Bienvenue le monstre ( partie 2)

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 -Ok, mais je commencerais les cours ce lundi, et viendrais chercher mes papiers demain.

- Très bien, mademoiselle. Je vous attends demain. 

Elle me raccroche au nez. Mais qu'elle conne celle-là.

Je reviens dans la salle où se trouve James avec Béatrice dans ces bras.

- C'est bon, tout est arrangé, je leur dis, ils m'ont trouvé une chambre.


Je sais, mentir c'est pas bien, mais je ne pouvais pas leur dire la vérité. 
James est une âme charitable, si je lui avais dit la vérité, il m'aurait demandé de venir chez eux et je ne pouvais pas leur faire ça. Ils sont fiancés, je ne veux pas devenir le boulet de service.

- Je crois que je vais y aller. Ils faut que j'achète des vêtements et plein d'autre truc, leur dis-je.

Ils se lèvent en même temps pour venir me dire au revoir. 
Je remarque dans leurs yeux de la tristesse et de la peine. James me serre dans ces bras et me chuchote à l'oreille : 

- Si tu as besoin de quoi que se soit, n'hésite pas. Et quand tu auras un téléphone, enregistre mon numéro. Je t'aime, Charlie.

- Je t'aime aussi, yeux bleus.

Je suis passé à la banque, pour récupérer ma carte de crédit qu'avait commander le juge Anderson et ma carte d'identité à la mairie et pleins de papiers administratifs.

Je me rappelle encore toutes ses visites à la prison.Il avait été tellement gentil, il s'est  épris d'amitié pour moi et rester en contact. Le juge est comme un grand-père pour moi. 

J'ai passé ma journée dans les magasins à m'achetais des habits et affaires pour  Arès et moi. Il faudrait que je trouve un endroit où dormir, mais je déteste les hôtels.
Ils sont source de malheurs et de souffrance. J'ai tué beaucoup d'hommes et de femmes dans ces hôtels miteux.

Je peux trouver un endroit tranquille où dormir. Arès me tiendra chaud et j'irais me chercher une couette et de la nourriture.

Je trouve un supermarché, et je m'achète tout se dont j'ai besoin et repars avec deux valises dont une remplis de vêtements et l'autre remplis d'une couette et de nourritures.

- On pourrait dormir dans un arrêt de bus ? Je demande à Arès.

" Tu seras à l'abri et tu te serviras de tes valises pour te faire un lit", me réponds t'il. 

- Ok, viens. 

On trouva vite un endroit pour dormir et je m'installe confortablement dans notre petit cocon. 
Arès sur moi, dans la couette, me chauffe et moi, je n'ai pas froid.

Le temps est plutôt doux pour un mois de novembre.
Je m'endors peu de temps après m'être installé.

Le phoenix ( Terminé) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant