi nous allons en ville. J'ai quelques courses à faire avant de partir. Prépare la calèche.

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