Le phoenix ( Terminé)

Chapitre 13 - La vengeance est un plat qui mange chaud, voir brûlant

(PDV de Charlie)

- Au feu, à l'aide ! Au feu !

La partie venait de commencer. C'était ma seule et unique chance de tuer mon père. Si j'échouais, je mourrais.
L'excitation parcourait mon corps à une vitesse folle.

Je venais à l'instant même d'activer mon pouvoir, pour mettre le feu à cette chambre de malheur.

Ça faisait six ans que je ne m'en étais pas servie pour sauver ma peau .
Les sensations que ça me procurait était tellement agréable, c'était comme la chaleur d'été me léchant la peau.
Vous devez croire que je suis folle, mais il faut d'abord y goûter, avant de juger.

Mais revenons à nos moutons.

Les deux gardes qui était devant ma porte, se précipitèrent à l'intérieur de la chambre.
Je me mis derrière eux pris deux couteau et leurs trancha la gorge. Aucun bruit ne sortit de leur misérable bouche.
Super pour moi, mais moins pour eux.

2 points pour moi, zéro pour le gang.

Mais rien n'était gagné pour le moment, ça c'était un jeu d'enfant. Ce n'était que le plus facile dans mon plan.

Derrière moi, alors que je marchais tranquillement dans le couloir, je laissais une traînée de feu.

Pourquoi ? Me demandais vous.

Parce que, mesdames et messieurs, je ne veux pas simplement tuer mon père et rentrer chez moi, comme si rien ne s'était passé.

Non, je veux me venger, je veux qu'ils sachent que l'arme qu'ils ont construits se retourne contre eux.
Je veux voir de la peur quand je l'ai torturer.

Un escalier me faisait face, je monte à l'étage et une horde d'hommes se précipitèrent vers moi.
Ils devaient être une trentaine, ça ne me faisait pas peur.

Avec mes mains je fis une boule de feu que j'agrandis le plus possible.
Une fois la grandeur voulu atteinte,  je fis claqué mes mains.
L'explosion se fit instantanément.

Je venais de faire exploser ces hommes avec mes pouvoirs.
Je n'en revenais pas, je ne savais pas que je pouvais faire ça.
C'était comme si quelque chose venait de m'aider.
Une secousse se fie au niveau de mon bas-ventre, c'était le bébé.
Je compris alors que c'était mon bébé qui venait de me donner un coup de main.
Incroyable ! Mon bébé a des pouvoirs !

Je repris ma course, pas le temps de s'attarder sur ce détail, plus tard, mais pour l'instant je devais me venger.

Cela faisait au moins une demi-heure que je courais, je m'arrêter juste pour tuer.

Je devais être au moins à la centième personne. Et je ne blague pas, ils arrivaient en très grand nombre.

Je courais quand quelque chose attira mon intention.
Sur une des portes que je venais de dépasser il y avait écris " Bureau du Boss" .
Non, il ne pouvait pas être aussi con quand même.
Ça pouvait être un piège, mais j'ouvris la porte du bureau et me retrouva nez à nez avec la garde personnelle de mon père.

Au milieu de tout cet attroupement se trouvait les hommes les plus importants du gang, dont faisait partie mon père et Logan.

Je me mis à rigoler, j'étais parti pour un fou rire, mais je me repris vite quand un des garde pointa son arme sur moi.
Je m'approche de lui pris le canon de son arme, le lui retira et activa mon pouvoir.
Je le pris par le cou, le souleva de terre et lui brûla la gorge.
Quand j'ai fini avec lui, je le relâche et dis :

- Qui est le suivant ?

Ils se ruèrent tous en même temps sur moi.
Ok, si ils veulent essayer de me tuer tous en même temps, pas de problème .
Un coup de couteau par-ci, par-là, quelques tranchage de gorge, cinq ou six corps brûlé, en même pas dix minutes l'affaire était bouclée.

Une fois tous ces meurtres fait, je vis mon reflet dans une vitre en face de moi.
J'étais affreuse mon visage, mes habits et mes mains étaient recouverts de sangs.

Le sol qui auparavant était blanc, maintenant était rouge de sangs.
Je vous parle même pas des murs le sang avait giclé de partout, on se serait cru dans un tableau d'un peintre inconnu, mais très sadique. Le bureau d'Eduardo me plaisait mieux comme ça.
En parlant de lui, je me retournais vers celui qui sert de géniteur.

- Salut, papa.

J'avais détachées chaque syllabe, pour qu'il comprenne bien que je n'étais pas là pour prendre le thé.

- Donne-moi la clé.

Il me tendit le collier qu'il portait toujours avec lui, au bout se trouvait une minuscule clé.

J'allais derrière son bureau, m'accroupis et mis la main dessous.
Je sentis le trou de la serrure et y inséra la clé.
Un compartiment secret s'ouvrit, dedans se tenait tout ce dont j'avais besoin.
Je pris une corde et rejoignit mes chers camarades.

- Chérie, tu n'es pas obligé de nous tuer, pars je t'en prie, laisse-nous, me supplia mon père.

Je lui décrochais un crochet du droit en plein dans sa face de rat.
Ça m'avais démangé depuis longtemps.

J'attache tous les hommes importants de cette pièce, mains et pieds liés.

Tous me suppliaient de les épargner, c'était plutôt marrant. Mais bon, trêve de plaisanteries, j'avais une vengeance à terminer.

Je prie sur un des nombres cadavres un pistolet, regarda si il était chargé. Il l'était.

Je tirais sur les six premiers hommes, ils s'effondrèrent tous un à un, comme des dominos.

Il ne restait plus que Logan et Eduardo. Ils me regardaient d'un air interloqué.

- Quoi ? Je ne veux pas me venger d'eux,  ce n'est pas eux, qui m'a torturé, en fait je ne les connaissais même pas.

Je pose l'arme par terre au fond de la pièce et pris un de mes petits couteaux.

- Maintenant on va pouvoir s'amuser.

Je me retournais vers la porte d'entrée et la ferma doucement, laissant planer le suspense .

Deux heures plus tard mon père et Logan étaient morts.
Je leur avais fait les pires tortures.
Ils leur manquaient des doigts, leur langues et leurs oreilles.
Je les avais brûlé, en fait je m'étais défoulé.

Une fois ma vengeance terminée, je sortis du bâtiment, mais avant j'avais trouvé de la dynamite et un détonateur. Une idée me vint à l'esprit.
Pourquoi ne pas tout faire exploser, il y aura pas de preuves contre moi.
J'ai placé le tout dans le bureau de mon père et partis.

En sortant du bâtiment une centaine d'hommes armés me faisait face, mais dans ce groupe je ne voyais que lui.

Il était venu me chercher. C'était mon prince charmant des temps moderne.
Mes pas me guidèrent jusqu'à lui, je pouvais entendre les avertissements des autres hommes, qui me disait de m'arrêter, mais rien ne pouvais m'arrêter.

Enfin il me vit, il fit baisser les armes à ses gars, courut vers moi et me prit dans ses bras.

- Mon amour, tu m'as manqué.

Je me mis à pleurer de joie, je venais enfin de retrouver Eloïs.
Il détacha son regard du mien et me détailla de la tête aux pieds, quand il vit tout le sangs que j'avais sur moi, il commença à paniquer.

-  Tu es blessé ! Vite un médecin !

Je lui ai pris la main et le regarda.
tendrement.

- Ce n'est pas mon sang, c'est celui du gang.

Il me regarda perplexe, je sorti le détonateur et l'activa .
Une explosion se fit entendre derrière nous.
Éloïs me regarda et je lui répondis :

-  Nous avons la vie devant nous pour en parler.

Je l'embrasse et nous partîmes de cette endroit de malheur.

Maintenant je ne niais plus rien. J'étais à la fois une tueuse et une personne bien.
Car croyez-le ou non maintenant que ma vengeance était atteinte, j'allais pouvoir reprendre une vie normale.
J'étais à la fois Haros Sanchez et Charlie.
Et sans une de ces deux personnes, je ne pouvais pas être moi même.

Fin