Chapitre 4 - Les retrouvailles

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La caserne est plutôt jolie, mais quand je rentre, elle semble vide. Un brun aux yeux bleus verts m'accueille avec un sourire de charmeur.

-Bonjour, que puis-je faire pour vous ? Il me demande.

- Je cherche quelqu'un qui travaille ici. Il s'appelle James.

Arès qui s'était approché, de moi, grogne après l'homme. 
Ce dernier recule de quelques pas, de peur de se faire manger par le chien.

- Arès, non. Assit !

Il se calme et s'assoit. L'autre se reprend et me répond.

- Vous... Vous venez de le rater. Il est parti en mission, mais vous pouvez attendre avec moi, si vous voulez.

- Ce serait avec plaisir, je me retourne et m'adresse à Arès, tu restes ici et tu me préviens quand il rentre, il a les yeux bleus, Ok ? 

Comme signe d'approbation, un aboiement.

- Bon chien, au fait, je m'appelle Charlie et toi ?

Le gars décontenancé par la scène, avec Arès, se reprend et me répond :

-Moi, c'est Antonio, je vais te montrer la salle de repos, viens.
 
Je le suis dans un grand couloir qui mène à une salle projection, à une bibliothèque et à une salle de repos.   Dans la salle se trouve plein de chose, comme un baby-foot, une télévision et une cuisine, ça change de la prison.
Je m'installe, dos à la porte, sur un canapé. Antonio en face de moi n'arrête pas de me regarder.

- Qu'est-ce qu'il y a ? Je lui demande.

- Comment tu as rencontré James ?

- Il m'a sauvé la vie quand j'avais quinze ans. Depuis, on ne s'est plus jamais revu.

- Pourquoi ? Il me demande.

- Je suis partie en prison juste après. 

La bouche grande ouverte et les yeux écarquillé, c'est comme ça qu'il me regarde. 
Au bout de quelques secondes, il va pour me parler, mais il est interrompu par Arès, qui vient me voir pour me dire que James est là.

Le stress me monte, et s'il ne me reconnaît pas ou pire qu'il ne voudrait pas me voir. 
J'entends des voix qui s'approche, je peux entendre celle James. Bien sûr, elle a changé, mais elle est toujours aussi douce, mais maintenant elle tire vers le grave.
- À qui est ce chien, dit James.

Antonio se lève et me contourne. Il ne dit rien, je crois qu'il a peur de moi, ce gaillard.
 
Je me lève et me retourne.
James m'aperçoit et se m'est à pleurer. Je pleure aussi, il m'a reconnu. Tout le monde autour de nous, ne comprend pas ce qu'il se passe.

- Salut, yeux bleus.

Je m'approche de lui et le serre dans mes bras. Nous pleurons tous les deux comme des Madeleines.On finit par se lâcher, il me regarde et me sourit.

- Tu m'as manqué, tu sais. Tu es sortie de prison quand ? Je veux tout savoir sur ce qui s'est passé après le procés.  

- Ok, mais vient, on s'assoit.

Il me suit vers le canapé où nous nous asseyons.

- Tu m'as manqué aussi. Je suis sortie ce matin et je me suis acheté un chien, Arès.

Ce dernier approche et renifle James 

- Il est beau. Mais que c'est-il vraiment passé là-bas, Charlie ? 

Je me retourne et vois que tous ces collègues me regardent. 

- Vous voulez écouter ? Dis-je méchamment.

Le phoenix ( Terminé) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant