-VII- Un diable de majordome

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PDV Sébastian :

Quelle enflure !
Impossible de me défaire de ces fils.

Je bouillonnais de rage et de frustration, ce que Claude remarqua vite :

- Tu n'imagines même pas toutes les choses qui me passes par la tête actuellement... Pas que par la tête d'ailleurs.

Par réflexe, je baissai les yeux, et réalisai qu'il était en érection devant moi.

Je tentai de rester le plus impassible possible en relevant la tête, mais une goutte de sueur perla sur ma tempe.

Claude ricana avant de déclarer :

- Voilà maintenant un an que je suis au service de la famille Trancy. Un an durant lequel ce petit vermisseau d'Aloïs ne cherche qu'à attirer mon attention, c'en est devenu ridicule. Le problème étant qu'il ne m'intéresse en aucun point. Je préfère les proies plus...

Il me déshabilla du regard.

-... moui, dans ce goût là.

C'est tellement dégradant... Il faut que je me sorte de là et vite. Premièrement pour lui arracher la rate et la lui faire manger par les yeux, puis ensuite pour vérifier que Ciel va bien.

Il se colla à moi et chuchota dans mon cou :

- Suite à cela, vois-tu, j'ai certains besoin... physiques... qui n'ont fatalement pas étés rassasiés depuis plusieurs mois maintenant. Tu imagines donc qu'il n'est pas dans mes intentions de te laisser partir tout de suite.

Je m'en doute, Ducon.

Il passa ses mains partout sur mon torse, dans mon dos, dans mes cheveux... Et vint subitement coller ses lèvres aux miennes.

Je lâchai un petit cri de surprise.
Ses lèvres étaient froides, un peu sèches, et surtout affamées.
Je tentai de garder la bouche fermée mais il me l'ouvrit d'une main.
Il commença alors à introduire sa langue et à jouer avec la mienne, tandis que sa respiration s'accélérait.

Une seule idée me vint à l'esprit pour le repousser : je me mit à mordre sa langue pour la lui arracher, mais il réussi à l'enlever à temps.

Raté.

Il s'exclama :

- Et bien, je ne te pensais pas aussi farouche, mon cher. Toi qui te contente d'un simple enfant gâté, je pensais que tu ferais moins le difficile face à moi. Mais j'avoue que cela donne à la situation une tournure qui n'est pas pour me déplaire. Nous étions partis pour nous battre, ta résistance continue dans cette lancée. Mais comme dans tout combat, il faut bien qu'il y ait un gagnant.

Sur ces mots, il mis une main sur mon torse pour me pincer le téton, et son autre main vint comprimer mon entre-jambes.

La douleur était intense, mais je ne voulais rien faire paraître.
Il le remarqua, et murmura :

- Je vois qu'on joue aux durs, finalement. Mais je suis bien décidé à te faire lâcher, Sébastian. Je pense que je dois simplement passer à la vitesse supérieure.

Puis il glissa sa main dans mon pantalon, à l'arrière, pour venir s'amuser avec mon anus.

Quel sale race !!

- Franchement, un si beau corps, une peau si parfaite et une chaleur si excitante, mis à disposition d'un gamin tel que Ciel, c'est du gâchis. Il ne mérite clairement pas un si beau spécimen. Il n'est bon qu'à jouer avec ses petites poupées, et à se cacher dans les jupes de sa mère. Ah, non, j'oubliais... Il n'est plus question de cela il me semble.

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