Les larmes d'une mendiante

27. Désillusions

Bonne lecture mes stars 🌟

C H A P I T R E 27 : D É S I L L U S I O N S

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Quelques temps en arrière..

Dans les premières lueurs de l'aube à Conakry, une matinée semblable à bien d'autres prenait vie. Les rayons du soleil s'élevaient lentement au-dessus de la capitale, illuminant progressivement la ville.

Le tumulte extérieur semblait plus animé que d'habitude pour un jour de semaine. Le week-end était déjà loin derrière nous, et le soleil, dès le matin, s'intensifiait tellement que même les arbres semblaient peiner sous sa chaleur écrasante.

Elle héla le premier taxi à sa portée, s'y engouffra, se fondant parmi les autres passagers entassés à l'intérieur. Une ancienne mélodie, un air nostalgique
de Mory kanté résonnait à la radio du véhicule.

Après plusieurs minutes de route , elle demanda au chauffeur de s'arrêter pour descendre. Après l'avoir payé, elle continua sa marche. Le sol brûlant sous ses sandales ne l'arrêtait pas, malgré la chaleur, alors qu'elle se dirigeait vers un endroit inaccessible aux voitures et aux motos. Rien ne pouvait l'empêcher d'avancer, elle devait être là-bas.

Arrivée sur place, elle était soulagée de ne trouver personne. S'asseyant sur une petite chaise devant la porte, elle attendit qu'on l'appelle.

Impatiente, espérant des réponses, elle avait pris sa chance, motivée par les louanges entendues à son sujet.

Quelques minutes plus tard, une voix retentit :

— Vous pouvez entrer !!

Se levant, ôtant ses chaussures, elle franchit la porte. Ses yeux scrutèrent la pièce mais ne découvrirent rien de mystique, seulement une vieille dame assise sur une natte.

De la main, la vieille dame lui fit signe de s'asseoir, elle obéit.

— Qu'est-ce qui t'amène ? questionna la vieille dame.

— Je suis à la recherche de ma fille.

— Votre fille !?

— Oui !

— Comment s'appelle-t-elle ?

— Safiatou !!

La vieille dame lança des Cories en l'air, les rattrapa d'une main, puis les balança sur la natte. Après avoir murmuré quelques mots, elle fixa la dame .

— Votre fille est entourée de bonnes personnes. Elle est très proche d'ici, elle vit avec une famille aimante, et surtout, cet homme qui...

— Cet homme qui !?

— Cet homme qui s'occupe d'elle !!

— Vous dites qu'elle est proche!? Mais où ça!?

— Je ne sais pas, je ne vous lis que ce que les cories me montrent, pas autrement !!