Mourir, c'est comme tomber d'un long puit, on ne sait pas quand, ni dans quel état on va atterrir. Je sais que je suis entrain de mourir mais je m'en fiche. Tout ce que veux, c'est être libre. Il paraît que quand on meure on voit une lumière blanche mais tout ce que je vois c'est une pièce noire. J'entends une voix, on dirait qu'elle m'appelle. Je m'avance et là je tombe, dans un profond gouffre.
Quand j'ouvre les yeux, un homme ou plutôt un jeune homme me regarde, il a les yeux d'un bleu translucide que s'en est presque effrayant. Il a les cheveux bruns plutôt longs mais pas trop. Il se lève et vient se poster devant le lit où je suis couchée.
- Salut, je m'appelle James, il a une voix douce, c'est moi qui t'ai amené ici.
Je regarde autour de moi, sur mon bras gauche pleins d'aiguilles me transpercent, j'essaye de me les arracher mais James m'en empêche et hurle pour qu'une infirmière viennent l'aider. Je le repousse violement et il tombe par terre, choqué de voir une fille qui vient juste de se faire poignarder, avoir une telle force .
-Ne me touche plus, est ce que c'est clair ?
Il se relève et lève ses mains au dessus de sa tête.
-Ok, désolée mais tu ne dois pas enlever tes perfusions. Tu as été dans le coma pendant vingt-quatre heures. Il te faut reprendre des forces.
On toque à la porte, on se retourne tout les deux en même temps . Une infirmière plutôt jolie entre dans la chambre, demande à yeux bleus*(c'est son surnom à James ) de quitter la chambre. Il me laisse seule avec cette femme qui me regarde tendrement. Beurk! Il faut qu'elle arrête, là.
-Salut, commence t-elle, je sais, tu vas être apeuré, mais il ne faut pas t'inquiéter, je suis là, on est là. Touts le service va s'occuper de toi.
Ok, elle va me sortir son blabla à deux balles, celle là.
- Excusez-moi, mais je m'en fiche. Je veux voir un flic et tout de suite.
La bouche ouverte, elle me regarde ahurie.
- Très...très bien Je vais appeler la police.
- Et bien voilà! Et dites leurs que j'ai assassiné des gens, pleins de gens.
Je lui souris, avec ce sourire qui fait peur à tout le monde.
- Yeux bleus, tu peux revenir. Je crie de toutes mes forces pour qu'il m'entende.
Il ouvre la porte et entre comme si il avait fait ça depuis dix ans .
- Bon, je vais te dire qui je suis et toi tu vas me dire qui tu es et pourquoi tu es là. Ok ?
-Ok, me répond-il.
- Je m'appelle Charlie, j'ai quinze ans et je suis une tueuse.
Il me regarde un peu impressionné mais pas terrorisé, d'habitude les gens ont peurs quand on leurs parlent de tueur mais pas lui, bizzare.
Je continue mon récit sans interruption.- Ton père est le chef de quel gang ? Me demande t-il.
Ça question me surprend un peu mais j'y répond.
- Le gang du cœur.
Je soulève la blouse d'hôpital, pour lui montrer mon tatouage mais il ferme rapidement les yeux, pour ne pas voir.
- Tu pourrais remettre ta blouse, s'il te plaît ?
- Pourquoi ?
Il me regarde surpris par ma question.
- Tu n'as pas de soutien gorge et je voie tes seins ?
- Ok ! Mais figure toi que je n'en porte pas, mon père m'a toujours interdit dans porter. Il disait qu'avec j'étais moins agile et en plus il paraît que ça oppresse tes seins donc ça doit faire mal.
Il me regarde avec un petit sourire en coin. J'ai dû dire une connerie.
Quelqu'un frappe brusquement à la porte, on sursaute tout les deux.
Une femme aux cheveux bruns en uniforme de police apparaît sur le seuil.- Bonjour, je crois que vous êtes venue m'arrêter.
- Non, pas tout de suite, me répond t-elle.
Elle demande à James de partir mais il ne bouge pas, il me regarde comme pour me demander la permission. J'approuve d'un signe de tête et il nous laisse toutes les deux.
-Bon, maintenant qu'il est parti, tu vas tout me raconter, jeune fille.
Elle me regarde avec le même regard qu'a mon père. Froid, sans pitié, sans joie.
- Vous devriez appeler vos collègues parce que vous avez devant vous, la meurtrière la plus jeune de Canagascar*( j'ai inventé ce pays)
La brune en tombe dénue. Elle prend son téléphone d'une main tremblante et hurle des instructions. Pendant tous ce temps, je continuais de sourire.
⏳Quelques minutes plus tard ⏳
Une horde de policiers entourent l'hôpital et trois surveillent ma chambre.
James est avec moi, je crois qu'il a eu peur qu'on m'embarque. Je pense qu'il commence à s'attacher le yeux bleus.
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Le phoenix ( Terminé)
AcakC'est aujourd'hui, enfin, je part, mon père va sûrement essayer de m'arrêter mais je le tuerais . Il a fait de moi un monstre et un monstre on ne le contrôle pas . Il a eu beau essayer, il n'y est pas arrivé . Voilà j'ai fait ma valise! J'ai tuais...