Les larmes d'une mendiante

32. Saint-louis

Bonne lecture et bon début du mois de Ramadan à tous les Musulmans du monde .

Que Dieu accepte nos prières et jeûne, qu'il nous pardonne nos péchés .

Profitez de ce mois béni pour vous rapprocher de votre créateur .

C H A P I T R E 32 : S A I N T - L O U I S

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S a f i a t o u

Le nom d'Aziz déchire l'atmosphère dans la voiture . Lamine, tendu sur le volant, tente désespérément de maintenir le contrôle de la voiture tandis que Bintou serre les poings, son visage marqué par l'angoisse.

Tidiane, lui, semble en proie à une lutte intérieure, il semble horrifié par la situation . Son regard ne quitte pas la route . Il semble pétrifiée par la vitesse.

Alors que les secondes s'écoulent comme des heures, la voiture file à toute allure comme un jouet entre les mains d'un destin cruel.

— Mettez vos ceinture , dit lamine .

Je serre les dents, ma mâchoire se crispe par la tension, tandis que mon propre souffle se bloque dans ma poitrine.

Le silence oppressant est brisé par le bruit sourd des pneus .

Puis soudain, un cri déchire le calme : un hurlement des pneus contre le métal alors que la voiture dérape hors de contrôle.

La panique s'empare de nous tous, chaque seconde semblant étirer l'éternité.

— Lamine arrête cette putain de voiture , lui hurle Tidiane .

Lamine réagit avec une rapidité fulgurante. Ses mains s'agrippent fermement au volant et parvient à ramener la voiture sous son contrôle pour éviter le pire.

Le crissement des pneus sur le bitume se transforme en un soupir de soulagement collectif alors que la voiture s'arrête enfin dans un coin d'urgence de l'autoroute.

Nous reprenions lentement notre souffle, l'adrénaline pulsant encore dans nos veines alors que nous réalisions l'ampleur de l'événement.

— Ça va, tout le monde ?? demanda Lamine, le regard inquiet.

Bintou et moi hochâmes la tête, mais Tidiane, visiblement bouleversé, ouvrit brusquement la portière et s'élança hors de la voiture, suivi de près par Lamine.

Bintou me fixa avec inquiétude.

— Qu'est-ce qui lui arrive?

— Je... je ne sais pas, murmurai-je, ma voix empreinte d'une incertitude qui reflétait mon propre trouble.

Je tournai la tête vers Tidiane, le voyant s'éloigner dans la nuit, sa silhouette frêle tremblant légèrement sous le poids de l'angoisse qui le tourmentait.

Avant, j'avais des doutes, mais maintenant je suis convaincu qu'il s'est passé quelque chose dans sa vie, et je suis sûre que cela est en rapport avec la voiture.