Chapitre 1-Le phoenix

411 32 19
                                    

Je ne sais plus depuis combien de temps je cours mais je ne peux plus m'arrêter.

C'est la première fois que je me sent aussi libre. Quand Logan est venu pour me dire que mon père allait me marier à son second, j'ai littéralement pété un câble, je me suis enfuis de ce gang de merde et je n'ai pas regardé derrière moi, oh non! Je savais que mon père allait me marier mais je n'ai que quinze ans, je veux vivre et ne pas être esclave d'un mari et lui faire des enfants sans rien dire. Ce n'est pas vraiment mon genre.

Mon père m'a éduqué comme une vraie mercenaire, il m'a apprit à tuer.
Il a fait que je ne ressente plus la peine ou la joie.

Je me rappelle la première fois que j'ai tué quelqu'un, il était coupable, bien sûr, d'un crime horrible, il avait violé une fille et mon père m'avait dit de le tuer. J'avais accepté sans problème. D'un seul coup de couteau dans la gorge, il était mort . Avant, il m'avait supplié à genoux, quel idiot.

- S'il vous plaît, je vous en prie ne me tuez pas .

Je lui est sourie et je lui est tranché la gorge

- Pas de pitié, juste un vide à la place du coeur.

Mon père m'avait félicité en me marquant d'un tatouage. Entre mes seins un vrai coeur c'était posé, il remplaçait le coeur que je n'avais pas. Ce coeur, c'est la marque du gang mais j' ai rajouté une épée et des flammes, mes flammes. Le feu fait parti de moi, il me consume jusqu'à la moelle .

Je suis née avec le pouvoir de m'enflammer sans jamais me brûler. Mon père m'appelle le diable, oui je sais je n'ai pas de sentiments et je tue des gens mais je suis pas le diable .
Il y a très longtemps, je ressentais des sentiments mais mon père, mon chère et tendre père me torture depuis que j'ai sept ans, la première fois que j'ai tué quelqu'un, je vous passe les détails sordide.

Avant de partir, je n'ai pas prit mes vêtements ou mes produits de beautés, d'ailleurs je n'en ai pas. J'ai pris mes bébés, mes armes.
Vous allez vous dire, "Elle a dû prendre ses flingues." Et ben non je n'ai pas d'armes à feu, je n'aime pas ça, il faut toujours des munitions sur soi et ça m'énerve. Mes joujoux sont mes épées et mes couteaux. Quand je tue quelqu'un, je veux sentir sa peau se trancher sous ma lame.

J'arrive devant une petite ruelle sombre, quand je vois un pik UP arriver à toute vitesse vers moi. Et merde! Ils sont venus me chercher. Mon stress augmente et mon adrénaline parcours mes veines à une vitesse folle.
Je sors une épée de mon sac de sport et me prépare mentalement à tuer les personnes qui m'ont élevé. Vous savez à part le fait qu'ils me maltraitée, ils sont ma famille.

Je me faufile dans la ruelle pour ne pas être vue par les passants. La voiture se gare, Marco et Stéjane s'avancent vers moi.

- Tu n'es pas obligé de faire ça, rentre avec nous !

Marco a parlé le premier, il n'aurait pas dû, il sait que je tue toujours celui qui parle en premier.

-Va te faire foutre Marco ! Je ne reviendrai jamais et vous deux, vous serait mort avant de me voir partir.

Ils n'ont pas d'arme, mon père a dû leur dirent de ne pas me blesser, c'est un avantage pour moi. Ils n'ont aucun moyen pour se défendre.
Marco s'avance vers moi lentement, j'en profite pour lui sauter sur le dos et lui enfonce mon épée entre les homoplates. Je la ressort et du sang me gicle sur le visage . Il gise par terre et quelque secondes plus tard, il meurt.
Un de moins, bon maintenant chargeons nous de Stéjane. Il est l'un de mes amis les plus proche mais je n'hésiterais pas à le tuer .

- Tu savais que mon père me maltraitais ? Il ne t'a rien dit, bien sûr. Il m'a brûlé, il m'a planté je ne sais pas combien de couteaux dans les jambes, il me fouétais et je t'en passe. Voilà, pourquoi je ne veux pas revenir ! Ah oui, il veut aussi que je me marie à son second !

Il me regarde la bouche grande ouverte et de petites larmes ruisselle sur ses joues.

-Haros, je suis déso...

- Ne m'appelle pas Haros ! Je m'appelle Charlie !

Je ne me contrôle plus, mes flammes prennent le dessus .
J'attrappe Stéjane par la gorge et le maintien en l'air jusqu'à ce que sa peau soit noir, tellement elle est brûlée.
Enfin, je finis par le relâcher, il est mort.

Aïe! C'est quoi ça ? Il m'a planté un couteau dans le ventre ! J'avais tellement de haine en moi que je n'ai même pas senti la douleur. Je dois faire quoi ?
Il y a un bar juste en face de la ruelle et je vais y demander de l'aide. Le bar est plutôt sombre et il n'y a personne dedans, je m'avance vers le comptoir et appelle le barman .

- Je vous sers quoi?

- Vous auriez un téléphone ? Il faudrait que j'appelle les secours, on m'a poignardé...

A ces derniers mots, je me suis évanouie. Je ne sais pas ce qui c'est passé après. Je me souviens juste de yeux bleu qui me regardaient.

Le phoenix ( Terminé) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant