Les larmes d'une mendiante

25. Mémoire

Coucou les stars ⭐️ Vous allez bien !!

Bonne lecture à tous !

C H A P I T R E  25 :  M É M O I R E

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B i n t o u

30 Décembre 

Le 31 décembre se rapprochait à grands pas, et avec lui, l'événement à l'Hôtel Camayenne. L'anxiété me rongeait alors que je tentais de percer le voile du mystère. Pourtant, je devais m'efforcer de penser à autre chose.

J'ai tenté d'insérer ma clé dans la serrure, mais elle a obstinément refusé de coopérer. Avec toutes les tensions qui pèsent sur mes épaules en ce moment je suis facilement irritable et cette clé aussi m'énerve.

J'essaye plusieurs fois avant de réaliser que j'ai utilisé la mauvaise clé. En fouillant dans mon sac à la recherche de la bonne, une légère tape sur mon épaule m'a interrompu.

Je me suis retourné en retirant mes écouteurs.

— Oui !!

— Excusez-moi, êtes-vous la locataire de cet appartement ?

— Oui, oui, pourquoi ?

— Nous avions un rendez-vous aujourd'hui pour visiter ce logement !

— Oh, excusez-moi, j'avais complètement oublié. Je suis vraiment ailleurs en ce moment.

— Ne vous inquiétez pas, ça arrive souvent !

Finalement, ma main a trouvé la bonne clé, et j'ai ouvert la porte. Je lui ai fait visiter et lui ai expliqué tout ce qu'il y avait à savoir sur l'appartement.

— Si ce n'est pas indiscret, pourquoi déménagez-vous ? Car l'appartement me semble bien . me demanda-t-elle.

— Je dois juste partir d'ici !!

Elle hocha la tête sans poser plus de questions, et c'était préférable ainsi.

— Je dois rendre les clés au propriétaire le 5 janvier, donc si c'est bon avec lui, vous pourrez commencer à aménager à cette date.

— D'accord, Merci !!

Je lui ai souri et l'ai accompagnée jusqu'à la porte, puis j'ai refermé derrière elle. Je suis allé dans la salle de bain, me suis dévêtue de ma tenue de sport. Je venais de faire de l'exercice, et il fallait que je me lave.

Je suis entré dans la douche, ai actionné la pomme de douche, et j'ai senti l'eau chaude couler doucement sur mon corps, comme une caresse apaisante. Toutefois, cette douceur était loin de dissiper l'orage de sentiments qui me tourmentait. Au contraire, à mesure que les gouttes glissaient sur ma peau, la tension en moi semblait s'intensifier.

Mon cœur, d'abord comprimé par une anxiété lancinante, se serrait encore davantage à mesure que le flux d'eau s'intensifiait. C'était comme si chaque goutte agissait comme un rappel constant de la pression qui pesait sur moi, de l'incertitude qui m'entourait. La sensation était atroce, un mélange de douleur physique et émotionnelle qui menaçait de m'engloutir.